La corvette de classe Idris d’Aegis Dynamics est l’un des vaisseaux les plus attendus dans l’univers de Star Citizen. Il s’agit du plus gros vaisseau que l’on pouvait réserver lors de la campagne, et seules 100 Idris furent proposées afin de préserver l’équilibre du jeu ! L’Idris est un petit vaisseau capital qui peut accueillir de plus petits chasseurs et être manœuvré par une équipe de joueurs œuvrant de concert. Nous sommes fiers de vous dévoiler aujourd’hui les toutes premières images de l’Idris, conçue par l’artiste d’Hollywood Ryan Church, ainsi que les caractéristiques du vaisseau !
Dans le cadre du direct, nous mettons en vente 150 corvettes supplémentaires à compter de cet instant. Cette seconde vague de corvettes ne concerne pas le modèle militaire d’assaut intégralement équipé et proposé lors du précéden

t événement, mais une version destinée au maintien de l’ordre et partiellement désarmée afin d’avoir un impact initial

moins important sur l’équilibre du jeu.

Déstockage ! Les services d’exploration de l’UEE décommissionnent 150 modèles de patrouille de la corvette Idris-P qui ont été durement épro

uvées lors de leurs missions sur la bordure. Ces vaisseaux seront vendus au public, et les fonds ainsi récoltés seront

affectés au projet du Monde Synthétique. Veuillez prendre note du fait que toutes ces corvettes correspondent au modèle léger, qui ne possède pas d’emplacement pour une tourelle dorsale. Les coûts liés au remorquage et à l’affrètement des vaisseaux sont à la charge des acheteurs.

Caractéristiques du vaisseau

    • Constructeur : Aegis Dynamics
    • Équipage (max) : 10
    • Masse (à vide) : 138.000 kg
    • Longueur : 140 mètres
    • Rôle : corvette

La corvette de classe Idris est le premier vaisseau capital accessible autant sur le marché privé qu’au sein des forces de l’UEE. Les Idris so

nt employées par les explorateurs de l’espace profond qui prévoient de se rendre dans des lieux situés à plus d’une vingtaine de points de saut d’une station de ravitaillement, et en tant que cargos blindés par des entreprises qui doivent transporter leurs marchandises à travers des territoires pirates. Leur prix élevé les met hors de portée de ceux qui utilisent habituellement des Freelancers ou des Starfarers, et va même ju

squ’à faire d’elles des cibles privilégiées pour les pirates de haut vol qui partent du principe que quiconque en possède une a quelque chose de précieux à protéger.


Cependant, dès lors qu’on a affaire à un modèle équipé , l’Idris représente un adversaire très coriace pour les assaillants : elle est personnalisable à l’extrême et recouverte de tourelles, est livrée avec un grand nombre de points d’attache supplémentaires pour missiles et d’un emplacement destiné à un système conséquent d’armes fixes à la proue. Assurez-vous d’avoir les moyens financiers d’équiper correctement une Idris une fois que vous l’aurez achetée… Si c’est le cas, vous vous retrouverez en possession de l’un des vaisseaux les mieux équipés que l’on puisse trouver sur le marché libre.

L’UEE fait un usage intensif des vaisseaux de classe Idris, dans deux versions différentes. En raison des systèmes de commandes du vaisseau, les équipages sont choisis parmi l’élite des pilotes de chasse de l’UEE. Bien qu’elle ne soit pas aussi séduisante qu’un Hornet ou un Gladiator, l’Idris est un vaisseau redoutable.

Une version Mk II «Peacekeeper» a été développée pour les missions de patrouille de l’UEE. L’Idris-P se voit privée du canon anti-vaisseau standard et de l’emplacement dorsal afin d’augmenter la capacité de la soute et la vitesse du vaisseau. On trouve sur le marché des pièces détachées des kits produits à l’origine pour le gouvernement de l’UEE qui cherchait à améliorer l’efficacité des patrouilles et de la surveillance, et qui peuvent servir à militariser les modèles Peacekeeper.

L’Idris peut embarquer deux chasseurs monoplaces de classe Aurora, 300i ou Hornet.

      • Capacité d’amélioration : 20
      • Capacité de la soute : 100 tonnes (Idris-P, 120 tonnes)
      • Moteur :
        Propulseurs : 8 x TR4 ; 8 x TR3
      • Points d’attache (Idris) :
        6 x classe 5 : tourelles Behring M3C ASA
        1 x classe 6 : tourelle Behring M5C STS
        1 x classe 6 : lance-missiles anti-vaisseau (LMAV) Plowshare de A&R
        1 x classe 8 : canon électromagnétique axial Zestroyer de Klaus & Werner
      • Points d’attache (Idris Peacekeeper) :
        7 x classe 5 : tourelles Behring M3C ASA
        1 x classe 6 : tourelle Behring M5C STS

 

Interview de Ryan Church

Comment avez-vous créé l’Idris ?

Le travail de conception et « d’ingénierie » que j’ai réalisé pour l’Idris a été très amusant. Chris avait établi une longue liste de critères souvent incompatibles entre eux, mais je trouve que le fait d’être obligé de rassembler beaucoup d’éléments compliqués dans un seul concept à l’esthétique plaisante permet d’obtenir un vaisseau très réussi. Ce que je veux dire par là, c’est que pour créer un concept visuellement intéressant, il faut s’attarder sur son aspect fonctionnel et les moindres détails de son armature, plutôt que de se livrer à un exercice de style. Chris connaissait le nombre de moteurs, la masse approximative, l’armement, son rôle et ses capacités opérationnelles et je suis donc tout simplement parti de là. Je commence toujours par des esquisses très sommaires et j’envoie entre 8 et 12 concepts rudimentaires à Chris, chacun ayant ses forces et ses faiblesses.

Pour ce vaisseau, cette phase initiale consacrée à rechercher les bonnes formes a pris plus de temps que d’habitude – il fallait quelque chose qui soit fonctionnel, mais avec une apparence un peu plus ancienne, pugnace et pratique que celle d’autres vaisseaux. J’adore cette approche ; vous pouvez avoir un F-22 sophistiqué aux lignes épurées et mettre à côté un F-15 ou même un F-4 aux formes et aux contours plus grossiers, avec des tas d’antennes et de points d’attache qui dépassent – et au bout du compte, ils sont tous les deux supers à regarder, chacun à sa façon.

Étant donné que ce vaisseau peut atterrir en milieu atmosphérique et qu’il est plutôt imposant, ce fut un véritable défi d’incorporer un système plausible de décollage et atterrissage vertical (DAV) puis d’envol vers l’orbite et au-delà. J’ai décidé de disposer les moteurs pivotants d’une façon qui soit compatible à la fois avec les modes DAV, atmosphérique et extra-atmosphérique – il s’agit d’un concept semblable à celui du Valkyrie dans Avatar, mais à bien plus grande échelle et en prévoyant plus de redondance en cas de perte d’un moteur. Il y a eu d’autres défis à relever, comme le fait de disposer les moteurs tout autour du centre de gravité, d’ajouter des trains d’atterrissage fonctionnels, une passerelle qui offrait une bonne visibilité et des armes qui couvraient beaucoup d’angles de tirs. Pour l’Idris, j’ai aussi dû accorder beaucoup d’attention à l’agencement intérieur – il fallait suffisamment de place pour la cargaison et pour accueillir les petits vaisseaux, mais aussi assez de place pour que l’équipage puisse prendre un peu ses aises, et même quelques lieux privés pour manger, se distraire ou simplement s’isoler un peu des autres membres d’équipage.

 

De quoi vous êtes-vous inspiré pour l’apparence du vaisseau ?

Chris a bien précisé qu’il voulait quelque chose qui rappelle discrètement un navire, mais sans trop ressembler à un sous-marin – quelque chose qui ait un style à part et paraisse plus fonctionnel et utilitaire qu’un Constellation, par exemple. Il a moins de panneaux anguleux et des angles plus ouverts ; le développement de sa surface est différent.

L’Idris est construite par Aegis, et non RSI. Cela a-t-il eu une influence sur votre concept ?

Tout à fait, et ceci rejoint complètement votre question précédente car nous essayons vraiment de différencier les constructeurs. Un peu à la façon dont on peut distinguer un produit de chez Lockheed d’un autre de chez Northrop, ou qu’un porte-avions américain actuel se démarque d’un porte-avions russe. Nous voulons encore aller beaucoup plus loin que ça ; ça donne l’illusion d’un monde plus grand et c’est plus intéressant à faire.

Que pouvez-vous nous dire au sujet de vos projets pour l’intérieur de l’Idris ?

Chaque fois que je réalise un concept, je commence à réfléchir à la forme extérieure en premier lieu, mais presque aussitôt je dispose des blocs simplifiés à l’intérieur du modèle qui représentent l’idée approximative que je me fais de l’agencement des éléments internes. Je commence par les moteurs et la place requise par la charge utile, puis je cherche un bon emplacement pour la passerelle et l’armement, et je garde pour la fin les espaces de vie tels que la cuisine ou les toilettes et salles de bain. Ces derniers changent souvent de place au fil de mes échanges avec Chris, mais il est toujours préférable de les positionner assez tôt quand c’est possible. D’après les recherches que j’ai effectuées, c’est de cette façon que l’on procède pour concevoir de véritables navires ou avions, donc j’essaie d’imiter cette approche pour plus de réalisme.


J’essaie aussi d’intégrer à l’équation l’épaisseur de la coque et la position des portes aussi tôt que possible, car j’ai conscience qu’il s’agit de choses importantes à déterminer. J’essaie de faire en sorte que les structures à l’avant et à l’arrière de la coque soient les plus épaisses. Les sections latérales peuvent être un peu plus fines, car la probabilité qu’elles aient à subir un tir soutenu est plus faible ; elles auront plutôt tendance à encaisser des tirs brefs. Une des idées de Chris intéressante à mettre en œuvre a consisté à recourir autant que possible à des escaliers plutôt qu’à des ascenseurs pour ce vaisseau, afin de montrer que ce concept est un peu plus ancien et moins avant-gardiste. C’est pourquoi le concept final a beaucoup de portes et quelques escaliers escamotables, ce qui oblige ensuite à bien réfléchir à la façon de rendre hermétiques ces ouvertures dans la coque. Je me suis beaucoup amusé en travaillant sur ce vaisseau. Au cours de son développement, je l’ai parcouru dans tous les sens en zoomant un peu partout, je choisissais des angles intéressants et je me demandais ce qui devrait logiquement se placer ici, ou encore ce qu’il faudrait mettre par là pour qu’on y passe du bon temps.

Pouvez-vous nous donner un indice au sujet du prochain vaisseau que vous allez concevoir ?

Hmm, oui, je viens juste de commencer à travailler sur le concept suivant et l’indice que j’ai envie de vous donner concerne plutôt ma réflexion actuelle – je suis en train de réaliser que l’esthétique du nouveau vaisseau sera différente de celles de tous les autres vaisseaux que j’ai réalisés jusqu’ici.

Pour voir d’autres images de la corvette Idris, rendez-vous sur l’article original sur le site de RSI.

One reply on “Comm-Link du 29/06/2013 – Présentation de la corvette Idris”

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