Auto-transcription soumise au S&P et au NFSC

EP : 57:49 : “Pandémie économique ?”

ERIA QUINT : Bonjour et bienvenue dans Showdown, où nous passons en revue les sujets qui ont capté l’attention du public selon deux points de vue très différents. Je suis Eria Quint, la présentatrice de cette émission. Il y a presque une semaine, des scientifiques ont identifié un nouveau virus, officieusement appelé fièvre de Lynch, chez six patients différents sur ArcCorp, dans le système Stanton. En l’espace de quelques jours, le virus est inexplicablement apparu dans les systèmes Nemo et Goss. Les virologues n’ont pu établir de connexion entre les nouveaux cas décelés et la première série de malades, déclenchant un vent de panique et la peur d’une nouvelle pandémie. Aujourd’hui, nous recevons deux invités spéciaux. D’abord, venant tout droit de l’Association de Santé Publique de l’UEE, le Dr. Illeana Byrne.

DR. ILLEANA BYRNE : Bonjour.

ERIA QUINT : Dr. Byrne, vous avez récemment soumis un rapport au Sénat résumant les effets et les prédictions d’une propagation non maîtrisée de la fièvre de Lynch. Pourriez-vous nous en dire plus ?

DR. ILLEANA BYRNE : Bien sûr. Le rapport était divisé en plusieurs parties, d’abord une analyse de la maladie telle que nous la connaissons, et ensuite les méthodes éventuelles pour contenir le virus, pour nous laisser le temps de travailler sur un anticorps efficace avant que nous ne perdions la maîtrise de la situation.

ERIA QUINT : Avez-vous réussi à identifier le virus ?

DR. ILLEANA BYRNE : Non. Il semble agir comme un norovirus. Les symptômes initiaux sont la fièvre et la transpiration typiques, en plus de douleurs gastrointestinales, mais avec le temps le virus évolue vers ce qui se rapproche d’une méningite bactérienne, ce qui entraîne une inflammation des membranes autour du cerveau et de la moelle épinière.

ERIA QUINT : Avez-vous réussi à déterminer comment la maladie se transmettait ?

DR. ILLEANA BYRNE : Pas vraiment. La théorie qui prévaut jusque là est celle de contacts étroits, mais ça n’explique pas l’apparition du virus dans les deux autres systèmes.

ERIA QUINT : Ce qui nous amène à la seconde partie de votre rapport : vos méthodes d’endiguement, qui ont attisé la controverse et nous font nous tourner vers notre second invité. Nous sommes ravis d’accueillir Garet Waldon, Directeur associé de la Division des Échanges et du Développement.

GARET WALDON : Merci de me recevoir.

ERIA QUINT : Qu’avez-vous trouvé de si déplaisant dans le rapport du Dr. Byrne ?

GARET WALDON : Je laisse volontiers le Dr. Byrne l’expliquer.

ERIA QUINT : Dr. Byrne ?

DR. ILLEANA BYRNE : Je suggérais simplement d’agir dans les paramètres habituels de n’importe quelle quarantaine et de bloquer les transports et les échanges jusqu’à ce qu’on puisse enfin identifier et isoler la source de propagation de la maladie. Ça pourrait être la nourriture ou bien un ingrédient particulier.

GARET WALDON : “Simplement” étant ici le mot important.

DR. ILLEANA BYRNE : Il s’agît d’un danger bien réel, M. Waldon.

GARET WALDON : J’en suis conscient, mais je ne pense pas que vous mesuriez toutes les implications de votre demande. Deuxièmement, Lynch ne s’est jamais avérée fatale jusqu’ici, c’est exact ?

DR. ILLEANA BYRNE : À notre connaissance, non.

GARET WALDON : Bien, donc je ne dirais pas que nous sommes dans un scénario de pandémie de type apocalyptique qui justifierait un gel de l’économie de l’Empire toute entière .

DR. ILLEANA BYRNE : Avec tout le respect que je vous dois, je pense que vous rejetez un peu trop vite les mesures à entreprendre suggérées dans le rapport. Tout ce que nous proposions, c’était de mettre en place une série de scans en plus de questionnaires au niveau des points de saut commerciaux, afin de déterminer si les marchandises ou le pilote et son équipage sont porteurs du virus.

GARET WALDON : Vous parlez de mettre en œuvre des moyens technologiques en plus d’entraîner les agents à pouvoir identifier des pilotes infectés. Cela coûte deux choses : du temps et de l’argent. Que se passe-t-il pendant ce temps ? Devons-nous verrouiller les points de saut ? Enfermer tout le monde dans son système ? Qui fera respecter la quarantaine ? L’armée ? Là où je veux en venir, c’est qu’il n’est tout simplement pas possible d’appliquer ce genre de mesures de façon instantanée.

DR. ILLEANA BURNE : Alors peut-être devrions-nous commencer à élaborer des plans de secours qui puissent être mis en œuvre rapidement et seraient à même de faire face à un scénario “apocalyptique”, parce que je peux vous assurer qu’à un moment donné, nous en aurons besoin.

GARET WALDON : Écoutez, je soutiendrais volontiers la conception de systèmes pour gérer l’apparition de virus mortels. Ce n’est ni mon champ d’expertise ni mon domaine, mais je serais ravi d’aider si je le pouvais. Cependant, ce que vous réclamez actuellement n’empêchera pas la propagation de la fièvre de Lynch, et ne fera que nuire à une économie déjà mal en point.

DR. ILLEANA BYRNE : M. Waldon, je pense que je devrais plutôt vous poser la question suivante : que vaut le nombre de personnes qui pourraient être affectées par cette maladie en termes de crédits ?

GARET WALDON : Je suppose que je suis convaincu que notre talentueuse communauté scientifique et médicale trouvera un vaccin. Pendant ce temps, nous devons faire notre possible pour maintenir en rotation les rouages du commerce.

ERIA QUINT : C’est sur ces paroles que nous allons marquer une courte pause et recharger avant une nouvelle salve de Showdown !

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru, relecture par Baron_Noir – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13458-News-Update-Showdown
Merci de contacter l’auteur de cet article par MP pour toute faute ou remarque éventuelles.
Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Leave a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *