Certains joueurs réfléchissent déjà à la taille de leur cargo, tandis que d’autres pensent au nombre de missiles qu’il leur sera possible d’emporter afin de dérober lesdits cargos.
Star Citizen ne sera pas une grande clairière où vivent en harmonie lapins et belettes. Peu importe votre statut, vous aurez un jour ou l’autre à sortir votre arsenal pour sauver votre peau.
Eh oui, les combats spatiaux peuvent vous effrayer, mais pour la plupart des joueurs, ils seront simplement un bon moyen de se faire quelques crédits. Alors autant s’y mettre un peu !
Arena Commander nous donne déjà un bel aperçu de ce que sera le combat spatial dans le jeu final. Les multiples fonctionnalités de ce mode actuellement en « alpha » dépassent déjà de loin nos espérances.
L’affichage du Leaderboard sur le site officiel et l’organisation précoce de tournois donnent déjà l’impression que nous avons affaire à une vraie communauté de pilotes prêts à tout pour en découdre. Alors par où commencer ?
Guide du débutant :
Le choix du vaisseau.
Il n’y a pas vraiment de bons ou de mauvais vaisseaux dans Star Citizen, tout est une question de ce que vous voulez en faire.
Certes, n’espérez pas atteindre le panthéon des guerriers avec un Aurora MR, bien trop lent et mal équipé pour le combat. Cela dit, il est tout à fait possible de maîtriser le champ de bataille avec de petits appareils rapides et agiles comme le M50, le 315p ou le 350r qui donneront bien du fil à retordre à leurs adversaires. Malgré tout, il semble que, pour l’instant, et mis à part ces quelques exceptions, ce sont clairement les appareils spécialisés pour le combat qui dominent le classement. Le Gladiator, le Gladius, le Cutlass et le Super-Hornet semblent se positionner en haut de la hiérarchie ; viennent ensuite les autres vaisseaux militarisés comme l’Avenger, le 325a et les différentes variations du Hornet.
À vrai dire, votre « skill » fera beaucoup, tout comme votre matériel (joystick, souris, etc.). Donc n’écoutez plus les commères et choisissez le vaisseau qui vous convient le plus ; avec un peu d’expérience, vous pourrez pourfendre quelques ennemis avant d’exploser héroïquement, peu importe votre appareil.
Alors joystick ou souris ?
À nouveau, il n’y a pas de règle absolue. À la souris, vous avez plutôt intérêt à ce que votre appareil possède des canons « mobiles » permettant une visée précise et un réajustement rapide.
Si vos canons sont fixes, il est peut-être conseillé de jouer au joystick. Mais là encore certains avis divergent. Si vous possédez les deux, testez-les et choisissez lequel vous convient le mieux, après tout, on a tous nos petites habitudes.
Il est cependant conseillé d’avoir du matériel adapté au « gaming ». Une souris avec un bon DPI et des boutons supplémentaires vous donnera un avantage non négligeable, tout comme un joystick possédant une bonne précision et une bonne ergonomie.
Si votre objectif est vraiment le dogfight, alors n’hésitez pas à acquérir du matériel adapté.
Les armes
Il existe plusieurs types d’armes dans Star Citizen, elles ont toutes leurs défauts et leurs qualités.
La plus répandue reste le canon laser, utilisant toute sa puissance pour détruire les boucliers de l’ennemi avant de s’attaquer à son intégrité “physique”. Une arme redoutable, surtout lorsque vous en utilisez plusieurs en même temps. Faites tout de même attention à la surchauffe !
Viennent ensuite les armes balistiques. Contrairement au laser, elles ne sont pas arrêtées par les boucliers ; enfin, pas totalement. Vos munitions les affaiblissent et les traversent, non sans perdre de la puissance au passage, bien sûr. En gros, vous attaquez le bouclier et la coque du vaisseau en même temps. Il vous est même possible de “one shot” certains vaisseaux en tirant directement dans le cockpit sans vous soucier de leurs boucliers. Génial non ? Eh bien pas tout à fait, le problème est que vous avez aussi un nombre de munitions limitées, rendant l’utilisation à répétition de cette arme peu économique.
Ah ! Et les missiles dans tout ça ? Eh bien, il en existe de toutes sortes. Ils sont extrêmement puissants et n’auront presque pas besoin de vous pour atteindre leur cible. Chouette. Par contre, ils restent vulnérables aux leurres et il est relativement facile de les esquiver. Utilisez-les avec parcimonie pour achever un ennemi ou lorsque l’adversaire s’y attend le moins.
Ok et maintenant ?
Commencez par faire le tutoriel afin d’acquérir les bons réflexes du pilotage. Pour les anglophones, il existe aussi un manuel de l’Arena Commander 1.1 la version Française n’étant pas à jour pour l’instant. Ensuite, chaque vaisseau se pilote de façon différente, de la « tourelle » qu’est le Hornet à la « mouche » tournoyante qu’est le M50. Testez, reconnaissez vos forces et vos faiblesses et adaptez votre stratégie. N’oubliez jamais que, pendant que vous vous concentrez sur votre cible, il y a des joueurs qui vous prendront en chasse. Une bonne défense est aussi la clef de la victoire.
N’hésitez pas à user de toutes les possibilités que vous offre le jeu ; Gsafe, Comstab, déviation des boucliers, radar, etc. Un bon pilote est un pilote qui connaît son vaisseau. Passez du temps en Freeflight (NDR : “Vol Libre”) et en Vandul Swarm (NDR : “Essaim Vanduul”), s’il le faut, pour vous familiariser avec vos commandes avant d’aller vous mesurer aux autres joueurs en ligne.
Je suis nul !
Vous venez de “ragequit” votre session ? On vous a tué 37 fois de suite sans que vous ne puissiez rien faire ? Ce n’est pas bien grave, c’est le métier qui rentre.
Mais il est aussi possible que votre vaisseau ne vous convienne pas ? Avant de vous jeter sur votre carte de crédit pour acheter le nouvel appareil de combat à la mode, n’oubliez pas que vous gagnez quelques REC pour toutes participations aux modes en ligne. Ces crédits virtuels vous permettent de « louer » des armes ou un vaisseau plus puissant pour les tester pendant sept jours. Alors n’hésitez pas à persévérer un peu pour acquérir une petite somme et à tester d’autres appareils avant de les acheter.
Si vous n’arrivez toujours à rien avec votre Gladiator suréquipé de location, c’est sûrement du côté de votre matériel qu’il faut regarder, sinon, vous pouvez toujours envisager une carrière de commerçant.
Guide avancé :
Vous savez voler, vous avez effectué votre baptême de l’air avec brio et vous souhaitez vous améliorer un peu. On a aussi quelque chose pour vous !
En entrant dans Arena Commander, la première chose que vous ferez sera de choisir une cible ; bien qu’anodine, cette action peut être lourde de conséquences. Un choix perspicace de votre adversaire peut faire une bonne partie du boulot. Ne choisissez pas au hasard. Repérez les cibles faibles ou en difficulté, celles qui ne font pas attention à ce qu’il se passe autour d’elles ou qui volent de façon trop linéaire. Car oui, messieurs, le dogfight n’est pas un sport de gentlemen honorables, c’est un sport de ninjas renégats.
Agir rapidement en ne se faisant voir qu’à la dernière seconde, être imprédictible, utiliser intelligemment son environnement, tuer et savoir se faire oublier, seront autant d’atouts qui vous seront nécessaires pour devenir un bon pilote.
Le dogfight n’est pas non plus un simple FPS spatial. En plus de savoir viser, il est extrêmement important de savoir naviguer correctement, slaloms entre les astéroïdes et tonneaux bien effectués peuvent surpasser en efficacité tous les leurres de la galaxie. Reste que le plus important est de toujours savoir où l’on se trouve, ou se trouve nos adversaires et quels sont les obstacles qui se dressent autour de nous.
Préparez vos missiles à l’avance, même si vous ne les utilisez pas. Attendez au moins d’être à 1000m et d’avoir une bonne position de tir sur votre cible avant de lâcher la sauce, surtout si votre victime ne vous a pas encore repéré.
Évitez aussi les « joutes » face à face, même si votre beau vaisseau est efficace lors de celles-ci, il prendra obligatoirement quelques dégâts. N’oubliez pas que votre but est aussi de rester en vie le plus longtemps possible, et qu’un vaisseau endommagé n’est plus aussi fiable. Alors tournoyez autour de votre adversaire. Si vous avez l’avantage de la vitesse, multipliez les manœuvres. Si vous avez l’avantage de la puissance, dérivez sur les côtés et obligez votre cible à devoir faire de grands détours pendant lesquels ils auront plus de peine à vous viser.
Frappez fort et vite, votre but est de descendre les boucliers de votre adversaire le plus rapidement possible et de les achever d’une traite. N’oubliez pas que plus le combat s’éternise, plus les chances que vous soyez vous aussi pris pour cible augmentent. N’hésitez pas à changer rapidement de cible pour mieux vous défendre avant de vous retirer d’une bataille qui serait perdue d’avance. Puis, revenez en force.
Si vous vous retrouvez en difficulté, fuyez, cachez-vous derrière des astéroïdes, plongez dans les méandres des structures métalliques et attendez patiemment votre adversaire là où il aura de la peine à vous suivre. Une régénération de vos boucliers et un replacement stratégique peuvent vite changer la donne.
Dernière chose, ne vous éjectez pas pour un oui ou pour un non. Entre éviter de donner un point gagné d’avance par l’adversaire et perdre du temps inutilement alors que vous n’êtes pas réellement en danger, il y a une marge !
Bien, maintenant, entraînez-vous un maximum, et n’hésitez pas à trouver vos propres stratégies gagnantes.
Bon vol, pilote !