Bonjour à tous, citoyens, non-citoyens, futurs citoyens !

Note à l’attention de la communauté : Cette série d’articles, co-écrite par Duboismarneus, Responsable Rédacteur de StarCitizen.fr, et Silkinael, Coordinateur du site StarCitizen-Traduction.fr, a clairement la vocation de tribune quelque peu vitupérante à l’encontre des nombreuses questions et troubles qui agitent Star Citizen et sa communauté. Bien que ces problèmes ne soient pas une nouveauté, il a été constaté qu’ils prennent une ampleur inquiétante, mais surtout, une influence de plus en plus notable sur les esprits. Sentez-vous libre de le partager de manière gratuite, de le présenter lorsqu’en vient l’occasion, de vous y référer lorsque le doute s’agite en vous ; si tant et si bien que notre duo ait réussi le pari fou d’apporter clarté et bon-sens au travers de simples pamphlets.

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Tout projet dont la communauté se densifie apporte son lot de polémiques, de non-sens, de pets de travers et d’extrapolations. Star Citizen, qui aura longtemps fait cas particulier notable dont il fallait soutenir l’originalité et l’ambition, est progressivement devenu une difformité à la longueur permettant tous les excès. Au cours de ces derniers mois, la stratégie novatrice de communication de CIG a donc fini par montrer ses limites, qu’elle a rencontrées en affrontant le pire ennemi de tout ce qui est soigneusement élaboré : l’impatience.

Les promesses grandiloquentes sont devenues d’un politisme insoutenable ; la certification de transparence fut télescopée à la structure financière, qui subit les déboires -d’apparence pas les siens, juste une forme d’hérédité sélective- dont le financement participatif fit parfois l’apanage (tout le monde sait que ce qui marche ne fait pas polémique, alors que ce qui gêne fait parler les médisants) ; et les petits problèmes qui font tout le développement d’un jeu sont devenus la marque d’un dysfonctionnement dont CIG devrait, dans sa toute-puissance ironiquement supposée, échapper. Turn-over de développeurs, une chose a-b-s-o-l-u-m-e-n-t inadmissible (et qui, en entreprise privée, n’existe pas) ; frictions liées aux exigences de Chris Roberts, qui aurait dû, vous en conviendrez, ne pas les formuler afin de complaire à toute son équipe (la promesse d’une perfection, c’est dépassé) ; trouble-jeu financier, l’argument premier de tout ce qui échappe à la sacralité du bénévolat (tel que vos serviteurs ici présents l’accepte) et se présente avec humilité sur un plateau face à l’opinion publique, en oubliant que celle d’internet dispose de la puissance de la liberté d’expression pour autant l’encenser que la dévoyer (on vous laisse deviner laquelle de ces deux réception fait le plus parler d’elle).

Et pourtant, Star Citizen tient une forme et une santé de cheval ! De fer ! A toute épreuve ! opulente et outrancière (là est bien le problème, d’ailleurs) ! 100 millions au compteur, une large communauté internationale, un développement qui fait montre d’une clarté presque exhibitionniste, une communication de tout les instants entre les joueurs (“futurs joueurs”, afin de satisfaire le ratio de politiquement correct qui abrite toujours le lectorat) et l’équipe, l’un comme l’autre étant sur le qui-vive, les premiers pour poser les questions, et la deuxième pour y répondre.

Comment alors expliquer que tant de soucis agitent progressivement la communauté au fil des mois qui s’écoulent ? Il y a autant de raisons que d’aspects quant à la particularité du projet, nous allons donc nous attacher à les décortiquer en prenant en exemple nos confrères de sites différents, envers lesquels nous ne pouvons tenir rigueur pour n’avoir pu comprendre certains rouages parfois opaques, et qui font pourtant de Star Citizen un projet concret qui a gardé la fraîcheur de tout ce qu’il apporte de nouveau dans le milieu du jeu vidéo. Le professionnalisme à l’apparence amateuriste, le cran de repousser pour toujours satisfaire à la promesse de perfection (Oserais-je dire que la qualité est rare, ou est-ce devenu une blague bien trop récurrente pour être encore valable ?), l’indéniable effort d’une mise à disposition de suffisamment d’informations pour que l’humble amateur de jeu vidéo puisse s’émerveiller du progrès d’un titre ; voilà toutes ces qualités qui aujourd’hui se retournent d’une manière cruellement ironique contre ses créateurs, et contribuent à affaiblir l’auparavant puissante dynamique de la communauté. Elle se voit être remplacée par une défiance trouvant ses racines dans une partie des “donateurs”, pour ainsi s’étendre incontrôlablement vers les néophytes et les nouveaux venus, explorateurs d’un projet à la démesure vertigineuse.

Osons donc, contre vents et marées, défendre ce projet qui nous tient à coeur, et tenter avec audace de faire plus de bruit que les polémiques ; pas si nombreuses, mais pourtant si retentissantes, dans ce qu’elles ont de simplement houleuses. Pour ce faire, laissez-moi vous proposer quelques leçons psychosociales, et circonvolutions du développement, qui expliquent aujourd’hui différentes attitudes médisantes ou fausses qu’il est possible de rencontrer face au phénomène Star Citizen.

Voilà donc comment se déroulera la chose : Ces différents points feront l’objet d’articles successifs et séparés de quelques jours, afin de ne pas vous proposer un immense pavé indigeste. La Rédaction espère qu’une telle initiative permettra aux personnes se posant des questions de ressortir de ces lectures un peu soulagé, sans qu’elle n’aient l’impression d’avoir été abruties d’informations.

De plus, chaque article sur le web ayant un caractère polémique, sera analysé individuellement et objectivement, afin de décortiquer le vrai du faux. Cette volonté est rétroactive, et sera systématique lorsque de nouveaux sujets houleux referont surface.

Que ce soit bien clair : il n’est pas question de prendre immédiatement et sans conditions position pour Star Citizen. Mais les travers du jeu ne reposent que sur des suppositions, dont il est moins certain d’affirmer l’exactitude et la certitude que de démontrer qu’elles sont infondées. La mauvaise popularité du jeu repose essentiellement sur les résultats d’un Badbuzz immérité dont les effets pervers sont extrapolés, alors qu’une grande partie n’ont plus lieu d’être.

Nous espérons dans tous les cas que ce petit projet sans prétentions rencontrera bon accueil, sachant que rien n’aurait pu nous faire plus plaisir que de ne pas monter au créneau, que jamais ces problèmes de dénigrement caractérisé et de mauvaise foi n’apparaissent ; ou qu’au pire, ils aient été pour de bonnes raisons.

Nous vous demanderons, vous commentateurs, une mesure certaine. S’il vous semble nécessaire de compléter, de démentir, de débattre, faites-le dans le plus grand calme, dans la plus grande modération. N’hésitez pas à préciser les sujets qui seront évoqués, ou d’en proposer pour que la rédaction les traite.

Bonne journée à vous dans les étoiles !

la rédac qui vous aime. Poutou sur vos fesses.

Note du rédacteur : Le piratage du 13 février à supprimé vos nombreuses réactions (nous vous remercions pour elles, d’ailleurs) ; mais ne vous en faites pas, elles ont toutes été prises en compte. Merci de l’engouement autour du projet.

Rappel du sommaire :

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