Bonjour Citoyens !

En ces heures où Star Citizen est la cible privilégiée de nombreux médias spécialisés, et, malheureusement, – il faut bien le dire – rarement pour en dire du bien, la chaîne BBC a souhaité présenter notre jeu préféré à un public plus large.

C’est donc avec un intérêt particulier que nous allons découvrir ce que cette chaîne a bien pu en dire, lorsqu’une version écourtée de la vidéo a été présentée aux téléspectateurs le 14 février dernier.

Aelanna nous en propose un petit résumé, pour ceux qui ont quelques difficultés avec l’anglais.

 

Résumé de la vidéo

Quand vous lancez une campagne de financement participatif, vous êtes confronté à un oxymore car vous demandez de l’argent sans rien garantir en retour.

Le journaliste commence par présenter Star Citizen comme étant un jeu en financement participatif dont le coût de développement est le plus impressionnant au monde, et revient assez rapidement sur la carrière de Chris Roberts en rappelant que ce dernier est à l’origine de la série de jeux vidéo à succès : Wing Commander.“Avec plus de 100M$ récoltés, le jeu pulvérise sa campagne de financement participatif et devient le projet participatif le plus concrétisé jusque-là. Jeu ambitieux sur PC qui regroupe un vaste univers, une multitude de vaisseaux à piloter et un jeu de tir à la première personne ; le tout en étant massivement multijoueur.”

Le journaliste présente ensuite le studio de Los Angeles qui permet aux développeurs d’obtenir tout ce dont ils ont besoin pour concevoir le jeu. Il annonce ensuite que le jeu n’est pas encore terminé, mais que des vaisseaux sont déjà achetables avec de l’argent réel, ce qui permet de jouer en avant-première à trois modes de jeu différents : “Star Citizen sera un jeu massivement multijoueur. Tellement massif, que la compagnie à l’origine du projet, Cloud Imperium Game, a ouvert quatre studios dans trois pays différents.”

Chris Roberts répond ensuite à plusieurs points soulevés par le journaliste.

Le journaliste :
Le jeu devait sortir initialement deux ans après la campagne de financement, mais ce dernier est toujours en développement (plus de 3 ans après), ce qui veux dire que Star Citizen est en train de prendre du retard.

Chris Roberts :
Quand vous lancez une campagne de financement participatif, vous êtes confronté à un oxymore car vous demandez de l’argent sans rien garantir en retour. Et vous ne savez pas combien d’argent vous allez récolter. Je souhaite faire le meilleur jeu qui soit, et si vous finissez par me donner 100 Millions de dollars, je ferais tout simplement un jeu qui les vaut, loin des objectifs initiaux. Mais si vous ne m’aviez donné que 10 millions de dollars, j’aurais fait un jeu moins ambitieux, et j’aurais sans doute tenu mes délais. Bien sûr, il y a une  différence importante entre ces deux chiffres !

Le journaliste :
Du temps est en effet nécessaire pour réaliser un jeu comme cela, mais ce délai attire de nombreuses critiques en ligne …

Chris Roberts :
Si vous êtes dans le monde vidéo-ludique, vous savez que le développement traditionnel subit de nombreuses modifications (….) certains ne voient pas le jour, d’autres sont repoussés pour plus tard. La grande majorité des personnes n’ont pas conscience de cela car la plupart du temps, vous n’entendez parler du jeu que lorsqu’il est prêt. Avec le financement participatif, nous faisons un travail différent. Un meilleur travail.

Le développement du jeux ne s’arrête jamais !

Le journaliste présente ensuite la particularité du studio Cloud Imperium Games (CIG) : son propre studio d’enregistrement. La petite équipe, ici, publie ses vidéos en ligne, ce qui permet de tenir les gens informés de l’état d’avancement du développement. Vient ensuite Erik Davis, producteur en chef.

Le journaliste :
Nous avons donc plusieurs studios qui travaillent dans différents pays. est ce que ça change la manière de travailler ?

Erik Davis :
Tout à fait ! Cela permet de travailler en permanence et de récolter plus de données afin de concevoir Star Citizen. Cela nous permet aussi de résoudre de nombreux bugs (…) le développement du jeu ne s’arrête jamais !

Nous voulons publier plus de contenu afin de permettre au joueur de visiter plus d’endroits.

Tandis que l’équipe de Los Angeles se charge du développement de l’univers persistant, le studio d’Angleterre travaille sur la campagne solo, Squadron 42. Le joueur y incarnera un pilote novice dans l’armée s’apprêtant à dégommer de l’extraterrestre.

Pour cela, Chris Roberts a fait appel à un casting alléchant comprenant Mark Hammil ( (note de l’auteur : Luke Skywalker !), Gary Oldman (On ne le présente plus), Gillian Anderson (note de l’auteur : Xfiles – Scully), entre autres …

Le journaliste :
Que verrons-nous dans un futur proche, cette année par exemple ?

Chris Roberts :
Il y aura plus de nouvelles options, des nouveautés évidemment … Nous voulons publier plus de contenu afin de permettre aux joueurs de visiter plus d’endroits. Normalement, la campagne solo – Squadron 42 – sera également disponible d’ici la fin de l’année 2016.

Vous prenez part au développement !

Le journaliste conclu en résumant la philosophie du système de financement participatif : vous pouvez attendre d’en voir plus avant de vous lancer dans l’aventure. Et si vous le faites tout de suite, vous prenez part au développement et vous pouvez jouer aux différentes parties du jeu en avant-première, avec des mises à jour.

Mais il ne faut pas perdre de vue que pour le moment le jeu n’est pas terminé et que toutes ces pièces ne sont que des éléments constitutifs d’un plus grand ensemble !

Conclusion du rédacteur

Il est remarquable de noter que les médias vidéoludiques, technologiques ou informatiques, ou d’une manière générale qui s’adresse à des joueurs comme nous, pointent trop rapidement du doigt Star Citizen, sans guère apporter de nuances à leurs articles.

À l’inverse, la BBC s’adresse au grand public. La chaîne devrait donc faire partie traditionnellement des médias ne ratant aucune occasion pour faire un reportage à charge contre les jeux, suivant en ceci les préjugés déjà bien ancrés des spectateurs contre tout ce qui est “virtuel”.

Contre toute attente, nous voici agréablement surpris : non seulement le reportage en question est bien plus impartial que bon nombre d’articles parus ces derniers temps dans les médias, mais visiblement, le journaliste est même plutôt… enthousiaste.

Vous pouvez également retrouver l’intégralité de la vidéo (en anglais) à cette adresse ainsi que l’article officiel de la BBC

Merci pour votre attention citoyens !

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