Et si on défendait Star Citizen ? – épisode 3

bishop cul de poule final

Du facteur d’agrandissement, et sa corrélation avec l’apparition de détracteurs ; de tout ce qu’Internet a de plus sombre.

L’on pourrait clairement créer une sous-tendance à la loi de Murphy, pouvant être énoncée ainsi :

Tout ce qui devient assez grand et important, attire sur soi les méchants.”

Il n’est pas ici question de tacler le fait que des problèmes soient discutés, évoqués. Cette attitude est normale, et est le fondement même de l’amélioration de ce qui peut être dysfonctionnel. Mais se cacher derrière ce principe est un péché mignon qui est la marque du polémiste à la recherche d’attention. L’énoncer en principe fondamental de son droit à la parole est un argument rassembleur de masses en mal de liberté d’expression, et Derek Smart, que l’on peut considérer comme à la base d’une très grande majorité des problèmes qu’a pu rencontrer SC, n’en a pas fait l’exception.

Après tout, qu’apparaissent profiteurs et récupérateurs, ça n’est pas étonnant ; bien plus grave est la conséquence de réputation auprès des esprits favorables au complotisme, ce qui déclenche une vague de croyance presque religieuse, un devoir sacré qui se délecte dans l’anticonformisme. C’est simple et pourtant si paradoxal : si le complot n’est pas évident, en apparence inexistant, alors c’est une raison de plus légitimant l’extrapolation sur la base d’infimes “preuves” lancées au compte-gouttes, telles des bouteilles jetées à la mer, héroïquement récupérées par les polémistes susnommés. Ces derniers s’empresseront d’en tirer toutes les conclusions les plus évidentes qu’il soit, et vous vous en doutez, elles sont difficiles à entendre. Qu’à cela ne tienne ! Il n’y a que la vérité qui blesse, n’est-ce-pas ?

Mais assumons un fatalisme dépité en cette incroyable qualité qui caractérise Internet : sa diversité libérée de toute contrainte, de toutes chaînes. Je n’oserais d’ailleurs pas partir dans l’explication des grandes théories du complot : n’oubliez pas que certains croient encore que la terre est plate (De facto, un jeu comme SC serait une hérésie).

L’affaire Derek Smart.

Et expliquons ainsi ce qu’il faut considérer comme l’origine des théories complotistes et des propos calomnieux : l’affaire Derek Smart (évidemment résumée au strict minimum, histoire que vous puissiez aller vous coucher ce soir).

Monsieur Smart est un développeur, fondateur du Studio 3000AD. Outre ses jeux à la qualité discutable, et dont les critiques négatives dans les années 90 pour “Battlecruiser” l’avaient fait monter au créneau de manière virulente, le monsieur est connu pour son irascibilité et sa réputation de grande gueule. Il devient donateur à hauteur de 250 dollars à l’époque du KickStarter, et, paradoxalement, progressivement le plus connu des détracteurs du jeu. Arguant à l’encontre de sa faisabilité et de sa transparence financière, il se sert de son statut de “développeur” pour légitimer ses dires, à savoir qu’un jeu de 100 millions de dollars en 2015 ne peut réaliser ce qu’il n’aurait pas réussi à faire 15 ans plus tôt (Quid du développement de la technologie ?). Les billets à rallonge de son blog (aventurez vous-y avec précaution) tentant de saper le jeu à l’aide de tergiversations agacèrent les développeurs de Star Citizen, et, tirant les conclusions logiques d’une telle attitude, ils le remboursèrent et clôturèrent son compte de donateur. Par la suite, Ben Lesnick publie un message expliquant leur démarche et leur décision.

cig-statement[1]

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Hey Guys !

Je crois pouvoir clarifier tout ça. Nous avons remboursé la donation de Mr Smart parce qu’il utilisait SC comme une plateforme afin de promouvoir son jeu “Line Of Defense”. Our ToS (enfin, dans ce cas, le ToS Kickstarter) [NDR : Terms Of Use, ou Conditions d’Utilisation en français] nous laisse le droit de rembourser les utilisateurs que nous ne préférons pas voir interagir avec la communauté. Ce processus nous laisse la possibilité de désactiver leur comptes, les empêchant ainsi de jouer à la version finale du jeu. Voyez cela comme l’équivalent du “Nous nous réservons le droit de refuser de servir quelqu’un” que l’on peut voir dans un restaurant. Nous avons utilisé ce droit d’une manière très limitée dans le passé et toujours dans le but d’améliorer la communauté (Jusqu’à aujourd’hui, les exemples les plus pertinents sont nos vieux amis jcrg99/Manzes/PonyMillar/he et tant d’autres).

Je voudrais maintenant souligner que je n’essaie pas de vous dire que vous pouvez vous faire rembourser en étant simplement le plus odieux possible sur le forum, car nous pouvons toujours vous en bannir sans remboursement. Mais parfois, nous observons qu’un utilisateur en particulier est tellement toxique et a des intentions si sinistres, que nous décidons simplement de ne plus l’associer de près ou de loin à Star Citizen.

Pour vous expliquer le fonctionnement des requêtes de remboursement d’une autre manière : selon le ToS, nous ne sommes pas obligé de les garantir. Nous travaillons évidemment avec les donateurs qui font face à des épreuves astreignantes, mais la terrible vérité c’est que l’argent est par nécessité dépensé dans le développement du jeu et ne dort pas quelque part (à la grande différence de Steam ; les remboursements sont piochés dans les bénéfices des jeux plutôt que dans le budget de développement).

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Ce message met en lumière un fait intéressant : chacun des pamphlets du bonhomme ne manquaient pas de faire des comparaisons entre Star Citizen et son propre jeu, Line Of Defense, afin de montrer, arguments de développeur à l’appui, que ce dernier est bien meilleur. Passons sur le fait qu’il me semble, surtout étant donné le contenu actuel -et déjà à l’époque-, que ces comparaisons étaient un peu hasardeuses, et retenons surtout que la motivation n’était pas tant de proposer plus de clarté dans les transactions financières (DS se posant en médiateur impartial n’ayant parlé que pour résoudre des problèmes dont CIG avait connaissance mais préférait ignorer) que d’alimenter une guerre qui sert personnellement ses fins. Par la suite, sa vendetta s’est amplifiée, malgré les avancements en matière de contenus (qualifiés de “vitrine insignifiante masquant un jeu vide et bugué à l’extrême”), et sa voix portant plus fort à rallié des centaines de personnes relayant aujourd’hui, à tort ou à raison, de bonne ou mauvaise foi, les ragots erronés et déformés.

Chris Roberts et CIG ont observé un silence de convenance face à ce qu’il faut simplement ignorer. Porter plainte ou partir en contre-croisade aurait effectivement donné à Derek Smart une tribune et de très bonnes raisons pour défendre encore plus virulemment ses allégations. Une seule fois le grand patron s’est exprimé, afin d’expliquer le silence de CIG (accusé de se mettre des oeillères sur les problèmes importants), et déplorer qu’une telle ambiance se créée dans une communauté qu’ils voulaient conviviale, autour d’un sujet de passionnés :

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J’essaie de ne pas me mêler à tout ça. Je pense que les gens qui parlent du travail des autres devraient (…) se concentrer plus sur leur travail et peut-être que les gens l’apprécieront mieux. J’essaye de ne pas trop lui accorder d’attention, parce qu’il semble que plus les gens lui en accordent…je pense qu’en finalité le jeu parlera de lui-même ; son contenu parlera de lui-même. Il y a beaucoup de gens qui disent, “tu ne peux pas faire certaines choses”, je ne les écoute pas. En particulier, je veux dire : vous devez écouter les gens qui ont été capables de faire de belles choses et que vous respectez. Ici ça n’est clairement pas le cas.


Nous avons beaucoup de gens qui travaillent très dur, qui sont très passionnés, et qui font de leur mieux pour les donateurs. Peut-être que cela prend plus de temps que ce que les gens auraient voulu, mais je suis confiant du résultat malgré que les ambitions du jeu aient été étendues. Je suis certain que personne ne souhaite un jeu volontairement limité. Et la seule de ces personnes qui voudrait une telle chose est quelqu’un qui ne veut pas qu’un autre jeu soit meilleur que celui qu’il est en train de faire [NDR : Derek Smart et son jeu Line of Defense].


Je pense que le problème d’aujourd’hui avec internet est que les gens qui se prennent pour des guerriers du clavier ont un moyen de l’être [Grâce à Internet, sic] alors que ce n’était pas possible auparavant. Bien sûr, tout le monde aime le sensationalisme et jeter la première pierre sur n’importe qui. Je pense que le jeu parlera de lui même. Je sais que la majorité des gens veulent un bon jeu et rien de plus. En fin de compte, même si le jeu est en retard, mais qu’il est bien, c’est ce qui compte. Si c’est de la merde et que vous le balancez à la face du monde, ce sera une merde pour l’éternité.

Source : http://www.pcgamesn.com/what-chris-roberts-thinks-of-derek-smart

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L’affaire se calme, la communauté s’accorde sur l’attitude de Derek (Hormis quelques irréductibles à forte personnalité), souligne que certains points qu’il a soulevé, même s’ils étaient une mauvaise excuse, avaient un fondement, et tout se tasse jusqu’au tollé provoqué par The Escapist.

Avec l’aide d’un certain Derek Smart (aurais-je déjà vu ce nom quelque part…), le site prend position contre Star Citizen, alléguant à l’aide de “sources anonymes” une suite de scandales intérieurs, cherchant à prouver non plus directement que le jeu est une arnaque, mais que son processus est bancal et que son développement est vérolé par une ambiance toxique et destructrice (ce qui en fait une arnaque puisqu’il ne sortira jamais). Ils attaquent personnellement les grandes figures du jeu (tels CR et Sandi), et sèment un doute invérifiable puisqu’inavouable, que ce soit vrai ou faux. Chris Roberts se voit obligé de répondre, de se lever contre une affaire qui prends une ampleur sans précédent, et un caractère de plus en plus personnel.

Tout ça pour dire que discuter de certains points qui pèchent au cours du développement d’un jeu sous l’égide originelle de l’amateurisme, c’est parfaitement normal. Transformer ce qui pourrait être un calme débat en une guerre de communication montre à quel point les intérêts personnels ont ici bien plus de place qu’un quelconque altruisme -de toute évidence érigé en mauvaise excuse-. Derek Smart se pose comme le premier développeur indépendant de l’histoire, et l’affirme. Que quelque chose ait eu une meilleure tribune et un plus grand retentissement que tout ce qu’il a pu faire en tant que tel et au même statut auparavant semble lui donner suffisamment de boutons pour qu’il estime que personne n’ait le droit de faire mieux que lui. Aujourd’hui, l’influence de cette époque se fait ressentir à divers degrés.

Je fais un court aparté pour justifier le fait que cet historique sur l’affaire Derek Smart ait un caractère assez partial. Au vu et au su de toutes les informations dont nous disposons sur le sujet -étant donné ce que nous en savons, que ce soit au regard des critiques soulevées ou de notre capacité à les démentir-, il est assez évident que le personnage est à placer dans la catégorie des personnes “de mauvaise foi” (cf plus bas) ; et je ne suis pas du genre à appeler un chat un chien, ou un “animal à fourrure” juste pour éviter de le caractériser tel qu’il est. Il est possible de le voir comme un chevalier d’une vérité que nous refusons de discerner, mais je me demande parfois où sont réellement les borgnes, les aveugles et les myopes.

Le problème au regard de la situation actuelle.

Replaçons ainsi le problème assez difficile à caractériser (puisqu’il n’est pas une réalité pour tout le monde), qui provoque les remous autour du jeu. Malgré un avancement clair en matière de contenu, la mise à disposition d’une Alpha à un stade encore embryonnaire -là où beaucoup d’autres développements n’oseraient même pas le faire (et il faut croire que c’est la meilleure stratégie, quand on voit des “joueurs” moquer un manque de stabilité, tout certains qu’ils sont d’évoluer dans le jeu final)-, il est récurrent de voir des gens douter encore suffisamment de la finalité du jeu pour dénigrer l’entièreté du projet sans considération de son état actuel.

La faveur au bashing et au dénigrement s’explique de manière assez simple : les apparences. Les plus grandes erreurs de jugement se font sur la mécompréhension, la hâte à juger, le peu d’intérêt à prendre en compte tous les éléments du problème. Il y a également et selon moi une part de personnalité qui rentre en compte : être à contre-courant (et pourtant suivre une tendance populaire), c’est tellement gratifiant. Les détracteurs de Star Citizen peuvent ainsi se classer en trois grandes catégories :

  • Les complotistes : Des esprits se réclamant forts, qui se délectent dans l’impression d’être uniques parce “qu’ils ne font pas comme tout le monde”, parce que pour eux l’arbre cache la forêt ; ils prendront tout ce qui pourra légitimer leur fièvre de défenseurs de la vérité, et fermeront les yeux sur ce qui pourrait leur prouver qu’ils ont tort, puisqu’ils estiment que c’est construit pour leurrer les faibles d’esprits.
  • Les gens de mauvaise foi : Ils savent très bien que la finalité d’SC est une certitude, mais leur besoin de montrer qu’ils existent leur donne une raison suffisante pour piétiner ce que d’autres mettent tant d’énergie et de coeur à créer. Les confronter leur donne, plus qu’aux complotistes, un plaisir plus grand encore ; le “notice me senpai” du pauvre.
  • Les suiveurs : Les vrais faibles d’esprits. Ceux qui crachent sur le jeu parce qu’ils ont vu ça et là que d’autres le font ; parce qu’en apparence ils ont toutes les raisons de le faire ; parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de chercher à voir s’ils avaient raison de le faire.

Tout ceci en sachant qu’affirmer quelque chose et se faire prouver que l’on a tort, c’est impensable sur Internet, et vous obtenez un poison sans antidote. La plus grande satisfaction que j’aurais, c’est sentir le silence dépité de tout ceux à qui la suite du projet aura prouvé cette faute de goût ; je ne peux qu’espérer qu’ils ne seront pas assez virulents pour que leurs actions déteignent sur le déroulement du développement, le principal problème qu’ils pourraient causer.

Parce qu’au-delà des actions intentées par certains pour déstabiliser concrètement le développement du jeu, puis être après les premiers à dire qu’ils avaient raison de le faire, alors qu’ils sont à l’origine même des cafouillages (on va pas se mentir, créer un climat délétère puis après le dénoncer, c’est comme chier dans le jardin du voisin pour après se plaindre de l’odeur), il y a la “réputation implicite”. Se plaindre, c’est le lot commun de ceux qui ont besoin de donner un sens et de la force à leur convictions ; le problème étant plutôt ceux qui entendent plus les plaintes que les éloges : ils en deviennent convaincus par procuration, et se mettent à également véhiculer les mêmes idées que leurs prédécesseurs, sans aucune considération d’une possible évolution de la situation, ou simplement de chercher à savoir si de telles allégations sont fondées.

Ces “apparences” donc, sources de tout les errements, quelles sont-elles ? Démesure du projet, achats de vaisseaux à partir d’argent réel, sensations de surplace, report de dates de parution…elles sont nombreuses et ont pourtant toutes une explication. Leur ensemble constitue ainsi une myriades de ces preuves avancées par les détracteurs pour expliquer le simple fait que le jeu ne sorte jamais, voire n’existe tout simplement pas, sauf dans l’esprit enfiévré de ceux qui voueraient au projet une sorte d’obédience mystique (à savoir où sont les fanatiques, dans l’histoire). Et pourtant, et comme partout, il suffit simplement de gratter la surface sans se fier à tout ce que l’on entends pour qu’apparaissent les explications logiques et rationnelles.

Je ne vous apprendrai rien en vous parlant de cette fameuse “réputation implicite” (“l’identité numérique”), celle que l’on maîtrise à un certain degré, jusqu’à ce que tout nous échappe et prenne une ampleur imméritée, avec fort peu d’espoirs de retour. La chose est typique à Internet, particulièrement prononcée, et a des relents peu ragoûtants de politique dans un milieu qui s’affirme pourtant comme la tribune première de la liberté d’expression. Mais c’est là un grand débat qu’il ne m’appartient pas de traiter céans (vous le sentez mon propos moyenâgeux, VOUS LE SENTEZ ?). Je préfère pour l’instant rappeler que c’est ce genre de phénomènes qui ont amené des gens à se suicider après avoir été humiliés sur Internet, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Bien que le parallèle soit un peu extrême, il me permet de souligner à quel point des internautes peuvent relayer des choses qui les dépassent, simplement parce qu’ils surfent sur une tendance, sans aucune conscience des possibles conséquences.

La réputation implicite que récolte Star Citizen est assez claire, lorsque l’on quitte les forums spécialisés (où la tendance s’invite pourtant parfois) pour s’aventurer sur ceux qui abordent brièvement le sujet. Ainsi, en surfant à droite et à gauche, j’ai appris que j’étais un idiot, un fanatique, un idéaliste aveuglé, fauché, que j’avais vendu ma maison et mes gosses, que j’étais un pigeon caractérisé, et abusé par la plus grosse arnaque du siècle, sous couverture d’un financement participatif. D’un certain point de vue, c’est à dire celui selon lequel SC est bien un immense hoax savamment élaboré, je serais prêt à le croire. Mais étant donné que cette argumentation n’est pas délivrée par des parangons de vertu et des journalistes à la réputation certaine, il me semble assez simple de prouver l’inverse. Et c’est ce pourquoi je me tanne à écrire cette série, non ?

Capture 5

Conclusion

Derek Smart et sa croisade ont été le terreau des mauvaises herbes qui parsèment aujourd’hui le développement de Star Citizen. Si les questions soulevées, à savoir une inquiétude quant au financement (ou plus généralement à l’aspect financier du jeu) et à l’avenir d’un jeu en apparence trop ambitieux avaient un fondement à l’époque où elles furent posées, elles entretiennent aujourd’hui une défiance caractérisée que sa complexité apparente [du jeu] n’aide pas à écoper. Beaucoup de barrières et de préjugés se dressent entre les néophytes et une totale compréhension de ce qu’est Star Citizen, et il est ainsi déplorable de lire les commentaires dans certaines actualités hors SC.fr, même s’il est certain que la finalité du jeu fera taire tout ce beau monde.

Ce troisième article (que j’aurais voulu être le deuxième, histoire de ne pas faire trop traîner les choses) est terminé. Pour résumer, nous avons donc introduit le sujet, légitimé le droit de parler du sujet, puis expliqué d’où provenaient les remarques vilipendant Star Citizen. Il est temps de prouver en quoi toutes ces histoires ne devraient pas exister, en quoi Star Citizen a un avenir radieux que ces personnes mal intentionnées ne pourront plus dénigrer d’ici quelques temps.

Bonne soirée à tous, et gardez la tête dans les étoiles ! (N’écoutez pas les méchants)

La rédaction qui sait que vous l’aimez elle aussi. Beusou.

Bonus : Les coulisses de la RédacTeam/TradTeam

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Rappel du sommaire :

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