UN BIEN GROS BÉBÉ…
Ce mois-ci, c’est un sacré morceau qui est tombé après plusieurs mois d’un travail acharné de bon nombres de membres de notre petite équipe : le précis de langage Xi’an à l’attention des diplomates.
Ce document anglais de 130 pages composé d’une trentaine de pages de dictionnaire et d’une centaine de pages de grammaire et de règles lexicales est un véritable bijou pour quiconque souhaite s’intéresser à la langue et à la culture de cette race extraterrestre. Le vocabulaire seul avait été publié plusieurs mois plus tôt, mais la partie la plus conséquente, elle, résistait toujours.
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de prendre connaissance de ce petit bijou, ne tardez plus !
Il est trouvable en cliquant sur la bannière plus bas. Vous pouvez également aller sur Spectrum afin de nous y soutenir !
BAR CITIZEN MONTPELLIER
Le cinquième Bar Citizen de cette année se déroulera à Montpellier, juste après la GamesCom !
Comme vous pouvez le constater vous-même, nous continuons donc d’explorer le plus de villes françaises possible, et porterons donc le nombre de ces événements à 7 pour 2018 ! C’est à dire un de plus qu’initialement prévu, mais pourquoi brider notre plaisir alors que la demande d’événements similaires est de plus en plus élevée.
Quand : samedi 1er septembre 2018, de 16h à 1h du matin
Où : Meltdown Montpellier – 60 bis Avenue du Pont Juvénal – 34000 Montpellier
Quoi : comme toujours, nous organiserons une tombola sur place, avec des t-shirt Discord, des consommations généreusement offertes par le Meltdown et des goodies Star Citizen à gagner…
Stream : comme lors des précédentes éditions, vous pourrez suivre un streaming de l’événement en direct sur Twitch.
Transport : besoin de vous arranger pour un transport ? Vous avez des places libres dans votre voiture ? Nous avons un événement Facebook ainsi qu’un salon Discord dédié pour vous arranger entre Citoyens !
Pensons à l’impact carbone des Bar Citizen !
TRANCHE DE VIE : OPUS 3 – LOMELINDE
Le 25 octobre 2012.
C’est le jour où j’ai découvert Star Citizen. J’ai découvert Kickstarter le même jour d’ailleurs, par un article de presse si je me souviens bien. Intriguée par cette nouveauté du « financement participatif » je me baladais sur ce site en découvrant les quelques projets qui s’y trouvaient. Il ne m’a pas fallu longtemps pour atterrir sur la section « Jeux ». Et ce titre m’a fait de l’œil. « Star Citizen ». J’étais dans une période science-fiction à l’époque, j’avais joué pas si longtemps auparavant au dernier Mass Effect… Et Star Citizen, ça avait l’air d’être un projet de jeu dans une ambiance de science-fiction. Ça me parlait, il n’y avait pas tant de jeux de SF que ça à l’époque. J’ai cliqué.
Il m’a fallu environ 30 secondes pour comprendre que le porteur du projet était le papa de Freelancer – jeu sorti en 2003 et que j’avais terminé deux ou trois fois à l’époque – et que Star Citizen avait pour objectif d’être son digne successeur. D’être ce que Freelancer ne pouvait pas être en 2003 faute de l’existence des technologies appropriées. La cinématique d’introduction du projet était magnifique. Quand je la regarde aujourd’hui je la trouve datée. Elle est le témoin de l’ambition du jeu : être à la pointe, être innovant, être ambitieux, que ce soit graphiquement, ou en terme de mécanismes et de profondeur de jeu.
Mais à l’époque, j’avais juste ça : quelques images pré-rendues dans le moteur de jeu, et une promesse. La promesse d’un jeu PC où chacun pourrait vivre la vie qu’il souhaitait, dans l’espace, avec des amis, ensemble dans un même vaisseau. Tout à coup, mes rêves de gamine où je m’imaginais aux commandes du Faucon Millenium avec un coéquipier, vivant des aventures incroyables dans l’espace devenaient accessibles ! (Ouais je ne rêvais pas tellement d’être une princesse quand j’étais petite). J’ai donc fait mes premiers pas sur Kickstarter et sur Star Citizen ce jour-là, en participant à hauteur du pack de base le moins cher : le Digital Scout. Le jeu, un petit vaisseau, quelques crédits, un accès à l’Alpha et à la Bêta du jeu pour 35 dollars.
Moins d’un an plus tard, j’avais transformé mon Aurora en Freelancer (qui était ma cible d’origine, mais je n’avais pas les moyens au moment du Kickstarter de me le payer) et j’étais à la Gamescom à Cologne, chez un membre allemand de mon organisation, pour le premier événement de CIG où ils nous ont présenté le module Hangar. J’ai pu me balader dans mon hangar et découvrir les premiers vaisseaux modélisés. On ne pouvait même pas entrer dedans à l’époque, mais quelque chose se concrétisait enfin, le jeu devenait tangible.
J’ai ensuite suivi le développement de plus loin pendant quelque temps, j’étais pas mal occupée par la vraie vie et il faut bien dire qu’après avoir passé quelques heures à contempler son vaisseau le sentiment de nouveauté commençait à s’estomper un peu. Un Aurora LX s’est quand même ajouté à ma flotte, suivi d’un Avenger (que l’on m’a offert), quelques poissons pour l’aquarium de mon hangar… Peu à peu les objectifs de financement étaient atteints les uns après les autres et mon compte s’étoffait de récompenses virtuelles futures sans que j’aie à lever le petit doigt.
L’arrivée du module Arena Commander a fait momentanément revenir l’intérêt pour le jeu, mais la limite des capacités de mon PC se faisait sentir. Je streamais un peu à l’époque, mais en anglais. Du Star Citizen, mais aussi Elite Dangerous, d’autres jeux… Et puis j’ai déménagé. Je suis passée d’une connexion à la fibre optique à du VDSL qui avait un débit tellement mauvais que j’avais du mal à regarder une vidéo YouTube en 360p… Fatalement cela a mis un coup d’arrêt au stream et à ma présence sur internet pendant un moment. Quasiment un an. J’ai peu suivi le développement du jeu à cette période, jusqu’à ce que l’installation de la fibre optique soit effectuée dans mon immeuble. Avec la perspective d’un retour d’internet, la motivation pour le jeu est revenue et j’ai entendu parler de cet événement organisé à Paris en octobre 2016 pour visionner la présentation de la CitizenCon à l’Ecole 42. J’avais rejoint une nouvelle organisation francophone (la première était internationale) et certains membres – dont un certain Fulgrim – comptaient s’y rendre. Me disant que cela serait quand même plus sympathique de regarder la présentation à plusieurs que toute seule chez moi, j’y suis allée.
C’est là que j’ai rencontré la TradTeam. Pour être honnête, je n’en avais jamais entendu parler auparavant. Je faisais partie de ceux qui prenaient les informations directement depuis le site de CIG, sans avoir besoin de traduction. Silkinael m’a confié a posteriori qu’il ne se souvenait absolument pas de m’avoir rencontrée ce soir-là, mais ce n’est pas étonnant. Timide comme pas deux je n’avais pas été plus loin qu’un petit bonjour à l’équipe et étais restée collée à mes comparses d’organisation toute la soirée.
Néanmoins, l’existence de cette équipe est restée dans un coin de mon esprit pendant un moment. J’avais toujours aimé traduire et cela faisait un moment que je n’avais pas eu l’occasion de me confronter à un texte à traduire en français. La perspective de m’y remettre pour couvrir un sujet qui me passionnait avait un attrait certain. J’ai pris la peine de m’intéresser un peu plus à la communauté francophone et j’ai fini par sauter le pas et poser ma candidature sur le site de Star Citizen Traduction. J’ai passé le test d’entrée et ai été intégrée à l’équipe en tant que traductrice et relectrice.
J’ai vite compris que j’étais tombée sur une bande de fous, mais des fous très gentils. Traduire les textes (de lore particulièrement) était un vrai plaisir et je me suis pas mal investie dans l’équipe, jusqu’à être élue au poste de coordinateur. En parallèle j’avais repris le stream, sur Star Citizen évidemment mais aussi sur une variété d’autres jeux. Depuis, je poursuis mon œuvre au sein de l’équipe dans la mesure de mon temps disponible qui se partage entre mon travail, le stream et la traduction. Avec parfois des mélanges, comme le concept du TradStream – traduire un texte tout en streamant – et depuis peu les TradLive : la même chose mais en traduisant une vidéo. L’envie de mieux faire, de faire plus, est tout le temps présente, motrice mais également source d’insatisfaction permanente. Si les journées faisaient 48h, je saurais les occuper !
Star Citizen a pris une part croissante dans ma vie depuis 2012. Jamais je ne m’étais autant investie dans un projet auparavant. Peut-être n’en avais-je jamais trouvé un qui me passionnait autant, tout simplement. Ou peut-être est-ce la communauté de ce jeu, particulièrement mature et accueillante, qui m’a permis de trouver mes marques, d’aider à la hauteur de mes moyens et de dépasser un peu ma timidité. C’est très certainement un peu des deux. J’ai fait de très belles rencontres, créé des amitiés, appris énormément et produit du contenu pour que d’autres personnes que moi-même en profitent. Je ne suis pas prête de m’arrêter là et j’espère pouvoir continuer à sévir encore longtemps ! Même si le jeu venait à ne pas sortir, pour tout ce qu’il m’a apporté je ne regretterai jamais d’avoir cliqué, ce jour d’octobre 2012.
– Lomelinde
Source de cet article – TradTeam 2018