Les marques de politesse

Lors de la CitizenCon 2947, un document de plus d’une centaine de pages a été dévoilé au public : le Précis de langage Xi’an à l’attention des diplomates. Traduit ensuite en français pour vous par nos soins, accompagné d’un dictionnaire (également traduit), la langue possède un vocabulaire qui s’étend régulièrement via des mises à jour sur Spectrum.

Mais, afin de rendre à peu près accessible la langue aux moins acharnés d’entre vous, nous allons essayer d’en décortiquer les mécaniques de base. Pour les personnes que cela peut intéresser parmi vous, n’hésitez pas à aller consulter le précis.

Aujourd’hui : les marques de politesse.

Les Xi’an sont un peuple poli. Très poli. Extrêmement poli. Similaires à la Chine impériale et au Japon féodal en ce sens, l’étiquette a une importance sans pareille. Et c’est bien quelque chose qui se retrouve dans leur langue.

Sachez tout d’abord qu’il n’existe que 9 verbes en Xi’an. Mais que ces derniers sont modifiés dans tous les sens possibles et imaginables grâce à d’innombrables PCV (Particules de Clarification Verbales, qui seront le sujet du chapitre VI) et par la forme verbale, qui correspond au niveau de langage. En français, nous en avons trois : le familier, le courant et le soutenu. 

En langue Xi’an, il n’en existe pas moins de six : l’impérial, le révérencieux, le laudatif, le neutre poli, le familier et le péjoratif.

Posez votre ventoline, nous allons tranquillement détailler leurs fonctions. Pour avoir le détail des tableaux de conjugaison, référez-vous au précis.

Il faut également savoir qu’être trop poli ou trop décontracté est aussi mauvais. L’équilibre est important à avoir, et c’est quelque chose qui n’est pas facile à trouver. Mais accrochez-vous, et tout ira bien.

La forme impériale n’est réservée que lorsque l’on parle d’une seule personne. Il est le seul. Il est unique. The Senti- tousse L’Empereur. C’est pour que vous compreniez à quel point il est respecté dans le SaoXy’an.

Petite précision politique au passage : il y a eu plusieurs dynasties impériales chez les Xi’an. L’actuelle est la dynastie Kray, ou Kr.ē (deux façons de l’écrire, une en Standard UEE et une autre en SRX pour des raisons historiques de mauvaise compréhension de leur langue). Et non, aucun Palpatine en vue, si ça peut vous rassurer.

Les formes révérencieuse et neutre poli sont celles que vous allez le plus employer. Le mode révérencieux exprime le respect pour la personne à qui l’on s’adresse ou le sujet dont on parle. Dans les discours publics, les écrits officiels et ce genre de choses, c’est une forme très utilisée. Cependant, les conversation plus classiques ont tendance à commencer en forme révérencieuse, puis neutre poli, pour se terminer en révérencieux. Tenir une conversation complète dans cette forme, même chez les diplomates, est considéré comme suspect et lèche-bottes. Imaginez que quelqu’un vous parle toujours en vous montrant des marques de respect excessives : vous ne trouveriez pas ça louche, vous ?

La forme laudative, comme son nom l’indique, est faite pour louer la chose dont on parle. Quand un Xi’an utilise cette forme, c’est très clairement qu’il est impressionné par le sujet abordé, ou bien qu’il est d’une grande importance. Et venant d’un Xi’an, les Poker Face de Star Citizen, exprimer une émotion quelconque est rare. Très rare. Alors faites attention de quoi on parle. Et si c’est de vous, estimez-vous flattés.

La forme familière est à mettre en lien avec les pronoms du Dialecte de Service. Le Service militaire dure 30 ans chez les Xi’an, est obligatoire, et est la marque du passage à l’âge adulte. Comme chez nous, les militaires sont très proches, et le fait de combattre aux côtés des autres dans des situations de vie ou de mort crée des liens inhabituels chez les Xi’an, également représentés dans leur façon de parler, considérée comme plus vulgaire. C’est pour cette raison que, si jamais vous entendez un Xi’an parler le Dialecte de Service, c’est mauvais signe pour son interlocuteur.

La forme familière, elle, est à éviter absolument en tant que néophyte. Elle est réservée aux amis proches, aux collègues ou aux membres de la même famille. Sachez la reconnaître, mais ne l’employez pas. Si un Xi’an vit dans les 300 ans, qu’il fait 30 ans de service militaire, alors, de notre point de vue d’humain, une véritable amitié prendra du temps à se nouer, et d’ici-là, vous aurez largement eu le temps d’apprendre à maîtriser le Xi’an.

Sachez reconnaître les formes péjorative comme familière, mais ne les utilisez pas. Pas en tant que débutant en tout cas. La plupart du temps, ce sont des insultes, avec des sons en r-. Il existe d’autres façons d’utiliser le péjoratif, notamment pour s’excuser (souvent en s’auto-flagellant, d’où l’utilisation du péjoratif), mais, pour votre propre bien, ne l’utilisez jamais.

Petite précision linguistique utile : quand on vous dit de ne pas être trop révérencieux avec les Xi’an, c’est également pour d’autres raisons. “Merci” se dit chō’a. “Très” ou “beaucoup” se dit ha” (nous le verrons notamment dans le chapitre VI). Maintenant, dire chō’a ha” est une énorme insulte chez les Xi’an, parce que vous insistez sur le fait que la personne vous demande des remerciements en disant cela. Et dans une société aussi à cheval sur l’étiquette, c’est le mal. Et le mal, c’est pas bien.

Voilà pour ce second chapitre ! La prochaine fois, nous étudierons la construction de phrase, la nature des mots et l’absence de pluriel la plupart du temps.

À bientôt pour un nouveau chapitre du G2X Xi’an !

Article relu par R2B et Hotaru

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