Conception du RSI Orion

 

 

LES PREMIERS DESSINS CONCEPTUELS DU RSI ORION

 

La plateforme de minage RSI Orion a été conçue par George Hull, également à l’origine du Reclaimer l’an dernier. Son apparence unique fut perfectionnée au cours de sa conceptualisation; voici les dessins sur lesquels il est basé.

 

 

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/engineering/14534-RSI-Orion-Concept-Vault

Travail en cours : le Gladiator

 

Habituellement accompagné par quelques Hornet, le Gladiator est connu pour son potentiel de bombardement destructeur. Nous allons maintenant regarder en détails comment la version civile de ce vaisseau historique, qui propose aux pilotes de faire le choix entre un peu d’espace de chargement ou de quoi déchaîner leur colère sur leur proie, est née.

Cet article est apparu initialement dans le douzième numéro de la deuxième série du magazine Jump Point.

 

 

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14521-WIP-Gladiator

L’équipe éditoriale de StarCitizen.fr recrute !

Nouvelle année, nouvelle campagne de recrutement ! L’équipe de StarCitizen.fr recherche activement des personnes motivées et compétentes pour regonfler les rangs de ses équipes de rédaction et de traduction.

 

Pourquoi recruter ?

Vous l’aurez peut-être remarqué, mais le staff de SCFR accuse une certaine baisse de régime ces dernières semaines. Le wiki est en pause, les fictions délaissées au profit des articles sur le développement s’accumulent et nous ne traduisons que trop rarement les interventions des développeurs sur RSI… nous avons donc besoin de votre aide pour que la communauté francophone puisse continuer à suivre l’actualité du jeu, connaître l’Univers sur le bout des doigts et découvrir en français les créations de toutes parts !

Nous recherchons donc des personnes motivées, compétentes et surtout disponibles. Nous n’exigerons pas des membres de l’équipe de sacrifier leur vie privée/familiale/professionnelle au profit de leur travail bénévole sur SCFR, ne vous en faites pas. Il serait cependant appréciable de pouvoir compter sur votre présence ;)

 

Quel est le rôle des rédacteurs ?

Ils rédigent des articles divers et variés sur la communauté de Star Citizen en général, voire sur les créations des membres de la communauté de SCFR. Ils travaillent également sur l’Encyclopédie du site, pour laquelle ils rédigent leurs propres textes.

 

Quel est le rôle des traducteurs ?

Ils traduisent les articles postés sur RSI, que ce soit les fictions ou les billets qui renseignent sur l’avancée du développement. Il leur arrive également de traduire certaines interventions des développeurs sur le forum, voire des interviews réalisées sur d’autres sites.

 

Quelles sont les pré-requis et compétences pour être rédactrice/rédacteur ?

  1. Avoir un minimum de 70 messages. Cela peut paraître un peu exagéré, mais c’est la marque d’une implication sur le forum, et dans la vie du forum en général. L’idée est d’éviter la fébrilité des petits nouveaux, qui manifestent assez de motivation pour candidater, mais qui disparaissent dans les montagnes et se font ermites une fois l’équipe intégrée.
  2. Avoir un niveau de français correct, sinon très bon, ou la volonté manifeste de progresser dans ce domaine. Vous en conviendrez, les fot d aurtograf c pa bo ; alors dans le but de vous proposer des articles de qualité, exempts le plus possible de plaies disgracieuses, c’est une condition sine qua non. Sachant que le “niveau de français” ne concerne pas que l’orthographe, mais aussi la syntaxe, la conjugaison, le style et la sophistication.
  3. Être majeur, ou avoir manifesté une maturité visible. Il y a des mineurs très motivés sur ce forum, me direz-vous. Certes, mais faire partie de quelque chose un tant soit peu important nécessite une maturité que ne présente que de très rares personnes mineures (ce sera jugé au cas par cas au recrutement). Parlant d’expérience, je peux attester de l’impasse où cela a pu nous mener dans certains cas.
  4. Un dernier point pour dire qu’une expérience ou une formation extérieure dans les domaines journalistiques et/ou rédactionnels, sous quelque forme que ce soit, est un plus apprécié.

 

Quelles sont les compétences requises pour être traductrice/traducteur ?

Un certain niveau en anglais est bien évidemment attendu, mais les traducteurs doivent aussi savoir écrire correctement en français. Les relectures étant obligatoires avant toute publication, il faut donc savoir repérer les erreurs de traduction et les erreurs de grammaire/orthographe françaises.

 

Je veux rejoindre l’équipe des rédacteurs !

Envoyez votre CV et votre lettre de motivation un MP de motivation à Lumelame ou Duboismarneus en indiquant en objet “Candidature : rédaction”. Pour plus d’infos récentes sur la rédaction et son fonctionnement, consultez cet article.

 

Je veux rejoindre l’équipe des traducteurs !

Comme tu le sais peut-être déjà, et sinon cela sera une grande nouvelle pour toi, l’équipe de traducteurs s’est séparée du site pour voler de ses propres ailes et mieux servir les communautés !
Pour rejoindre ceux qui se sont auto proclamés TradTeam, rien de plus simple : rends-toi sur leur plate-forme et remplis le formulaire de candidature ! Ça se passe ICI !

 

Si vous pensez correspondre aux profils recherchés, n’hésitez pas : engagez-vous rejoignez-nous !

sivouplaît

Guide Galactique : escadron 214, escadrille Bravo

L’escadron 214 est une unité équipée de différents vaisseaux spatiaux (en termes techniques, il s’agit d’un « applicateur de force multi-niveau ») de l’Empire Unifié de la Terre. Il fut formellement activé en 2675 dans le cadre de l’expansion militaire engendrée par le projet Far Star (« Étoile Lointaine »). Au cours de ses 270 années d’existence, le 214ème a volé de succès en succès. L’escadron est tout particulièrement connu pour ses sept membres ayant obtenu la médaille de la valeur impériale ainsi que pour sa réussite dans les missions de bombardement à courte portée, et s’est constitué au cours de sa longue histoire un tableau de chasse comptant la destruction d’un cuirassé majeur, de quatre cuirassés standards, de neuf « têtes plates » et d’innombrables chasseurs de moindre dimension. Le 214ème s’est aussi attiré, à l’occasion, les faveurs de la propagande. «Douze en approche », une holovid de recrutement, relate l’assaut général contre un vaisseau de débarquement Harvester (« Moissonneur »).

L’origine du nom de guerre de l’escadron est entouré d’une certaine confusion. Les membres actuels des Corbeaux Noirs et leurs admirateurs prétendent qu’il s’agit-là d’une allusion à l’intelligence de l’escadron ainsi qu’à sa propension à rechercher la vengeance (les corbeaux terriens, désormais présents sur plus d’une douzaine de mondes, peuvent se souvenir pendant des années du visage d’un humain qui leur a cherché noise et aller l’attaquer). Les historiens clament quant à eux que la vérité est un tantinet moins glorieuse. L’escadron s’attira tout d’abord le nom de « Vantards de Branton », une allusion moqueuse à leur façon peu discrète d’exprimer leur fierté après avoir été les premiers à obtenir un score parfait au cours d’une simulation classée « Difficile + » de bombardement sous les ordres de leur premier commandant, le Capitaine Charlotte Branton. Agacés par les fanfaronnades de l’escadron, les équipes au sol se mirent à peindre des oiseaux noirs sur leurs vaisseaux pour manifester leur dédain pour les ‘croassements constants’ du 214. Lorsqu’il fut temps pour l’escadron 214 d’entrer en action, ils étaient devenus les Corbeaux Noirs.

 

Escadrille Bravo

Les récents exploits de l’escadrille Bravo lors du raid de Virgil sont à présent si connus que lorsqu’il est fait mention des Corbeaux Noirs, c’est presque toujours pour désigner cette prestigieuse unité de bombardiers. Depuis les tout premiers entraînements, l’escadrille Bravo a occupé la première place dans les états de service de l’escadron 214, et a regroupé dès l’origine tous les bombardiers d’élite de l’unité. Les équipes au sol et les ingénieurs de l’escadrille Bravo ont des états de service irréprochables, et seuls les as et canonniers confirmés sont assignés à cette unité.

Bravo fit parler d’elle à partir de 2681 et des offensives Vanduul. Après avoir combattu l’invasion de la horde depuis Orion jusqu’à Tiber, leurs Gladiator ne s’accordèrent aucun répit et s’improvisèrent vaisseaux de sauvetage jusque dans les toutes dernières minutes de l’évacuation de Tiber. Depuis lors, les ‘oiseaux assoiffés de sang’ ont été maintes fois déployés sur le front pour contrer des mouvements suspects de clans Vanduul.

 

L’attaque

Le lieu : système Vega, à proximité du très lourdement défendu point de saut pour Virgil. Le matin du 9 août 2932, un groupe de bataille de l’UEE de passage se mit en alerte. Après douze heures éprouvantes où les canons se tinrent prêts à faire feu, l’ordre de retour à la normale fut donné. À bord de l’UEEN Typhon, qui accueillait provisoirement l’escadrille Bravo du 214ème, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre : l’antique réseau satellite d’alerte de Virgil venait de relayer un signal de détresse quelque part dans le système. L’amiral Bonds avait demandé la permission de faire passer sa force jusqu’à Virgil pour voir de quoi il retournait, mais s’était vu ordonner par le Haut Commandement de renoncer à toute investigation. Des balayages à distance estimaient à 55% la probabilité de présence d’un clan Vanduul à proximité du système, et il était hors de question de risquer des hommes ou du matériel pour mener une enquête dans un système inhabité depuis un siècle.

L’ambiance à bord était pesante. Ils étaient en présence d’une balise de détresse militaire au cœur du théâtre de l’une des plus sanglantes défaites de l’Empire. Dans le meilleur des cas, jugeaient-ils, le commandement était en train d’abandonner un de leurs compagnons à la mort, et au pire, ils étaient en train de laisser passer une occasion de régler un vieux compte avec les Vanduul. « Nous n’oublierons jamais », écrivit le chef d’escadrille Tam Thackston dans un message à retardement à destination de son officier supérieur, tandis que ses équipiers tombèrent tous d’accord pour rompre les rangs et risquer la cour martiale pour aller porter secours à ceux qui en avaient besoin.

Optant pour un équipement à basse émission, les six Gladiator de l’escadrille Bravo décollèrent en respectant un silence comm total (et avec la complicité probable de l’officier de pont du Typhon). Trois d’entre eux emportaient leur charge habituelle de torpilles, tandis que les trois autres étaient configurés avec des autodocs et d’autres équipements de sauvetage. Ils s’attendaient à de la résistance au moment de passer devant les stations radar et les balises de détection de l’UEE, mais reçurent à la place les encouragements de leurs compagnons stellaires, qui leur souhaitèrent bonne chance. L’unité effectua un saut à faible flash vers Virgil, et une fois de l’autre côté, Bravo triangula le signal et détermina qu’il provenait de la surface de la planète la plus proche du soleil.

Thackston opta pour une plus grande consommation de carburant et fit un détour, plutôt que de filer tout droit sur la planète et de prendre le risque de révéler l’emplacement du point de saut aux Vanduul. Hélas, sa prudence leur coûta cher : le plan de vol rallongé les mena droit sur une patrouille ennemie. Une bataille s’ensuivit, au cours de laquelle les Gladiator tentèrent d’éliminer un quatuor de Scythe accompagnés d’un vaisseau de commandement et de communication avant qu’ils ne puissent prévenir des renforts. L’affrontement cessa très vite, mais à quel prix : Bravo 3 avait été percuté par une lame dans le feu de l’action, ce qui avait provoqué la mort du canonnier Paul Ransom et mis son vaisseau hors service. Le pilote survivant effectua une SEV compliquée puis grimpa à bord de Bravo 5, un des vaisseaux équipés pour le sauvetage.

Une fois débarrassés des Vanduul, les Gladiator restants approchèrent de la zone équatoriale de la planète, là où semblait se situer la balise désormais muette. Le vaisseau du chef d’escadrille se posa près de la source tandis que les autres vaisseaux improvisèrent une patrouille de combat. Là, il découvrit le fuselage carbonisé d’un vaisseau de longue portée Wildcat perdu depuis bien longtemps, dans une clairière où son impact avait abattu plusieurs arbres géants de Virgil. En examinant l’épave, Thackston découvrit deux squelettes humains, dont un vêtu d’une combinaison de vol en lambeaux, et qui portaient tous les deux des écussons des Corbeaux Noirs. En cherchant un peu plus, il tomba sur la source du signal : l’enregistreur de la boîte noire du Wildcat, qui avait semble-t-il été réactivé récemment par la foudre.

Thackston enterra précipitamment les corps, après en avoir retiré les plaques d’identification pour qu’elles puissent être renvoyées à Kilian, puis décolla et fila rejoindre son escadrille, non sans avoir préalablement pris soin d’embarquer l’enregistreur sur son Gladiator. Persuadés d’avoir à jamais entaché l’honneur de leur escadron, ils rentrèrent au bercail convaincus qu’ils allaient être retirés du service à cause de leur insubordination, mais découvrirent à leur arrivée que l’opinion publique s’était impitoyablement retournée contre le commandement de la Navy dès que la nouvelle de la découverte de la balise s’était répandue. La mise à sac de Virgil restait un point douloureux dans la mémoire humaine, et les pilotes de l’escadrille Bravo furent salués comme d’incroyables héros pour avoir aidé à mettre un point final à cette facette d’un jour sombre de l’histoire, et pour avoir révélé le destin hors du commun de leurs camarades tombés au champ d’honneur : le Wilcat et son équipage avaient connu une fin courageuse en choisissant de rester en arrière pour couvrir l’évacuation désespérée des dernières heures de Virgil. Ensemble, ils constituent deux raisons supplémentaires qui autorisent les Corbeaux Noirs de l’escadron 214 à croasser haut et fort.

 

 

Traduit de l’anglais par Baron_Noir, relecture par Hotaru. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14436-Galactic-Guide-Squad-214-Bravo-Flight

Kaizen : Révolution dans la reconstruction

DÉBUT DE TRANSMISSION

Bonjour tout le monde. Je m’appelle Aaron Schere et vous êtes dans Kaizen, votre guide des nouvelles sur l’économie et les affaires qui touchent le Citoyen moderne. Je suis très excité à propos de l’émission d’aujourd’hui – nous allons parler avec Livia Haskel de BiotiCorp qui qui a récemment enflammé le spectrum avec la présentation de leur nouvelle technologie révolutionnaire. Mais tout d’abord, j’ai quelques conseils rapides pour vous. Voici notre analyse.

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Aucun résultat spécifique ou profit n’est garanti par Schere, Kaizen ou Farnes Media Partners. Avant de prendre une décision sur la base d’informations contenues dans cette émission, il vous est fortement recommandé de consulter votre propre conseiller en finances ou investissements.

Système Odin
Un désaccord entre la guilde des marchands et la station Raleigh a dégénéré, forçant la Guilde à suspendre temporairement leur contrat de vente et de transport avec la base et, par extension, l’activité des sociétés qui exploitent les installations. Bien qu’une grande partie des débris sont ramassés par des opérateurs non-affiliés à la Guilde, beaucoup espèrent que les négociations à huis clos apporteront rapidement une solution à l’amiable.

Système Banshee
Ceux qui cherchent à transporter des ressources de Lorona auront sans doute remarqué un manque d’activités suspectes. Kaizen vient d’apprendre que Leland Farro, revendeur d’infos de longue date de Kesseli, est décédé la semaine dernière. Quiconque ayant fait des affaires dans le système durant les dernières décennies connaissait Leland. Toute la rédaction de Kaizen souhaite présenter ses condoléances à sa famille.

D’autres conseils viendront plus tard dans l‘émission, mais j’aimerais présenter mon invitée. Elle a été diplomée avec mention magna cum laude (ndt : “grande distinction” en latin) dans la célèbre école de médecine de Scaliger Rhetor, a travaillé comme chercheuse médical sur la thérapie génique et a finalement fait irruption dans le domaine de la régénération artificielle quand elle a rejoint, en 2935, BiotiCorp. Désormais, elle est ingénieure et chef d’équipe médicale sur un projet qui a récemment débuté : Calliope. Veuilliez accueillir Livia Haskel.

Livia Haskel: Heureuse d’être parmi vous.

BiotiCorp a été au cœur de l’actualité ces derniers temps. Félicitations pour vos récents succès, d’ailleurs.

Livia Haskel: Nous sommes très heureux de l’accueil que nous avons reçu.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec Calliope, pourriez-vous nous en faire une brève présentation ?

Livia Haskel: Calliope est un système de diagnostic et de chirurgie complet du corps qui a toute une variété d’applications dans la chirurgie reconstructive et esthétique. En un mot, nous sommes en mesure de reconstruire ou restructurer l’apparence et le corps d’un patient, essentiellement pour effacer des cicatrices permanentes et même des brûlures graves. Bien que nos premières simulations ont été encourageantes, nos premières séries limitées de tests sur l’Homme nous ont vraiment ouvert les yeux sur ce que Calliope est capable de faire.

Je n’ai vu que les premières recherches que BiotiCorp a publiées, mais les résultats sont stupéfiants.

Livia Haskel: Merci. Nous sommes tous très fiers.

Bien, vous vous êtes beaucoup exprimée sur le fait que ce n’est pas juste un autre projet pour vous. Vous avez un intérêt personnel dans cette technologie.

Livia Haskel: Durant ma deuxième année de médecine, alors que je revenais voir ma famille sur Angeli, le vaisseau de transport dans lequel je me trouvais s’est écrasé en approchant de la zone d’atterrissage. C’était une sorte d’erreur d’électronique qui a provoqué l’accident.

Vous avez passé sept mois en soins intensifs.

Livia Haskel: Oui, j’ai eu de graves brûlures sur la moitié gauche de mon corps, donc je suppose que l’on pourrait dire que quand je suis retournée à la fac…

Vous étiez en mission.

Livia Haskel: J’étais motivée.

Et ensuite, quand ont commencé les premiers tests de Calliope sur les humains ?

Livia Haskel: j’étais l’un des premiers cobayes.

Un bon moyen de prouver l’efficacité du concept.

Livia Haskel: Nous étions encore au début du processus, donc c’était un peu chaotique, mais oui, je crois vraiment que cette technologie fonctionne.

Du coup, je comprends que que le PDG de BiotiCorp et vous ayez récemment rencontré les membres du Sénat et le Haut Commandement.

Livia Haskel: Oui, comme vous le savez, BiotiCorp s’est engagé à travailler avec les structures médicales locales et Impériale grâce à nos organismes de bienfaisance en interne. Nous sommes très heureux de dire que nous sommes en train de placer trois prototypes Calliope dans certains hôpitaux militaires.

Alors, quel est l’avenir de Calliope ? Une à chaque coin de rue ? Peut-être pour changer d’apparence le temps d’une virée en ville ?

Livia Haskel: Je pense qu’il est important d’aborder la fausse idée que Calliope remplacera les interventions chirurgicales générales. La fonction principale de Calliope est de restaurer et de reconstruire, pas de guérir.

Très bonne remarque. Merci, Livia, d’être venue partager votre histoire.

Livia Haskel: Tout le plaisir était pour moi.

À notre retour, nous parlerons de taxes. Un nouveau projet de loi qui fait son chemin vers l’enceinte du Sénat pourrait amener une autre augmentation de la taxe foncière déjà bien gonflée. On se plongera dans le sujet après la pause.

FIN DE TRANSMISSION

Traduction depuis l’Anglais par Wells, corrections et relectures par Hotaru.
Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/14491-KAIZEN-Reconstruction-Revolution

10 questions pour le Président : épisode 54

Merci à l’équipe de JeuxOnline.info pour avoir réalisé la retranscription en français de cet épisode de « 10 for the chairman » !

 


 

Régulièrement, Chris Roberts (abrégé CR) permet aux abonnés de lui poser des questions concernant le jeu, en général ou sur des points précis, et y répond. Cela prend la forme d’une interview où il répond à 10 questions choisies parmi toutes celles posées. Voici la traduction de l’épisode 54 de “10 for the Chairman”.

Traduction du transcript récupéré sur Reddit ici :

En introduction, Chris nous montre un casque créé pour Wing Commander IV, il y’a 20 ans, envoyé à Ben Lesnick quand il était hospitalisé. Ils vont l’utiliser pour l’article de Wired à sortir.

Place aux questions !

 

1. General Jack O’niell : Pourrons-nous avoir des pièces dans nos hangars protégées par un code ? Le but étant de ne pas montrer à tous les visiteurs ce qu’on possède.

CR : Oui, vous pourrez avoir des endroits sécurisés. Ce ne sera pas actif tout de suite dans le module social cependant. On a prévu des portes sécurisées, notamment dans le cas des abordages, que vous pourrez complètement bloquer. Il y aura des mini-jeu pour ouvrir ce type de porte, avec des trucs à décrypter, à décoder. Souvenez-vous, nous avons aussi notre système intelligent GHOST, qui pourra, de manière logique, interagir avec l’environnement. Que ce soit dans votre hangar ou dans votre vaisseau, cet IA pourra tout bloquer instantanément, émettre des lumières clignotantes, des alarmes, etc. Ce ne sera cependant pas opérationnel dès la sortie du module social. Vous pourrez voir quelques-unes de ces fonctionnalités dans Squadron 42.

 

2. Furious : Quand nos amis arriveront dans notre hangar, devront-ils télécharger la musique qui se joue sur nos jukebox, ou alors cette musique sera stockée à un autre endroit pour permettre une écoute instantanée ?

CR : Très bonne question. Actuellement le jukebox lit des morceaux depuis votre propre disque dur, il parait logique que vos amis ne pourront pas les entendre. Potentiellement, vous pourriez avoir tous les mêmes musiques, mais je ne sais pas comment on pourrait gérer cela à travers le réseau. Je vais voir avec les équipes de développement, ça fait partie des petits trucs auxquels on ne pense pas et qui peuvent apporter de l’immersion. Je pense cependant que ce ne sera possible dans l’immédiat, mais ça pourrait être sympa.

 

3. Raytheon : Les radiations émises par les étoiles ou les quasars pourront-elles interférer avec nos propres émissions ? Par exemple, pourrai-je combattre avec “le soleil dans le dos” pour aveugler les radars de mes adversaires ?

CR : On pense vraiment à intégrer les radiations et ses interférences dans le gameplay, notamment celles émises par les objets célestes les plus conséquents. Vous devriez en voir certtains aspects dans Squadron 42 d’ailleurs. Cela affectera les scanners et les radars. Vous pourrez tout à fait vous battre avec le “soleil dans le dos” (pas de manière littérale). Il y aura certaines zones, comme le “Coil” (ndt : un phénomène astronomique en forme d’anneau) dans SQ42, où vos scanners auront une portée limitée, et certaines matières que vos radars ne pourront traverser.

 

4. Xneon : Y a-t-il une différence entre le matériel de niveau militaire et celui de niveau civil ? Et si oui, le matériel militaire sera-t-il plus dur à obtenir/utiliser en fonction de permis ou d’enregistrement obligatoire ?

CR : Oui, les deux sont différents, et le matériel militaire est bien plus dur à obtenir. Et en fonction du matériel en votre possession cela pourra, ou non, vous poser des problèmes légaux. On n’a pas encore décidé clairement des aspects législatif de vos possessions. Vous pourrez très bien acquérir du matériel civil et lui ajouter des amélioration pour l’élever à un niveau équivalent de l’équipement militaire. Et plus vous voudrez du matériel efficace, plus cela coutera cheret sera dur à obtenir.

 

5. Nostromo1977 : CIG a-t-il prévu de devoir gérer les débris dans l’UP ? Cet aspect pourrait clairement interagir sur l’économie en permettant aux joueurs d’intervenir dans le transport et le traitement des déchets spatiaux.

CR : On a pas prévu de “gérer” les déchets, même si le Reclaimer est dédié à la récupération de débris spatiaux et au recyclage pour obtenir de nouveaux matériaux utilisables. C’est une sorte de gestion des déchets. Il y aura des missions de transports, où vous devrez emmener de gros conteneurs dans votre plus gros vaisseau, comme par exemple un Hull C, voire de déplacer une montagne de débris à un autre endroit. Je ne pense pas que vous pourrez faire uniquement de la gestion de déchets à longueur de temps, mais qui sait, peut-être dans le futur. Il y aura un minimum de choses à faire malgré tout, comme récolter et revendre les débris.

 

6. Bucurel : Les gros vaisseaux comme le Starfarer ou l’Orion pourront-ils changer d’armes en vol ? Et dans ce cas, mes co-pilotes pourront-ils profiter des armes que j’ai en réserve ?

CR : Je ne sais pas si vous voulez parler d’armoires pour les armes dans les vaisseaux, ou d’emplacement d’armes à l’extérieur des vaisseaux ? En terme d’armes équipées sur les vaisseaux, vous ne pourrez probablement pas en changer en cours de vol, si ce ne sont les lance-missiles où dans ce cas précis vous pouvez changer de type de missile quasiment à la volée. Sur les plus gros vaisseaux, il y’aura des espaces de stockages pour les armes à l’intérieur, où le personnel pourra s’équiper en pistolets lasers et autres armes d’assaut. Et ces espaces de rangements seront accessibles (ou non) aux joueurs, en utilisant les fonctionnalités de notre GHOST.

 

7. Kaputtmachaa : Pourrons-nous mettre un module de simulation sur les plus gros vaisseaux, de façon à pouvoir s’adonner à Arena Commander pendant les longs trajets ?

CR : Bonne question. Je pense que sur les gros vaisseaux, comme le Bengal, exactement comme dans Wing Commander, il y’aura un ou deux modules de simulation où les joueurs pourront s’entrainer. Je ne sais pas si ce sera judicieux sur un Constellation, mais pourquoi pas sur un 890 JUMP. On n’y avait pas encore pensé, excellente suggestion ! Je vois précisément où on pourra en placer, à la manière de Wing Commander.

 

8. Harper : Étant donné qu’il y aura des animaux de compagnie, seront-ils créés à partir d’une base similaire à celle de nos personnages (en d’autres termes : auront-ils des points de vie, des effets de blessures, etc) ? Y aura-t-il des vétérinaires dans les super-centres médicaux prévus pour Star Citizen ?

CR : Les animaux auront un minimum de gestion, comme leur état de santé ou des points de dommages. Je ne pense pas qu’on aura des vétérinaires par contre, rien d’aussi développer que pour les humains. Il n’y aura pas de chien cybernétique par exemple, où vous pourrez replacer des pattes par un membre bionique. En tout cas pas au début, on a déjà tellement de choses à faire ! En terme d’animation et d’IA par contre, ce sera assez poussé.

 

9. Tokomi : Peut-on s’attendre à une balistique réaliste, qui varie en fonction des calibres ou change en fonction de la gravité ? Et si c’est le cas, comment saurons-nous que l’on se trouve en apesanteur ou affectés par une gravité de type terrestre ? Peut-on penser qu’il y aura des paramètres différents pour chaque cartouche/chargeur ?

CR : La modélisation des projectiles est complètement liée à la physique dans le jeu, donc on change actuellement notre manière de gérer cela en pensant plutôt vélocité, masse, énergie, poids/taille des projectiles. On ne dira pas “cette balle fait 10 points de dégâts, et cette cartouche 20”, mais on parlera plutôt de vitesse de tir, de poids de la balle, de zone d’impact, le tout traduit en énergie cinétique qui sera à son tour convertie en dégâts. La quantité de dégâts infligés avec des projectiles énergétiques correspondra davantage au type d’énergie utilisée, même si la vitesse sera quand même prise en compte. De ce fait, vous pourrez avoir plusieurs armes qui tireront exactement les mêmes projectiles, mais qui feront plus ou moins de dégâts en fonction de la vitesse de ces balles/cartouches.
Et de fait, comme avec l’apesanteur, la gravité terrestre et tout autre type de gravité, tous les paramètres physiques affecteront la balistique (même le vent). Puisque tous ces paramètres sont gérés par le moteur physique du CryEngine, toutes les forces gérées s’appliqueront également aux projectiles.
Donc pour répondre à la question : oui, un tir aura une trajectoire différente en apesanteur de celle réalisée dans un environnement avec une gravité proche de celle de la Terre. Pensez par contre que la vitesse des projectiles étant très élevée sur de petites distances, vous ne verrez quasiment pas de différence dans la majorité des cas.

 

10. Captain Jackson : Il y a plusieurs vaisseaux à équipage qui permettent d’avoir des hôtes en plus, au delà du maximum de postes à pourvoir : comme les marines dans le Redeemer, ou les patients du Cutlass Red. Ma question : y aura-t-il un système qui équilibrera de manière automatique le nombre maximum de personnes à bord, pour qu’au moins tous les postes “actifs” soient pourvus ?

CR : C’est une question intelligente. Parceque je suis sûr d’au moins une chose : quand le système d’équipage sera oppérationnel, tout le monde jouera à mettre le plus de monde possible dans son vaisseau, un peu à la manière d’une voiture de clown. Je ne pense pas qu’on limitera le nombre de personnes dans un appareil, les limites seront celles que les serveurs de jeux pourront accepter. Et nous n’avons pas encore déterminé le nombre de joueurs qu’on pourra avoir par serveur. Nous allons quand même faire en sorte de réserver des emplacements pour vos amis, vos ennemis, vos POI (ndt : personnages d’intérêt en français), pour des joueurs qui sont juste là en ballade, etc. Si on laisse 50 ou 100 joueurs dans une instance, qui nous dit que ces 50 ou 100 joueurs ne sont pas tous des amis ? Et du coup, si vos 50 amis veulent tous venir dans votre Redeemer, ce qui ne sera surement pas le cas, qu’allez vous faire ? Allez- ous emmener tout le monde avec vous ? Allez-vous attendre d’être au nombre d’équipiers maximum prévu pour vous envoler ? Je pense que la règle sera la suivante : tant qu’une personne peut monter dans votre appareil, elle monte. Cela ne devrait pas vous empêcher de voler, mais pourrait être gênant pour passer un point de saut. On n’a pas encore décidé des restrictions en fonction du nombre de personnes à bord. Je pense qu’on ne va rien limiter au début, voir comment ça se passe, et apporter ensuite les corrections nécessaires.
Mais je garde la suggestion sur les postes actifs qu’il faut pourvoir avant toute chose !

 

Merci à tous et bon vol !

 

 

Traduction par Khalzaam sur JeuxOnline.info, corrections par Hotaru
Article original : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14526-10-For-The-Chairman-Episode-54
Lien vers l’article de JoL : http://starcitizen.jeuxonline.info/actualite/47486/10-questions-chris-roberts-episode-54
Merci aux traducteurs de JeuxOnline pour leur travail !

Les carrières de Star Citizen : le minage

CONCEPTION : LES ACTIVITÉS MINIÈRES

Sic itur ad astra.
Article rédigé par Tony Zurovec, directeur de l’Univers Persistant.

L’objectif ultime de Star Citizen est de présenter aux joueurs un univers vaste et incroyablement détaillé où chacun peut forger sa propre voie à travers les étoiles. À cette fin, nous employons les grands moyens pour nous assurer qu’il existe – quel que soit votre intérêt – une quantité importante de choses que vous pouvez entreprendre et des obstacles à surpasser.

Star Citizen permettra d’effectuer différents types d’activités, chacune proposant son propre lot de défis et de récompenses. Cependant, il n’y a pas de concept artificiel dans lequel un personnage doit sélectionner une profession spécifique ou un type de progression basé sur des statistiques numériques qui augmenteraient peu à peu. Seules les capacités de vos compagnons et les vôtres dictent votre succès ou votre échec dans votre entreprise, de même que l’équipement dont vous vous servez.

La première des nombreuses activités que nous chercherons à détailler au cours des mois à venir est le minage. Cela représente, de bien des façons, les objectifs conceptuels basiques pour toutes les activités à mener dans Star Citizen.

Le minage présente aux joueurs une variété de défis qui requièrent des compétences et de l’intelligence, alors que les répétitions abrutissantes d’une tâche et les corvées sans intérêt sont explicitement évités. Il n’y a aucun aspect du minage qui demande au joueur d’appuyer simplement sur un bouton et d’attendre un résultat sans s’inquiéter, ni n’implique que le joueur effectue une action de façon répétée sans passer par une étape de réflexion ou de dextérité.

Il est possible d’avoir un grand nombre de situations dangereuses, malgré le fait qu’un combat ne survient pas forcément à la moindre situation fondamentale. Les minerais les plus précieux se trouveront souvent au plus profond d’un champ dense, conséquence directe du manque d’expérience de certains pilotes, incapables de les extraire sans infliger de sérieux dégâts à leur vaisseau. Des poches de gaz compactes, des substances explosives qui peuvent exploser en présence d’une source d’énergie excessive (qui est, dans certains cas, nécessaire afin de libérer des minerais de leur prison rocailleuse) et des éléments qui peuvent exploser lorsqu’ils sont soumis à des vibrations sismiques, telles que celles causées par des opérations de fragmentations répétées… tous ces éléments apportent leur propre lot de risque. Alors que la plupart des mineurs chercheront à éviter le plus possible des conflits armés, en réalité tout vaisseau transportant une marchandise de minerais précieux constituera une cible tentante pour des joueurs moins scrupuleux, récompensant alors les joueurs qui préparent à l’avance des plans de secours, que ce soit en engageant des équipages de PNJ extrêmement talentueux au maniement des tourelles de défense, ou en investissant une portion des profits attendus pour engager un ou deux vaisseaux d’escorte armés.

Pour finir, différents rôles essentiels sont présentés, chacun faisant référence à un spécialiste. Chaque rôle peut occuper toute l’attention d’un joueur et présenter un défi suffisant pour qu’ils restent engagés, ou bien être attribué à un PNJ dont les compétences sont proportionnelles à leur coût mensuel.

Division des Échanges et du Développement

Une visite au bureau local de la Division des Échanges et du Développement (DED) est souvent la première étape sur la liste de tout bon mineur. La DED fait office de marché pour les denrées et autres produits locaux, cela permet de se faire une bonne idée de ce qui est recherché et surtout de connaitre les produits intéressants vous permettant d’avoir une meilleure rentabilité.

Minage indépendant VS Travail en tant qu’agent

Quand l’heure des choix arrive, chaque mineur à deux options : travailler pour son propre compte ou être employé en tant qu’agent au service d’une autre entité. Les mineurs indépendants choisissent quels matériaux ils veulent se procurer et après l’extraction, ils entreprennent de trouver la station commerciale optimale pour s’en décharger. Même si c’est potentiellement l’approche la plus lucrative, elle expose les mineurs aux aléas du marché, et si la demande s’effondre pendant l’acquisition des matériaux, le salaire résultant peut éventuellement être insuffisant par rapport aux efforts fournis et aux dépenses subies, plus particulièrement si ces dépenses sont causés par des membres d’équipage PNJ couteux, par le carburant consommé, ou par les dégâts que le vaisseau a enduré.

Les mineurs qui travaillent pour d’autres entités retirent la plupart des risques de leur registre des ventes, mais ils doivent abandonner une importante part de la valeur de leur cargo, en échange du bénéfice à disposer d’un prix fixe. Par ailleurs, leur réputation risque de prendre un coup s’ils ne sont pas capables d’obtenir les matériaux promis dans les délais spécifiés. Les informations obtenues auprès de la DCD sont d’une aide capitale afin de déterminer si les réductions sont rentables par rapport à la sécurité d’un contrat garanti.

Trouver un champ d’astéroïdes convenable

Find-FieldDès lors que le trajet de l’opération minière – pour son propre compte ou mandaté – est défini, le joueur devra réfléchir à la façon de récolter les matériaux souhaités. Des champs d’astéroïdes contenant des minerais plus ou moins pures parsèment la plupart des systèmes solaires, mais avant que des mineurs ne lancent un saut quantique et se ruent sur les richesses qu’offre l’environnement, ils doivent se renseigner sur ces champs.

À cet effet, chaque système solaire contient un flot d’informations à portée de tous, dont la localisation des champs d’astéroïdes majeurs. Les mineurs débutants démarrent généralement leur carrière sur ces sites, mais comme on peut s’y attendre, les minerais les plus importants ont été extraits depuis longtemps. Les gisement restants sont souvent disséminés dans ces immenses champs d’astéroïdes, si bien que le temps et les efforts nécessaires pour les retrouver représentent une perte de temps pour les mineurs expérimentés. De temps en temps, des nouveaux champs intéressants sont découverts et annoncés au grand public, il en résulte souvent une augmentation significative de l’activité minière…. suivie peu de temps après d’une chute des prix des minerais précieux emprisonnés dans le champ alors que les joueurs se précipitent pour exploiter ces nouvelles ressources.

Parallèlement, les mineurs peuvent choisir d’user des services d’un revendeurs d’informations qui, pour un certain prix, offrira les localisations d’une multitude de champs de petites tailles inconnus du public. Les courtiers les plus réputés rapporteront avec fiabilité le type et la quantité de minerais disponibles dans un champ spécifique, mais certains exagéreront sur les ressources emprisonnées dans le champ qu’ils cherchent à vendre.

La dernière option et la plus chronophage- qui peut cependant s’avérer être la plus lucrative pour ceux capables de maitriser une autre discipline – afin de trouver un champ d’astéroïde exploitable, consiste simplement à agir comme un pionnier et de trouver le champ soi-même. Le pionnier se spécialise dans l’utilisation de scanners longue distance et de sondes télémétriques lui permettant de balayer de grande étendue d’espace afin de découvrir des anomalies, ce qui amène parfois à un petit champ d’astéroïde disposant d’une combinaison de minerais précieux. Lorsque vous agissez à votre compte – et non en tant qu’employé mandaté par une autre entité – vous êtes le seul à avoir connaissance de cette découverte. Dans ce cas, vous pouvez choisir de revendre cette information à un courtier – à un prix fixé selon le type et la quantité de matériaux présents dans le champ et les tarifs en vigueur du marché – qui se chargera de la revendre à d’autres.

Cette dernière option – découvrir votre propre champ d’astéroïde – présente une variante qui, nous l’espérons, sera largement utilisée. Les organisations peuvent automatiquement partager leurs découvertes, comme par exemple les champs d’astéroïdes, une épave de vaisseau pouvant être récupérée, ou des phénomènes astronomiques pouvant être étudiés par un futur scientifique – le lieu sera alors connu de tous les membres de cette organisation mais resterait inconnu du reste du public. De plus, nous espérons que de nombreuses organisations auront un grand nombre de professions spécialisées et complémentaires dans leurs rangs, leur permettant ainsi de réduire le nombre d’intermédiaires dans de nombreuses transactions coûteuses et d’économiser d’avantage de crédits pour leur développement et leurs membres.

L’Orion

L’extraction de minerais depuis d’énormes astéroïdes nécessite un type de vaisseau très spécifique. Le premier vaisseau d’une telle catégorie à être offert à la communauté – via une vente conceptuelle débutant aujourd’hui – est l’Orion de Roberts Space industries. Il permet aux loups solitaires de concurrencer directement les plus grandes entreprises contrôlant l’industrie du minage spatiale. C’est un énorme vaisseau, d’une longueur de 170 mètres, muni d’une flopée de conteneurs capables de renfermer 16 288 unités de fret standards de minerais.

Les spécialistes du minage

Les activités minières permettent aux joueurs de se consacrer à différentes spécialités, chacune jouant un rôle important dans l’effort commun. Comme dit précédemment, l’un des objectifs principaux dans la conception des différentes occupations est de les fractionner, un exercice difficile en une multitude de petites tâches, chacune pouvant mettre à l’épreuve le courage d’un joueur dévoué de façon unique et intéressante. Cela encourage les joueurs à agir de concert, sans pour autant les y forcer, afin d’accomplir des missions de plus grande envergure, puisque vous aurez toujours la possibilité de simplement tout faire vous-mêmes – même si cela peut s’avérer inefficace – ou, plus vraisemblablement, d’engager des PNJ dans votre équipage pour travailler à vos côtés. Il y a un important travail de réflexion autour de l’embauche, de l’évolution, de la simulation des motivations et de l’évaluation de ces PNJ membre d’équipages, mais c’est un tout autre sujet de discussion.

Le pilote

Le pilote, bien sûr, dirige le vaisseau. Bien que cela paraisse simple, en pratique c’est souvent difficile puisque le fait de heurter un astéroïde peut sévèrement endommager le vaisseau d’un joueur et que les astéroïdes possédant les ressources les plus attrayantes sont souvent enfouis profondément dans un champ assez dense. Ce sont les pilotes qui ont le dernier mot concernant l’astéroïde à traiter en priorité, en choisissant parmi une liste de cibles possibles établie après un balayage des environs. Ils déterminent également s’il faut rester en vol stationnaire autour d’un astéroïde pendant que l’excavation suit son cours, ou s’il faut adopter une attitude plus active, en tournant progressivement autour d’un astéroïde précis afin de donner à l’opérateur de rayon la possibilité de trouver et extraire plus facilement des gisements de minerais enfouis en profondeur. Beaucoup d’astéroïdes sont remplis de matières dangereuses qui, dans certaines conditions, peuvent faire éclater l’astéroïde en morceaux, donnant encore plus d’importance au fait d’avoir un bon pilote qui peut rapidement éloigner le vaisseau à une distance de sécurité suffisante en cas d’urgence.

L’opérateur d’analyse

L’opérateur d’analyse est responsable de l’insertion de sondes d’analyse téléguidées de matière (STAM, ou RMAP pour “Remote Material Analysis Packages” en anglais) dans les astéroïdes alentours qui, en cas de succès, envoient immédiatement des données télémétriques au pilote et à l’opérateur d’analyse, les renseignant alors sur la composition précise de l’astéroïde. Selon la nature du vaisseau et de ses composants, la cargaison peut varier de quelques douzaines et plusieurs centaines de missiles téléguidés équipés de STAM à bord d’un vaisseau de minage.

Durant la sélection d’un astéroïde, le centre de masse est automatiquement calculé et l’opérateur d’analyse commence par progressivement l’étudier pour trouver un point d’insertion de STAM convenable. C’est une tâche à multiples facettes qui implique de rechercher une section de la géométrie de surface orientée de telle sorte que les sondes la traversent perpendiculairement jusqu’au centre masse, ou à proximité de celui-ci. L’opérateur reçoit des informations sur la différence angulaire, mais au final c’est à lui de décider si un site donné est viable ou non.

Une fois le site d’insertion choisi, la localisation et l’orientation d’insertion optimale sont affichées à l’écran, et l’opérateur d’analyse peut lancer un missile équipé de STAM. Les systèmes de guidage et de propulsion du missile sont contrôlés manuellement, afin de percuter l’astéroïde précisément et selon l’orientation exacte indiquée au cours des étapes précédentes. La distance par rapport à la position d’insertion calculée par l’ordinateur, la déviation par rapport à l’angle optimal, le matériau de base de l’astéroïde et la vitesse d’impact finale déterminent l’issu de l’insertion.

Un aspect intéressant de cette tâche particulière réside dans la confiance de l’opérateur d’analyse, qui joue un rôle important. Plus le point d’insertion initiale sélectionné est optimal – ce qui prend un certain temps à maîtriser – plus l’erreur commise au cours du guidage du missile sera importante, malgré la réussite de l’insertion. C’est pourquoi, les opérateurs les plus doués, accepteront préférentiellement un site d’insertion médiocre de façon à pouvoir rapidement passer à l’excavation suivante, confiants dans leur aptitude à toucher le lieu précis selon l’angle et la vitesse exacts afin de pouvoir réussir.

L’opérateur de rayon

L’opérateur de rayon est typiquement le commandant en second de toute expédition minière. Il est responsable du maniement des générateurs multi-mégawatts du rayon de minage fixés sur un ou plusieurs bras robotiques à proximité du vaisseau qui fracture les astéroïdes en de petites parcelles plus digestes. L’opérateur de rayon contrôle directement les variations de puissance électrique et est, par conséquent, capable de contrôler précisément la quantité d’énergie à dépenser sur une zone donnée d’un astéroïde. C’est un travail d’une importance capitale, puisque l’ajout d’un surplus énergétique au milieu d’une substance explosive peut entraîner des explosions à la chaîne, dont la force totale de destruction sera déterminée par le type de substance et sa quantité. L’arme, équivalant à une masse et produisant un rayon, peut par conséquent être utilisée pour extraire rapidement de grandes quantités de matière inerte, mais une lame de plus faible puissance électrique peut être requise pour tenter d’extraire avec précaution les matériaux qui pourraient réagir violemment en présence d’une énergie suffisamment élevée.

Le détecteur de réaction exothermique est une application affichée sur le panneau de contrôle de l’opérateur de rayon, qui détecte la production d’énergie excessive témoignant du fait que le rayon de minage est en train de causer une réaction dans une section du matériau proche de lui. Les informations sont présentées à l’opérateur sous la forme d’un graphique en barres verticales, tracé au cours du temps et qui montre le risque qu’une telle réaction survienne à chaque seconde et consomme – souvent dans une explosion d’énergie projetant de gros et dangereux fragments d’astéroïdes qui s’éparpillent en direction du vaisseau du joueur – toute la matière à proximité.

Détecteur de réaction exothermique

UI_miningChaque substance minable possède ses propres paramètres qui déterminent la quantité d’énergie qu’elle peut absorber, la vitesse à laquelle elle peut dissiper l’énergie, la facilité avec laquelle elle peut transférer l’énergie en excès à la matière environnante, le risque qu’elle se fragmente alors que l’énergie atteint des niveaux critiques et beaucoup d’autres choses.

La taille moyenne des fragments détachés d’un astéroïde suite à l’utilisation du rayon de minage, dépendent alors de l’intensité de la puissance électrique que le rayon met en application dans le corps, mais également du type de matériau vers lequel l’énergie est dirigée.

À mesure que les fragments se séparent du corps principal, ils génèrent des vibrations sismiques qui raisonnent à travers l’astéroïde et ne se dissipent que progressivement. Certaines substances explosives sont sensibles à de telles vibrations, par conséquent il est très important de minimiser la magnitude de ces perturbations. C’est une tâche difficile, car de telles vibrations sont modélisées indépendamment les unes des autres et que la somme total des vecteurs de déplacements résulte de la superposition des ondes constamment appliquées contre les différents matériaux dans l’astéroïde. Par conséquent, même une série de petites vibrations peu représenter une menace sérieuse, selon la manière dont ces ondes interfèrent les unes avec les autres.

Sismomètre laser

LaserSeismometerLe sismomètre laser montre chaque vibration individuelle dans un astéroïde, mais également la superposition des différentes ondes. Il montre également le seuil de vibration de chaque matériau, ayant une sensibilité qui lui est propre, dans un astéroïde, en partant du principe qu’une STAM a été insérée avec succès. Les explosions qui surviennent à la suite d’un phénomène sismique sont souvent bien plus dangereuses qu’une réaction en chaîne qui consume une certaine quantité de matière dans une zone donnée, car elles entraîneront l’explosion de telles substances dans tout l’astéroïde, résultant souvent par la destruction complète de l’astéroïde et un danger certain pour tout vaisseau de minage assez malchanceux pour se trouver à proximité à cet instant. Heureusement, de tels événements sont souvent détectés à l’avance grâce à l’activité sismique devenant de plus en plus irrégulière, ainsi qu’aux petits gisements de ressources explosant prématurément et provoquant l’éjection de petites sections de l’astéroïde dans l’espace.

Les poches de gaz hautement comprimés, enfouies dans un astéroïde, présentent un autre type de danger lors d’une opération minière. L’exposition au vide spatial d’une poche de gaz, même petite, entraîne une décompression explosive immédiate qui peut faire voler en éclat des portions alentours de l’astéroïde, projeter les astronautes dans l’espace et générer des turbulences sismiques considérables.

AnalyticalMaterialsProcLe processeur d’analyse de matériaux

Le rayon de minage est muni d’une sonde d’analyse à haute énergie, le processeur d’analyse de matériaux, qui fournit des infos en continue concernant la nature des matériaux qui reposent sous le surface – à portée de la sonde – dans la direction spécifiée. Chaque matériau identifié est présenté sur un graphique en barres horizontales pleines, qui indique la profondeur à laquelle le matériau peut être trouvé et en quelle quantité approximative.

L’opérateur de soute

L’opérateur de soute se sert d’une console sur le pont du vaisseau qui lui donne le contrôle d’une caméra, montée sur le port d’entrée dirigé vers l’avant. Depuis cette position avantageuse, l’opérateur de soute peut observer la zone d’impact du rayon de minage, mais aussi les différents fragments d’astéroïdes qui se détachent du corps principal et qui sont éjectés dans l’espace. Le port d’entrée abrite un broyeur puissant qui réduit rapidement n’importe quels fragments d’astéroïde en approche en gravats et les stocke dans les modules de soute pour le transport, ou sur des vaisseaux équipés d’une raffinerie, traitement subséquent dans leur purification en éléments plus basiques.

L’opérateur de soute dirige un réticule de visée en direction des fragments d’intérêt, grâce à un analyseur de fragment intégré – semblable au processeur d’analyse de matériaux dont se sert l’opérateur de rayon – lui apportant des informations instantanées concernant la composition précise du fragment. De cette façon, l’opérateur peut se faire une idée de la valeur approximative du fragment et si celui-ci vaut le coût d’être guidés jusqu’au port d’entrée, ou bien s’il contient si peu de matière de valeur qu’il vaut mieux l’éviter pour économiser le précieux espace de stockage ou du temps de d’affinage, qui est chronophage. L’analyseur de fragment affiche également la masse de l’objet, sa trajectoire et sa vitesse.

L’opérateur de soute contrôle les générateurs des rayons d’attraction et de répulsion, montés bien évidemment à l’intérieur et à l’extérieur du port d’entrée, et l’amplitude de la force générée par chacun de ces générateurs peut être précisément contrôlée pour permettre d’effectuer des manipulations complexes et de contrôler la trajectoire du fragment. L’écran de l’opérateur de soute propose différents grossissements d’image, indispensables puisque les forces d’attraction et de répulsion sont appliquées à l’endroit précis indiqué par le réticule de visée. L’application d’une force à l’extrémité d’un fragment entraînera ensuite naturellement la rotation de l’objet plutôt que son changement de direction. Par conséquent, une habileté importante est requise – il faut par exemple être capable d’estimer rapidement le centre de masse approximatif d’un objet – dans le but d’appliquer efficacement les forces sur les fragments et de les guider dans la trajectoire voulue.

Opérateur de raffinerie

La position de l’opérateur de raffinerie n’existe que sur les vaisseaux de minage qui possèdent une raffinerie intégrée. Ces raffineries permettent aux minerais bruts d’être progressivement convertis en leur équivalent purifié, en expulsant les éléments indésirables dans l’espace sous la forme de poussière. Les matériaux purifiés consomment une petite fraction de l’espace de stockage qu’occupaient leurs équivalents non purifiés, ce qui d’une certaine importance lorsque l’on a à faire à des champs d’astéroïdes de faible qualité qui renferment des éléments précieux à de faibles concentrations, ou lorsque vous tenter de réduire le nombre de voyages de retour vers un entrepôt. L’opérateur de raffinerie contrôle la trajectoire des minerais vers différentes unités de traitement spécialisées, chacune ayant un rôle à jouer dans la séparation des matériaux les uns des autres. Une erreur de l’opérateur au cours du processus d’affinage peut entraîner un échec de l’équipement qui est sensible, interrompant le processus de conversion et coûtant du temps précieux jusqu’à ce que la pièce touchée ne soit remplacée, avec par exemple un exemplaire supplémentaire stockée dans l’inventaire du vaisseau.

Tous les postes de spécialistes susmentionnés peuvent être tenus par un joueur comme par un PNJ, et les PNJ les plus qualifiés effectueront leur travail de façon plus irréprochable, moyennant un salaire mensuel plus élevé.

Vendre sa marchandise

L’étape finale dans le processus de minage est la conversion de vos minurais minutieusement collectés ou de vos matériaux raffinés en argent pour récompenser vos efforts.

Si vous avez accepté un boulot, vous devrez retourner voir l’agent qui vous avait engagé pour achever la transaction, ce qui se traduira par le transfert de la somme promise sur votre compte et d’une hausse de votre réputation pour avoir terminé la mission avec succès. L’agent n’achètera cependant que le type spécifique et la quantité désirée de matériaux que vous avez acceptés de livrer, donc vous voudrez sûrement vous rendre au bureau de la DED local pour convertir le surplus en crédits.

Pour les joueurs ayant choisi de devenir mineurs indépendants, la chemin est souvent un peu moins évident. Les nombreux bureaux de la DED présents dans différentes zones d’atterrissages proposent généralement des prix radicalement différents, vous devrez souvent faire preuve de diligence pour vous assurer de ne pas jeter l’argent par les fenêtres en acceptant trop rapidement l’offre de la zone d’atterrissage la plus proche. Les meilleures affaires sont souvent réalisées en extrayant du minerai sans valeur dans un système stellaire, puis en l’acheminant dans un autre système où il est plus rare et où les prix d’achat sont plus élevés. C’est à vous de choisir si vous voulez uniquement travailler en tant que mineur ou si vous voulez la double casquette en étant également un transporteur de marchandise qui achemine sa précieuse cargaison à travers la galaxie, et les risques du métier – plus vous vous rapprocherez d’une zone où votre cargaison est chère, plus vous deviendrez une cible de choix – sont justifiés par un salaire plus important.

La dernière option, que certains mineurs pourraient entreprendre est discutable. Si vous aimez jouer avec les paris, certaines zones d’atterrissages proposent des installations de stockage que vous pouvez louer sur une base mensuelle. Plutôt que de vendre votre cargaison immédiatement, vous pouvez la garder de côté, dans l’espoir ou l’attente – peut-être en planifiant des actions avec l’aide de votre organisation – que les prix augmentent significativement dans un avenir proche.

 

“Finalement, c’est ainsi que se définit Star Citizen – chaque joueur prend ses propres décisions et décide comment il va agir à chaque étape de son parcours.”

 

 

Traduit de l’Anglais et relectures par Hotaru, VinceKun et Aelanna – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14522-Star-Citizen-Careers-Mining
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Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Solar-7 : Episode 6 – Wildfire

 
 
 

Solar-7 : Episode 6 – Wildfire

 
 
 
Lorsque l’on vit seul sur une station spatiale scientifique entièrement automatisée, coupé de tout contact social depuis plusieurs mois, il est essentiel pour la santé physique autant que psychologique de maintenir un rythme de vie très minuté ainsi qu’une routine. Notre organisme a besoin de repères pour fonctionner de manière saine et opérationnelle. Le professeur Orson Kemp, astrophysicien, était un homme discipliné et expérimenté.
 
Le réveil sonnait chaque jour de la semaine à sept heures, il s’adonnait dès le réveil à quelques exercices physiques pour ne pas s’empâter dans une sédentarité excessive puis il déjeunait. Le reste de la matinée était consacré à l’analyse des données récoltées durant la nuit, il prenait son repas du midi entre douze et treize heures puis s’accordait une heure de temps libre durant laquelle il se promenait dans la station. L’après midi il travaillait à l’organisation de nouvelles tâches, au calibrage des appareils, aux contrôles de maintenance et aux tâches administratives. Il arrêtait son activité autour de dix huit heures invariablement pour se détendre un peu, prendre le repas du soir et ensuite il se vidait l’esprit en lisant, regardant des vids, jouant à des jeux. Il se couchait à vingt trois heures.
Le planning de chaque weekend était différent du planning de la semaine car il était tout aussi important de maintenir un rythme journalier qu’hebdomadaire, il se réveillait deux heures plus tard et ne pratiquait pas d’activité physique. En fait, il consacrait chacun de ses weekend à VASS, calibrant de nouvelles parties chaque samedi pour s’y adonner durant la nuit du samedi au dimanche. Le dimanche enfin il établissait des comptes rendus de chaque cession afin d’améliorer la cession du weekend suivant. C’était devenu une passion qu’il parvenait à ne pas amener au stade de l’obsession en cantonnant scrupuleusement cette activité au weekend, cependant il était obligé de constater que seuls les univers oniriques qu’il parcourait avec ce jeu lui procuraient encore la sensation de vivre et d’exister. Le reste du temps il se sentait plus proche du robot que de l’être humain, sa vie avait peu à peu perdu son sel et sa saveur.
 
Orson Kemp avait participé à la conception de VASS pour Original System. En tant qu’astrophysicien il était chargé de superviser la crédibilité des lois physiques et cosmologiques de chaque environnement conçu par le programme. Son travail avait été précieux et il avait très mal vécu son licenciement suite à l’abandon du projet par le fameux éditeur. Il s’était passionné pour les possibilités offertes par le jeu et était pratiquement tombé en dépression pendant les semaines qui avait suivi son éviction. Alors quand on lui avait offert de poursuivre son travail, même de manière clandestine, il avait donné son accord sans hésiter.
Le professeur Kemp se fit donc embaucher pour un emploi solitaire à bord d’une station spatiale scientifique de l’UEE particulièrement isolée. La station se situait aux abords de la planète Odin III dans le système du même nom, son objectif était l’étude des effets de l’évolution d’une étoile en naine blanche sur les astres sous son influence.
 
A la base cette station était censée fonctionner de manière quasi autonome mais l’UEE avait jugé bon de maintenir une présence humaine permanente pour des raisons d’efficacité et de sécurité. Kemp avait accepté ce poste bien rémunéré mais particulièrement ingrat car il savait que cette isolation lui permettrait de ne pas être inquiété vis à vis de VASS, il savait qu’il pourrait poursuivre sa conception d’un “univers virtuel” cosmologiquement parfait.
Au bout de plusieurs mois seul, il évaluait être parvenu à ses fins. En revanche ce qu’il avait sous estimé était l’effet délétère qu’avait eu ce travail sur sa psyché, Orson Kemp avait fini par se convaincre que VASS pouvait être tout aussi réel que le monde dans lequel il vivait. Il avait fini par se persuader que si il programmait une cession de jeu sans fin, et qu’il s’assurait de ne pas se réveiller grâce à une forte prise de somnifères, alors son esprit voyagerait de manière définitive vers ce nouveau monde.
Parfaitement conscient que cela allait certainement le tuer, il considérait que ce qu’il vivrait durant cette expérience vaudrait largement plusieurs vies dans sa réalité. A vrai dire, le professeur Kemp ambitionnait même d’atteindre une forme d’immortalité de cette manière, par un procédé de répétition de cycles de jeu théoriquement infinis. Chaque cession conduisant à une nouvelle cession, la relativité du temps subconscient devait l’amener progressivement à vivre une infinité d’existences oniriques en seulement quelques jours de temps réel. Au fil des cessions le temps se compresserait davantage pour au final ne plus compter vis à vis de son existence physique.
 
Ce samedi soir, il entamait son voyage sans fin.
Et ce même samedi soir l’Heraldess approchait de la station, car Orson Kemp possédait le dernier dispositif VASS clandestin à récupérer.
 

“She comes down from Yellow Mountain
On a dark, flat land she rides
On a pony she named Wildfire
With a whirlwind by her side
On a cold Nebraska night
 
Oh, they say she died one winter
When there came a killing frost
And the pony she named Wildfire
Busted down it’s stall
In a blizzard he was lost
 
She ran calling Wildfire
She ran calling Wildfire
She ran calling Wildfire
 
By the dark of the moon I planted
But there came an early snow
There’s been a hoot-owl howling by my window now
For six nights in a row
She’s coming for me, I know
And on Wildfire we’re both gonna go
 
We’ll be riding Wildfire
We’ll be riding Wildfire
We’ll be riding Wildfire
 
On Wildfire we’re gonna ride
Gonna leave sodbustin’ behind
Get these hard times right on out of our minds
Riding Wildfire”

 

(*) Wildfire : Une très jolie chanson interprétée par Michael Martin Murphey
– https://www.youtube.com/watch?v=Pc3OnSQc48s –

 
 
Kiani s’éveilla paisiblement après de longues heures de repos, elle écoutait Cole entonner tout près d’elle une chanson d’un autre âge, la voix de celui-ci s’était faite plus sensible que trainante pour l’occasion. Il tenait sa main valide et la couvait du regard. Elle attendit la fin pour ouvrir des yeux embués et le regarder, un léger sourire sur le visage.
– Ca fait un sacré bout de temps que l’on ne se ballade plus à cheval Cole, dit-elle d’une voix douce et encore un peu endormie.
– C’est une très vieille chanson, mais on peut facilement assimiler Wildfire à un vaisseau tu sais, avec un peu d’imagination.
– Tant que tu ne l’assimiles pas à une blonde ça me va…
– J’pourrai, ça t’irais pas si mal une jument sauvage… Vive, rapide, farouche et passionnée, qui cherche sa place en ce bas monde, répondit-il en souriant.
Elle le regarda longuement sans répondre, lui renvoyant juste une expression presque complice, il poursuivit alors.
– J’ai l’droit de m’occuper un peu d’ta main en vrac ?
Elle répondit à l’affirmative d’un fin hochement de tête, il s’affaira alors avec minutie à lui défaire son attèle pour lui injecter un anti inflammatoire et nettoyer un peu tout ça.
– T’as des grandes mains pour une brindille, dit-il évasivement.
– N’est ce pas, à vrai dire je suis une grande brindille, mais on m’a déjà dit que j’avais des mains de pianiste. Pourtant je crois que j’ai tout sauf la fibre artistique… Contrairement à toi Cole, répondit-elle avec un léger sourire.
– Si tu fais référence à mes chansons ringardes, c’est pas très fairplay, sourit-il.
– C’était très mignon.
– Vraiment ?
– Vraiment.
Cole se concentra un peu sur les soins, lui replaçant l’attèle solidement et il reprit ensuite.
– T’en as fais beaucoup Kiani ces derniers jours, et c’est devenu plus dangereux que je l’croyais au début. T’es pas obligée de continuer t’sais, je peux te déposer quelque part et te filer assez d’crédits pour que tu puisses recommencer une nouvelle vie. A vrai dire j’crois que ça me rassurerait, tu mérites pas toutes ces emmerdes.
– Tu ferais ça, vraiment ?
– Ouai, t’as été chouette et j’m’en voudrai beaucoup si il t’arrivait un truc.
Elle sembla réfléchir, toujours allongée, les yeux fixés sur le plafond, pour répondre finalement.
– Objectivement Cole, ce serait un mauvais choix. Un détour maintenant serait une perte de temps qui pourrait s’avérer très néfaste, Stone est surement sur le chemin pour notre prochaine destination et chaque minute comptera. A partir de là, tu es un meilleur pilote alors notre équipe fonctionne correctement non ? Toi en vol et moi au sol.
– J’suis pas si souvent objectif…
– Il ne reste qu’une clé, c’était notre marché non ?
Cole acquiesça non sans éprouver quelques remords, à ce moment un petit signal à bord de l’Heraldess indiqua que la destination était proche, alors il retourna s’installer à son siège pour repasser en pilotage manuel.
Kiani se leva assez vite, son corps était tout courbaturé et elle se sentait encore bien épuisée. Ces derniers jours avaient été éprouvants, son pouce la faisait toujours souffrir même si les injections parvenaient à rendre la douleur supportable. Elle prit le temps de se changer, de se faire un brin de toilette et de manger un peu avant de le rejoindre au cockpit.
Elle vint près de lui, buvant son avant dernière canette de solar-7.
– Monsieur Cole, un petit topo serait bienvenu je crois…
Cole se lança alors dans un rapide briefing.
– La dernière clé mémoire est en possession du professeur Orson Kemp, un des scientifiques qui a participé à la conception de VASS. Il a été viré quand l’UEE à interdit le jeu à la vente et depuis il a accepté un boulot foireux dans une station spatiale automatisée et paumée aux confins du système Odin. Il bosse tout seul depuis presque neuf mois, et il a gardé un dispositif avec lui pour occuper ses heures perdues.
– As tu réussi à entrer en contact avec lui ? demanda-t-elle.
– J’ai essayé mais aucune réponse, et c’est pas vraiment normal. Je te passe le dernier message qu’il a enregistré à l’attention d’éventuels visiteurs.
 
” Ici le professeur Orson Kemp, responsable de la station UEE-SK145. J’entre ce jour en phase de sommeil prolongé, les hangar A et B de la station sont à votre service si vous devez apponter pour urgence, tous les systèmes sont automatisés et opérationnels. Je vous demanderai juste de ne pas me déranger, et de ne pas vous rendre dans le module de recherche, sous aucun prétexte. ”
 
Kiani prit une longue gorgée de solar-7.
– Le message est d’aujourd’hui ?
– D’il y a cinq heures ouai.
– Donc si je résume, on peut apponter mais en théorie on ne doit pas se rendre dans le module scientifique de la station. Cependant je suppose que c’est là ou se trouvera le dispositif VASS car il est tout à fait probable qu’il soit en ce moment même en train de l’utiliser. Il va me falloir du matériel pour désactiver ou contourner les systèmes de sécurité. On a ça ? Car j’ai perdu mon mobiglass en plus…
– La milice te l’a prit sur Terra ?
Kiani acquiesça et Cole réfléchit un peu avant de poursuivre.
– Il y a deux combinaisons de combat zéro-G à bord, vu que t’es une grande tige elles devraient t’aller. Elles disposent toutes les deux d’un ordinateur qui fonctionne en réseau avec l’Heraldess, donc si tu peux te connecter physiquement sur les consoles de la station on disposera de la puissance de la belle pour contourner les système de sécurité, ça devrait suffire si tu t’y connais un minimum.
– Je m’y connais plus qu’un minimum, reprenant son petit ton supérieur.
– J’en doute pas ma jolie aux doigts de fée.
 
Kiani acheva de boire sa canette, pinça sadiquement les cotes du pilote qui grimaça en retour, puis elle alla s’équiper. Encore une fois le plus délicat fut de faire cohabiter son attèle avec les étroits gants de la combinaison, tout le reste lui allait correctement, même si c’était un peu large.
Elle ronchonnait tout de même.
– Je déteste tout ce qui entrave mes mouvements !
Cole ajouta du cockpit.
– Tu devrais prendre une arme aussi, on sait jamais…
– Ca ira merci, je déteste les armes !
Il fronça les sourcils.
– Tu crois pas qu’tu pourrais mettre les caprices de coté cette fois ?
– C’est bien toi qui m’a expliqué que le voyage était plus important que la destination n’est ce pas ? Et bien une arme est ce qu’on appelle un raccourci, et un tel raccourci est très néfaste pour l’accomplissement personnel. Je suis ma meilleure arme, et je suis d’autant meilleure que je ne parasite mon “voyage” avec des raccourcis.
Ce fut au tour de Cole de ronchonner sur son siège.
– Donc tu n’utilises jamais d’arme ?
– Seulement quand c’est indispensable, ou quand j’aurai atteint un accomplissement personnel que j’estimerai suffisant pour qu’il ne soit plus parasité par un raccourci, conclu-t-elle.
– Mouai, j’crois que c’est pas la peine que j’argumente hein ?
– Pas la peine du tout ! Mais merci de t’inquiéter pour moi.
Après une petite seconde, Cole demanda fier de lui.
– Et l’solar-7 c’est pas un raccourci ?
– Je t’emmerde Cole, cordialement.
 
Vous êtes parfaitement en droit de trouver mon raisonnement absurde, limité ou prétentieux. D’une part je suis prétentieuse c’est un fait, et d’autres part je n’ai pas le temps de développer suffisamment mon point de vue pour vous le rendre moins “limité”. Mais ça fait maintenant plusieurs siècles voire millénaires que l’homme utilise une multitude d’outils. Il y a des outils pour tout et n’importe quoi, pour autant aucun outil n’a jamais pu nous affranchir complètement de notre corps et de notre tête. Un outil est simplement fait pour nous faciliter la vie, or on ne progresse pas autant dans la facilité que dans la difficulté. Les premiers outils à développer et à maitriser quand on veut exceller et s’élever plus haut que le citoyen lambda restent invariablement depuis la nuit des temps notre esprit, notre corps et notre âme.
Bon, Je suis plus circonspecte concernant notre âme car c’est un concept un peu trop abstrait aujourd’hui encore, mais je veux bien concéder que ça doit servir à quelque chose !
Je ne vous donnerai qu’un conseil, atteignez d’abord l’excellence en vous même, après alors vous pourrez exceller bien plus aisément dans tout ce qui vous chantera.

 
La station UEE-SK145 était située dans l’orbite lointain de la planète Odin III, un astre entièrement recouvert de glace et portant d’innombrables cicatrices d’essais d’armements lourds en tout genre. Le secteur ne présentant aucun véritable intérêt pour la plupart des voyageurs spatiaux, il était extrêmement peu visité et pour ainsi dire coupé même de la plupart des relais d’informations présents dans le système. La station en elle même était composée de deux sections. Le plus petit bloc correspondait au laboratoire scientifique alors que l’autre plus massif comprenait deux hangars d’appontage et les commodités associées. Les deux blocs étaient reliés par un long corridor tubulaire d’environ un kilomètre. Le laboratoire était tourné vers la planète avec tout son arsenal de sondes, de senseurs et de matériel d’analyse.
 
Apponter, accéder au corridor, le traverser et accéder au laboratoire. Puis aviser en fonction de la situation du professeur Kemp pour récupérer le dispositif, et enfin rejoindre Cole et son cafard volant !
 
…Et gérer les imprévus, en général c’est là que ça coince.

 
L’Heraldess se posa dans le hangar A, les deux hangars de la station étaient étroits et ne pouvaient pas accueillir de vaisseaux plus imposants qu’un Freelancer. Kiani ne perdit pas un instant et traversa le hangar qui, mis à part quelques containers stockés dans le fond et du matériel de maintenance, était pratiquement vide. Elle monta à l’escalier pour atteindre la passerelle, au bout de celle ci se trouvait une console d’opération. Elle s’y connecta rapidement pour accéder à un plan de la station, il n’était pas détaillé mais ça lui suffirait amplement pour se représenter mentalement les lieux et mémoriser les quelques informations importantes. L’ensemble du bloc hangar était bien accessible pour les visiteurs, en revanche comme prévu le corridor d’accès au laboratoire était lui verrouillé. Elle n’avait pas les accès donc elle allait devoir passer par les systèmes de l’Heraldess pour pirater la console. Elle engagea la procédure. Elle n’était pas à proprement parler une experte en la matière mais ses connaissances étaient suffisantes pour opérer efficacement et déverrouiller l’accès au labo en quelques longues minutes.
– Ok Cole, j’ai ouvert le corridor et désactivé les sécurités électroniques du labo. J’ai aussi activé la gravité artificielle dedans, il ne devrait plus rester qu’un sas à déverrouiller manuellement à l’entrée. Je me mets en route !
– Bien reçu, sois prudente. Normalement Kemp est tout sauf dangereux mais son message n’était pas bien encourageant.
Cole restait en alerte à bord de l’Heraldess, il avait passé la seconde combinaison zero-G et s’était armé. Au cas ou, il se tenait prêt à toute éventualité. Il ne se reposerait pas durant cet intermède.
 
Kiani traversa le long corridor séparant les deux sections de la station au petit trot, un peu mal à l’aise dans sa combinaison légèrement trop large pour elle. Elle arriva au sas d’accès du laboratoire, observant rapidement ses caractéristiques. Sans perdre trop de temps elle sorti un petit couteau, sectionna un câble puis ouvrit le boitier de maintenance. De là elle désactiva le moteur hydraulique du sas ainsi que le système de frein de sécurité, enfin elle tourna la manivelle pour déverrouiller manuellement et elle poussa fort pour ouvrir un passage et s’introduire dans le bloc scientifique.
 
Le bloc était dans un état impeccable, parfaitement rangé, tout était à sa place et même le ménage y était fait régulièrement. Elle ne s’attarda pas sur les détails trop longtemps, elle restait sur ses gardes en progressant couloir par couloir et pièce par pièce. Il n’y avait pas le moindre bruit mais les lumières restaient allumées dans presque toute la section. Elle trouva le professeur Kemp dans ses quartiers personnels, allongé sur sa couchette avec le dispositif VASS actif et positionné sur son crâne. Elle s’approcha vite et constata qu’il ne respirait plus, Kiani analysa que son état était du à une prise trop importante de somnifères probablement amplifiée par l’effet du dispositif sur son subconscient. Elle se crispa sensiblement.
 
Qu’est ce que cet idiot a cherché à faire ?
 
La voix de Cole résonna dans l’oreillette de la jeune femme.
– T’en es ou ma jolie ?
– Le professeur est devant moi, il s’est suicidé avec le jeu sur la caboche, je ne comprends pas pourquoi il a fait ça…
La voix de Cole était bien plus hâtive qu’à l’habitude.
– Ecoutes Kiani, tu peux récupérer la clé mémoire ?
– Oui, mais qu’est ce qu’il y a ?
Il poursuivit.
– Ta priorité c’est de récupérer la clé puis de t’enfermer dans le bloc, tu peux faire ça ?
Elle marqua un court temps de réflexion.
– Je suppose que oui, mais réponds moi !
– Je viens de repérer en visuel un vaisseau en train de se poser dans le Hangar B, je n’l’ai pas vu au radar il doit avoir un système furtif. T’as eu l’occasion de voir le vaisseau d’ton pote assassin jusque là ?
Kiani serra les poings fort, si fort qu’elle s’en faisait mal au pouce.
– Non.
– C’est un 315p manifestement super bien équipé, dit-il sous pression.
– Je n’y connais rien en vaisseaux Cole, mais si c’est lui tu devrais t’en aller d’ici très vite !
– Non, non en vol Heraldess n’a aucune chance au combat contre ce type de modèle, elle ne sera pas plus rapide non plus et l’environnement ne me permettra pas de jouer à cache-cache.
– Si c’est Stone et que tu restes ici, il va te tuer, ce type est un assassin professionnel de haut niveau crois moi.
– Ouai j’ai cru comprendre que t’en connaissais un rayon, mais j’ai pas vraiment l’choix, faut qu’je tente ma chance ici !
 
Elle fulminait.
– Non cache toi, attends moi et on va l’aff…
Il lui coupa la parole.
– Ecoutes moi s’il te plait, je t’ai entrainé là dedans alors fais ce que je te dis, la clé de Kemp est plus importante que moi. Je viens d’envoyer un message, il y a de bonnes chances qu’il soit capté et qu’on puisse avoir de l’aide d’ici quelques heures. Alors enferme toi dans le bloc scientifique et attends les secours. Si j’arrive à m’en sortir je te recontacte dans quelques minutes !
– Non non non NON !
– Kiani, fais ce que je te dis je t’en prie, j’ai pas l’intention d’me faire buter mais j’pourrai pas supporter que toi t’y restes. Alors enferme toi et attends !
Cole coupa la transmission.
 
Mais qu’est ce que c’est que ces gens qui se sacrifient pour moi à la première occasion, c’est STUPIDE et je suis loin loin loin de mériter ça…
Non ils ne se sacrifient pas pour moi, ils se sacrifient pour VASS, du moins je l’espère. En quoi ce jeu peut-il être si important pour qu’ils risquent leur vie ainsi, ou qu’on engage un tueur qui doit valoir une petite fortune pour le récupérer ?

 
Maudissant Cole, Kiani retira la clé mémoire du dispositif et l’observa un instant, elle était annotée d’une mention “23” écrite au stylo. Elle la glissa tout de même dans une poche.
 
Les autres clés n’avaient pas d’annotation…
Mais ce n’est pas le moment…

 
Elle retourna très vite au sas, referma celui-ci, resserra manuellement les verrous à la manivelle et s’affaira à la bloquer physiquement avec le manche d’un balai. Puis elle s’assit contre la paroi et se mit à gamberger.
 
Contacte moi Cole, dis moi que t’es aussi bon combattant que pilote, s’il te plais.
 
Les secondes et minutes passèrent dans un silence pesant, la jeune femme était une nouvelle fois en proie à de terribles conflits intérieurs auxquels elle ne parvenait pas à trouver d’issue qui lui convenait. Objectivement suivre les instructions de Cole semblait être la tactique la plus sure pour conserver la clé, si toutefois cette fameuse “aide” arrivait dans les temps. Ca ne lui convenait pas pour autant.
 
Appelle, appelle, appelle je t’en prie…
 
– Asmodeis ?
Elle ne reconnaissait que trop bien cette voix fluette, même au travers de l’oreillette.
 
Sale enfoiré !
 
– Dis moi que tu ne l’as pas tué, répondit-elle à Stone.
– Il doit vivre encore, mais ce n’est plus qu’une question de minutes et ça ne dépend plus vraiment de moi maintenant. Cependant ton ami n’est pas encore au stade de l’antilaz.
Les yeux fermés, une petite larme coulant le long de sa joue, elle dit.
– Tu…. viens de la même secte que moi si tu connais mon nom de code…
– On m’a parlé de toi durant le trajet oui, de bonnes notes durant ta formation puis un parcours honorable mais quelle déception ce fut de découvrir que tu as tourné les talons à la première occasion. Je fais cela depuis sept ans de plus que toi, tu as du te rendre compte du chemin qui te restait à parcourir pour rivaliser.
Kiani ne répondit pas, à vrai dire à cet instant les railleries lui importait peu.
Stone poursuivit alors.
– Tu as raison, restons professionnels, je te propose un sauf-conduit honnête.
– Dis toujours…
– Je me trouve à l’heure actuelle à l’intérieur de votre vaisseau, et je constate que trois des quatre clés se trouvent dans un coffre sécurisé que je n’ai pas le moyen d’ouvrir rapidement sans ton aide, il me manque un code d’accès. Je te propose d’échanger ce simple code contre ma parole de ne pas mettre ton ami dans un état qui interdirait toute forme de résurrection médicale. Et comme j’imagine que tu t’es soigneusement enfermée dans le laboratoire avec la dernière clé, je te propose d’échanger la clé contre ma parole de te laisser en vie. Tu repars avec ton vaisseau ainsi que ton ami, et je repars avec l’objet de ma mission, sacrifiant l’objectif secondaire d’éliminer les témoins gênants. Mais je le ferai de bon coeur en l’honneur d’une ex-collègue si valeureuse.
Kiani se cogna l’arrière de la tête contre la paroi du sas, tendue, le conflit intérieur la terrassant toujours autant. Stone conclut.
– C’est l’option facile, mais si tu te sens d’humeur téméraire tu peux encore tenter d’obtenir une victoire totale en venant m’affronter. Le gagnant remporte tout.
Elle fixait l’espace par le hublot, presque totalement immobile.
 
Sale enfoiré.
 
Elle finit par répondre, d’une voix étrangement sereine.
– Le code d’accès du coffre est 96XE-18A, ne touche plus mon ami.
– Accordé, laisse moi une minute veux-tu.
Kiani se leva alors, il fallait mettre chaque seconde à profit. Elle se dirigea vite jusqu’aux quartiers de Kemp pour tirer celui-ci de sa couchette. Stone reprit la communication alors qu’elle le trainait dans les couloirs du bloc scientifique.
– Le code fonctionne, j’ai récupéré les trois clés. Ou se retrouve-t-on pour la seconde partie ?
– Je suis enfermée dans le bloc, Stone, alors si tu veux la clé il va falloir que tu ouvres du coté corridor et que je déverrouille du coté labo, sinon je ne peux pas plus sortir que tu peux entrer alors rejoins moi, répondit-elle en déposant le corps de Kemp a coté d’une nacelle de survie.
– J’arrive Asmodeis. J’ai hâte de découvrir ce que tu vas choisir, acheva-t-il.
Kiani coupa la communication tout en installant frénétiquement Kemp à l’intérieur de la nacelle, puis elle programma la balise de détresse, après tout il pourrait être récupéré et probablement soigné.
 
Il ne va pas courir, il me reste quelques minutes le temps qu’il traverse le corridor.
 
Elle referma la nacelle et lança l’éjection, la suivant du regard une seconde par le hublot, puis elle se précipita jusqu’à la console de sécurité du laboratoire. Il lui fallu quelques minutes pour prendre le contrôle des fonctions primaires avec l’aide de l’ordinateur du Herald, elle lança la procédure d’isolation en zero-G du bloc scientifique.
Quelques secondes plus tard Kiani se retrouvait en apesanteur dans le bloc, si Stone forçait l’accès, il aurait une charmante surprise avec la dépressurisation. Elle retourna alors au sas en flottant habilement dans les couloirs et retira le balais qui bloquait manuellement la manivelle d’ouverture. Puis elle referma le casque de sa combinaison, activa l’oxygène et reparti jusqu’à la soute de la nacelle de survie éjectée. En zero-G le système de sécurité n’allait pas interdire l’ouverture de la soute. Elle se glissa dans le tube d’éjection et en quelques mètres elle fut dans l’espace, agrippée à la paroi externe du bloc laboratoire.
 
Un peu plus d’un kilomètre à parcourir sans jetpack, au moins il y a des points d’accroches pour la maintenance sur la structure de la station, c’est jouable mais si je me foire une seule fois, je suis bonne pour flotter dans l’espace jusqu’à ce que ce castra psychopathe me récupère avec un sourire narquois sur le visage !
 
Kiani s’élança dans une succession de délicates manoeuvres en apesanteur sur l’extérieur de la petite station scientifique. Rejoignant d’abord la structure tubulaire du corridor, elle entrevit une fraction de seconde par un hublot Stone arriver au sas du bloc labo.
Il reprit d’ailleurs la communication à cet instant.
– Je suis au sas, dit-il d’un ton froid.
– C’est déverrouillé de mon côté, il faut que tu utilises le boitier pour désactiver l’hydraulique et ensuite que tu tournes la manivelle.
– Qu’est ce que tu as choisis ?
– Allons, je te laisse la surprise, répondit-elle tout en progressant le long du tube reliant les deux sections, restant en contact permanent avec celui-ci pour ne pas être aspirée par l’attraction même lointaine de la planète Odin III.
– RAAAAAAHHH, s’écria Stone. Il venait certainement de se faire happer par la dépressurisation du couloir à l’ouverture du sas. Elle continuait son avancée, souhaitant très fort sans trop y croire qu’il se soit brisé la nuque sur une paroi au passage !
Au bout de quelques secondes d’agitation qu’elle entendait au travers de l’oreillette, il parvint à dire, secoué.
– Ce…. ce n’est pas très malin tu sais !
Elle serra les dents, sans cesser sa progression rapide.
– Cela dépend, de mon point de vue, je mène deux à zéro contre toi à la course !
Elle l’entendit frapper dans quelque chose avant que la communication ne se coupe.
 
C’est ça, énerve toi Stone…
 
Elle avançait, lentement mais surement.
Stone allait devoir s’accoutumer de l’apesanteur pour la poursuivre. Soit il choisirait le corridor au risque de trouver l’accès au hangar condamné, soit il choisirait l’extérieur comme elle mais elle aurait suffisamment d’avance. Il pouvait aussi décider de tenter de prendre le contrôle de la console de sécurité du bloc pour réactiver la pesanteur artificielle mais l’opération lui prendrait du temps.
 
C’est jouable !
 
Un dernier petit “saut” le long de la paroi et Kiani s’agrippa au sas du hangar. Stone n’était pas visible à l’extérieur donc quoiqu’il tentait, il le faisait de l’intérieur. Elle ouvrit et se glissa dans le sas puis referma, dépressurisa, et enfin elle entra dans le hangar A. Elle ne prit pas le risque de retourner au corridor pour condamner l’accès à Stone, elle se dirigea directement jusqu’à l’Heraldess, le souffle court. Elle trouva Cole étendu à quelques mètres de là et se précipita sur lui, il avait été touché par deux tirs au niveau de l’abdomen mais il semblait encore respirer.
– Kia…. tu… Stone…. il est ou ?
– chhhht, dit-elle en lui passant un bras autour du torse pour le trainer.
Elle le hissa non sans mal jusqu’a l’intérieur du vaisseau, le déposant et refermant.
– Cole, cole… Tu m’entends ?
Il fit un léger signe de tête, pâle et grièvement blessé.
– Tu m’as dis qu’on allait recevoir des secours hein ? Ils vont venir d’ou ?
– As….téroïdes de…. Odin I. Tu….tu vas piloter ?
– Il va bien falloir non ?
Il devait quasiment sourire en la regardant, presque fier. Elle secoua légèrement la tête, le visage marqué par la fatigue autant que par l’émotion.
– Tu peux mourir si tu veux, ça m’épargnera ce sourire énervant, dit-elle crispée mais essayant comme elle pouvait de maintenir son caractère de peste insensible.
Il devait presque rire, prit de quelques soubresauts, puis il perdit connaissance.
Elle resta quelques secondes à le tenir ainsi, concluant.
– Je vais te trouver de quoi te ramener, je te le promets.
 
Stone reprit alors la communication.
– J’ai toujours les trois clés, Asmodéis. Sa voix avait retrouvé un semblant de calme, mais Kiani y décelait une nette trace de nervosité.
– Et il t’en manque toujours une, dit-elle en se relevant et en fixant le cockpit étroit de l’Heraldess.
– Il semblerait que tu aies l’initiative, alors dis moi, quelle est la suite du programme ?
Kiani prit une longue inspiration puis se dirigea vers les commandes du vaisseau tout en répondant d’une voix déterminée.
– Tu veux te battre Stone ? Alors viens te battre… Dans l’espace.
 
La jeune femme s’installa, s’attacha puis lança les systèmes et les moteurs…
 
 

A suivre …

 
 


 
 
Solar-7_Kian
Tous vos commentaires, vos critiques, vos questions sont bienvenues !
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Lettre du Président du 21/02/2015

Salutations citoyens,

 

ChrisRobertsDirecting-300x201Dans ma lettre précédente, j’avais annoncé que nous mettions de côté les objectifs supplémentaires traditionnels pour consacrer davantage de temps à une plongée dans les mécanismes de Star Citizen. L’article décrivant la conception des mécaniques de base de la prospection minière dans Star Citizen en est un bel exemple. Le minage et la présentation de l’Orion sont le résultat de cette synergie propre à Star Citizen. Le vaisseau que vous pouvez admirer a été imaginé par George Hull, un artiste d’Hollywood qui a travaillé aussi bien sur The Matrix, Transformers ou Chappie… pour correspondre à un rôle développé à Austin au Texas par Tony Zurovec et l’équipe en charge de l’univers persistant. J’ai maintes fois évoqué mon désir de combiner les techniques créées pour le cinéma avec les meilleurs aspects de la conception vidéoludique traditionnelle (et ce depuis l’époque où je travaillais sur Wing Commander), et vous en voyez à présent le résultat. Je suis autant satisfait du système que du vaisseau, et j’ai hâte de voir les deux fonctionner dans Star Citizen.

 

À la CitizenCon, nous avions dit vouloir mettre les bouchées doubles au niveau du contenu communautaire en 2015. C’est une chose en laquelle je crois, parce que cela revient à mieux vous connecter, vous les donateurs, au jeu auquel vous permettez d’exister. Au cours des dernières vingt-quatre heures, vous avez pu voir la présentation de l’Orion, notre conception du minage dans l’univers persistant, une vidéo montrant une table ronde des artistes à Austin, une discussion prolongée au sujet des REC avec Travis et Calix, un sondage et un premier aperçu de la jaquette du boîtier de Star Citizen et une vidéo « Inside CIG » au sujet de la toute récente séance de capture de mouvement à Imaginarium ! Plus tard dans la nuit, nous sortirons une nouvelle édition de Jump Point pour nos fidèles abonnés. Ce numéro se penche de près sur une bonne partie du travail effectué à Austin et Montréal sur le module planétaire… Et celui du mois prochain sera le numéro tant attendu consacré au Retaliator !

 

Staging_Room_Interior_WIPCe que je voudrais vraiment souligner aujourd’hui, c’est à quel point la phase de développement actuelle de Star Citizen est excitante. Créer notre univers est d’ores et déjà l’entreprise la plus satisfaisante que j’aie jamais menée du point de vue créatif. Sans dévoiler les dates de sortie que nous visons en interne, je peux tout de même vous dire que nous abordons le calendrier de lancements publics le plus resserré que nous ayons eu à ce jour. À intervalles rapprochés, vous allez voir Arena Commander 1.1 (désormais avec des REC !), le module FPS, puis ce que nous avons baptisé ‘module social’, nos premiers pas dans l’univers persistant. L’an dernier, nous avons beaucoup parlé de la façon dont Star Citizen allait être assemblé à partir de différentes composantes, et c’est à partir de maintenant que cela va se produire. Les mots me manquent pour vous dire à quel point je suis excité. Y aura-t-il des problèmes que nous n’avions pas anticipés, des bugs à éliminer et des choses à équilibrer ? Oui ! Mais je sais que je peux compter à la fois sur une formidable équipe de développeurs ET sur la meilleure communauté jamais rassemblée. Restez à l’affût : ça va envoyer du lourd !

 

J’aimerais aussi prendre quelques instants pour remercier tous les donateurs qui nous ont aidés à tester Arena Commander. Il y a des milliers de joueurs qui se montrent assez courageux pour tester les versions de l’univers de test persistant, ce qui a rendu d’immenses services à l’équipe d’assurance qualité ; nos patchs publics sont désormais beaucoup plus stables dès leur lancement et nous pouvons consacrer plus d’efforts à l’équilibrage. Mention spéciale à ceux qui nous ont aidés à mettre à l’épreuve les serveurs en début de semaine ; nous avons découvert et corrigé un bug que nous n’aurions pas vu sans cela. Nous allons refaire une tentative la semaine prochaine, donc connectez-vous le lundi 23 février à 13h PST (22h heure française), et avec un peu de chance vous aurez plus de chances d’affronter des développeurs !

 

Faire un don et jouer ne sont toutefois pas les seules façons de contribuer à l’avenir de Star Citizen. C’est aussi votre façon de soutenir le jeu, de le montrer aux autres et de passer le mot qui permet de concrétiser ce projet. J’aimerais vous montrer ici-même la dernière réalisation de years1hundred. Vous vous rappelez peut-être qu’il s’agit du créateur de la bande-annonce originelle « Imagine », et sa dernière œuvre en date est du même acabit. En interne, nous avons discuté de la création d’une campagne évoquant les carrières dans Star Citizen après le lancement de l’UP, lorsque nous aurions suffisamment de vidéos de jeu pour faire une démonstration des différents rôles que vous pouvez endosser. Nous pensons que c’est une belle façon de mettre en avant tout ce que promet l’univers ouvert de Star Citizen. Years1hundred (Simon Pena) a probablement dû lire dans nos pensées ! :) C’est toujours très gratifiant d’avoir la preuve que les donateurs comprennent aussi bien que l’équipe et moi-même quelles possibilités se cachent derrière le concept de Star Citizen.

 

En parlant de vidéos de fans, certains donateurs ont été déçus de constater que nous ne les mettions plus en avant dans Around The Verse. C’est pour cela que nous avons demandé à Jared Huckaby, que vous connaissez peut-être sous le pseudonyme de Disco Lando, de concocter une sorte de tour d’horizon des vidéos de fans de Star Citizen. Nous diffuserons la semaine prochaine un pilote du Wonderful World of Star Citizen (« Le Monde Merveilleux de Star Citizen ») ; dans cette émission, la communauté de Star Citizen posera sur elle-même un regard irrévérent, et j’ai hâte de la voir évoluer comme nos autres productions. Les donateurs qui ont versé tant de sang, de sueur et de larmes pour soutenir le jeu ont besoin d’une plate-forme, et nous allons en bâtir une. De plus, le futur hub communautaire sur le site RSI va nous permettre de mettre en lumière les vidéos, streams, œuvres et concepts de vaisseaux des fans, et bien plus encore… et vous en apprendrez bientôt davantage à ce propos.

 

SC-TownHall-2015_-25Parlons à présent des événements ! Tous les membres de l’équipe ayant participé au rassemblement du mois dernier ont exprimé à quel point ils avaient été stimulés par le contact avec les donateurs. Beaucoup d’autres événements se profilent à l’horizon, parmi lesquels la PAX East et la fête de clôture du SXSW Interactive. Le fait de rencontrer des membres de la communauté et d’évoquer avec eux leurs désirs et leurs rêves concernant Star Citizen nous permet de tenir le choc face aux pires bugs et défis posés par la conception. J’ai le plaisir de vous annoncer ici que lors de la PAX East de Boston, vous aurez votre première occasion de jouer au mode Battlesphere en apesanteur du FPS. Nous aurons des machines de démonstration disponibles lors de l’événement, n’hésitez donc pas à vous joindre à nous. Pour plus d’informations, rendez-vous ici.

 

Enfin, je sais que chacun s’attend à ce que j’en dise plus au sujet des REC (crédits de location d’équipement). J’ai participé au débat animé qui a eu lieu le week-end dernier, et l’une de nos priorités de cette semaine consistait à éclaircir certains points à propos du système. Je n’ai pas grand chose à ajouter à présent, mais j’insiste sur un point : nous avons fait appel à vos retours parce qu’ils nous intéressaient vraiment. Je remercie sincèrement tous ceux qui nous en ont fait parvenir. Je persiste et je signe : nous allons créer un système amusant, et certainement pas un système qui pénaliserait les joueurs. Comme pour tout le reste dans Star Citizen, nous équilibrerons et étofferons notre système dès sa sortie afin d’atteindre cet objectif, jusqu’à ce qu’il coïncide avec notre vision, et nous ne nous satisferons de rien de moins.

 

CS_42_SQUAD_STENCIL_LOGO_02.tifJe finirai sur les remerciements habituels. Il n’y a cette fois aucun million de dollars à célébrer, et ce n’est pas nécessaire. La communauté de Star Citizen accomplit chaque jour des choses qui justifient nos remerciements. Qu’il s’agisse de tester le jeu, de soutenir l’équipe ou de vous rassembler pour nous encourager à réussir (et nous prévenir lorsque nous faisons fausse route !), ce jeu est imprégné par votre ADN. Merci de rendre tout cela possible. Les tout prochains mois vont être difficiles pour l’équipe, mais c’est le meilleur boulot au monde. Ensuite, nous pourrons nous réjouir à la perspective d’une séance majeure de capture de mouvement, qui marquera le moment où le script de Squadron 42 deviendra enfin réalité ! Vous, en tant que membres de la communauté, serez les premiers à profiter de tout cela.

 

-Chris Roberts

 

 

 

Traduction depuis l’anglais par Baron_Noir. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14520-Letter-From-The-Chairman