Photos du rassemblement pour l’Univers Persistant à la PAX South

PHOTOS DU RASSEMBLEMENT POUR L’UNIVERS PERSISTANT À LA PAX SOUTH

 

Salutations Citoyens,

 

Au nom de toute l’équipe de Cloud Imperium, nous souhaitions remercier ceux qui ont pu se joindre à nous le week-end dernier à San Antonio pour notre premier rassemblement Star Citizen.

C’était fantastique de rencontrer autant de supporteurs et supportrices de Star Citizen, et de partager avec vous une partie de ce sur quoi l’équipe en charge de l’Univers Persitant à Austin travaillera au cours de l’année 2015. Et nous espérons que vous vous êtes autant amusés que nous.

Ceci dit, je sais que vous êtes encore plus nombreux à ne pas avoir pu nous rejoindre. Notre équipe vidéo travaille d’arrache-pied à compiler tout ce qui a été enregistré, de sorte à pouvoir le partager avec vous.

En parallèle… nous pensions qu’il serait bon de commencer avec quelques photos et un petit commentaire de notre artiste spécialisé dans le marketing et photographe, Ryan Archer :

 

C’était plutôt encourageant de voir les gens faire la queue dès 10h30 pour Star Citizen, alors que nous n’avions prévu d’ouvrir les portes qu’à 13h. Une poignée d’entre nous sommes sortis saluer et rendre visite à nos invités, et cela nous a permis de rencontrer quelques personnages. Oui, c’est de toi que je parle, StarBunny.

Je crois que ma partie préférée entre les panels et la présentation, c’était la rencontre organisée. Plusieurs de nos développeurs ont pu discuter avec nos donateurs, et Chris Roberts était là pour poser sur les photos des fans et signer sur leurs tapis de souris géants, leurs copies physiques de Jump Point, leurs Joysticks et même sur la collection de jeux de Chris Roberts de Clifford, alias Miku.

J’espère que vous serez plus nombreux aux prochains événements que nous avons prévus d’organiser tout au long de 2015, chez CIG nous sommes tous impatients de pouvoir davantage échanger avec la grande communauté qui nous a aidés dans cette grande aventure pour créer la “Meilleure Foutue Space Sim’ de Tous les Temps” !

 

Merci d’être venus nous voir, et nous espérons tous vous revoir bientôt.

 

Ndt : je vous renvoie à l’article original cité ci-dessous, pour voir les photos du rassemblement, puisqu’un bug nous empêche d’afficher autre chose que des miniatures dans les galeries d’images créées sous wordpress.

 

 

Traduction depuis l’anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14455-PAX-South-PU-Town-Hall-Photos
Merci de contacter l’auteur de cet article par MP pour toute faute ou remarque éventuelles.
Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Plain Truth : Vers une Advocacy toute-puissante ?

DÉBUT DE TRANSMISSION

Vérité. Faits. Clarté. Voilà des valeurs que n’importe quel gouvernement légitime doit embrasser s’il espère être considéré comme parfaitement juste. Alors que l’administration impériale veut vous faire croire que l’UEE moderne est une amélioration par rapport aux horreurs de l’Ère Messer, je pense autrement. Je crois qu’il s’agît d’une oppression du même genre, déguisée dans de plus beaux vêtements.

Je m’appelle Parker Terrell. J’ai passé ma vie à traquer la vérité, peu importe où elle menait. En tant que reporter de terrain au compte du New United NewsOrg, je pensais avoir trouvé une institution qui partageait mes idéaux. Ce n’est que récemment que j’ai découvert qu’ils avaient renoncé à leur objectivité pour courber l’échine devant d’influentes entreprises. Aujourd’hui, je me suis tourné vers le Spectrum indépendant pour continuer de vous apporter la vérité, à vous : téléspectateur perspicace et ouvert d’esprit.

Voici PLAIN TRUTH. (ndt : “Plaint Truth”, le nom de ce journal, signifie en français “Stricte/Pure vérité)

Bonjour et bienvenue dans la toute première émission de Plain Truth. Je suis le présentateur, Parker Terrel. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons examiner consciencieusement l’Adovacy moderne. S’agît-il d’une force du bien engagée, formée d’individus stimulés par leur recherche de justice ? Ou bien sont-ils des enfonceurs de porte en bottes noires qui n’y réfléchissent pas à deux fois avant d’outrepasser les droits qu’ils sont supposés protéger ?

Daniel Warden est un civil qui essaie de vivre comme coursier indépendant dans le système Ferron. Il y a quatre mois, il fut détenu par des agents des douanes alors qu’il traversait Helios pour un travail. Dans le cadre de l’Opération Cimeterre de l’Advocacy, Daniel fut retenu sans charges pendant trois semaines et soumit à des interrogatoires sans fin, sans conseiller juridique.

Daniel a eu la gentillesse de se joindre à moi pour nous raconter son histoire. Bonjour, Daniel.

Daniel Warden : Bonjour M. Terrell.

Je vous en prie, Parker suffira. Quand vous serez prêts, racontez-nous ce qu’il s’est passé avec vos propres mots.

Daniel Warden : Je suis souvent en déplacement. Très souvent même, je pense que vous l’aurez compris, vu que je suis coursier, mais c’est uniquement de cette manière que les choses se déroulent correctement. Le travail se faisait rare pour les gens que je connaissais. C’était à l’époque où il y avait beaucoup de tension avec les Xi’An. Bref, j’avais enfin trouvé un tuyau sur un boulot pour lequel il fallait apporter les données d’un courtier de Charon à l’une de ces bases de recherches du système Odin. À croire que le gars ne se fiait pas aux réseaux. Je n’en sais rien et je n’ai pas demandé. Ça aussi, ça fait partie du boulot, vous savez.

Oui, j’imagine bien que la discrétion est une prérogative importante dans votre métier. Poursuivez je vous prie.

Daniel Warden : Quoiqu’il en soit, ce n’était pas une longue course, mais quand vous cherchez à tout prix du travail, vous vous rabattez sur ce que vous trouvez. Donc là, tout semblait se dérouler correctement. Les contacts étaient peu fréquents, donc je me débrouillais bien. À la seconde même où j’atterris dans le système Helios, mon enthousiasme parti en fumée. Un énorme attroupement de flics locaux et d’agents de la douane me tombèrent dessus, me hurlant de couper tous les systèmes. Je n’ai jamais été un ange en grandissant, mais, ce que je veux dire, c’est que je n’ai jamais vu une telle manifestation de force sans en connaître la cause. La première chose qui me vient en tête, c’est : peu importe ce dont il s’agissait, je transportais un truc qui apporterait des mauvaises nouvelles. Pourtant, ils ne semblaient pas s’en préoccuper. J’ai été jeté dans une cellule pendant deux jours, et ils n’arrêtaient pas de me demander si je comptais entrer en territoire Xi’An.

Est-ce que vous aviez programmé votre cap pour l’un des systèmes en transition ?

Daniel Warden : Non, monsieur. Je venais juste d’arriver dans le système Helios. Je n’avais même pas programmé mon cap quand j’ai été interpelé.

Que s’est-il passé ensuite ?

Daniel Warden : Eh bien, je leur ai dit la vérité, mais peu importe ce que je disais : ils n’écoutaient pas. Ils persistaient à me questionner au sujet de choses dont je n’avais jamais entendu parler, et de gens que je n’avais jamais rencontrés.

Et il y avait là des représentants des forces de l’ordre locales en plus d’agents de la douane ?

Daniel Warden : Non, juste des douaniers. L’Advocacy ne s’est pas montrée avant mon troisième jour de détention.

L’agent de l’Advocacy s’est-il – ou s’est-elle – identifié ?

Daniel Warden : Il y en avait deux, mais non, monsieur. Enfin, je veux dire qu’ils ont montré des badges, mais n’ont pas donné de noms.

Et que vous ont-ils demandé ?

Daniel Warden : Le même genre de trucs, comme par exemple si j’avais déjà été dans le système Nexus. Bien sûr, que j’ai dit, des tas de gens y sont allés. Enfin, c’est quand même dans l’UEE, pas vrai ? Ils n’arrêtaient pas de m’interroger sur différents noms.

Vous souvenez-vous de l’un de ces noms ?

Daniel Warden : Je ne sais pas si je devrais…

Tout va bien. La seule façon pour nous de les tenir pour responsables est de présenter la vérité.

Daniel Warden : Il y avait un couple, Demarque, Corso, Retha.

Une idée de qui étaient ces gens ?

Daniel Warden : Non. Et ils ne voulaient pas non plus me le dire. Ils donnaient juste un nom et me balançaient des dates et des lieux. Je ne savais pas ce qu’il se passait.

Et ils n’ont jamais rien retenu contre vous ?

Daniel Warden : Non, monsieur. Ils ne voulaient pas dire pourquoi ils me retenaient.

Ont-ils abusé de vous ?

Daniel Warden : Je ne compte pas y retourner, vous savez. C’était difficile, mais ce n’était pas comme s’ils n’avaient rien cédé.

S’il vous plaît, expliquez les circonstances de votre libération.

Daniel Warden : Comme je l’ai dit, trois semaines plus tard, des policiers locaux se pointent à l’heure du petit-déjeuner. Ils me donnent mes affaires et me disent de partir. Le paquet que je devais remettre n’avait pas du tout été ouvert. Ils n’avaient même pas essayé d’y jeter un œil.

Avez-vous essayé d’obtenir une explication quant à votre détention illégale ?

Daniel Warden : Bien sûr, j’ai envoyé des comms à tous ceux qui voulaient bien m’écouter.

Et quelle fut la réponse ?

Daniel Warden : Je l’attends encore, malheureusement.

Donc, nous avons là une situation dans laquelle des représentants de différents degrés des forces de l’ordre détiennent des civils innocents sans la moindre charge ni conseiller juridique, et pour quelle raison ? Le principe selon lequel les règles s’appliquent à tous est un accord explicite conclu entre un peuple et son gouvernement. Si deux personnes enfreignent la même loi, elles doivent être punit de façon égale. Ce qui constitue un crime pour une personne doit l’être pour tout le monde. Ce principe s’applique également aux officiels du gouvernement sur lesquels on compte pour faire appliquer ces lois. Sans établir de cause officielle, ce qui est arrivé à M. Warden s’avère être un enlèvement, pur et simple. Si nous ne pouvons restreindre nos institutions aux mêmes lois auxquelles nous, le peuple, devons obéir, alors il est temps de réorganiser les institutions.

Nous avons contacté Kristin Ward, le chef de section du système Helios, mais aussi le bureau du directeur Carmody, afin de les inviter à défendre leur position dans cette émission, mais ils ont choisi de ne pas répondre. Un signe de la nouvelle stratégie de communication de l’Advocacy ? Peut-être.

Quand nous reviendrons, nous jetterons un œil aux cercles de mensonges qui entourent la fièvre de Lynch. Pendant ce temps, restez vigilants.

INTERRUPTION DE LA TRANSMISSION

Traduction depuis l’anglais par Hotaru, relecture par duboismarneus  et Aelanna- Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13792-Plain-Truth-Advocacy-Overlords
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Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Solar-7 : Episode 2 – Mulin, Stone, Cole

 
 
 

Solar-7 : Episode 2 – Mulin, Stone, Cole

 
 
 
 
Peter Mulin est un des recruteurs de la guilde des chasseurs de prime dans le système Bremen, je crois qu’il fait également partie des contributeurs au magazine “Tracker”. Il est vieux, bourru et usé, mais il est utile. Car sans lui, adieu ma carrière de chasseuse de prime.

– Donc si je résume bien ce que vous venez de m’exposer, vous n’avez ni identité ni la moindre référence. Vous êtes relativement novice dans tout ce qui concerne la logistique spatiale, l’armement et les protections individuelles. Vous ne savez pas piloter, vous répugnez à utiliser la violence, et votre connaissance de la galaxie est limitée. C’est cela ?
La jeune femme s’inspectait les doigts et les ongles, elle releva le nez pour regarder le recruteur.
– Si je puis me permettre, il y a corrélation entre mon absence de référence et le fait que je n’ai pas d’identité. Cela signifie pas que je n’ai rien fais de ma vie, cela signifie simplement que je peux rien dire à ce propos.
– Mais si vous ne pouvez rien dire et rien partager de concret avec moi, comment puis-je vous évaluer ?
– Je crois qu’il serait insolent de ma part de vouloir vous apprendre votre travail, dit-elle s’efforçant de paraître le moins sarcastique possible.
– En effet, ce serait insolent. Mais ça ne règle pas notre problème, sur quoi dois-je me baser pour vous accorder une chance ?
– Faites moi confiance, laissez moi faire mes preuves.
– Vous avez quel âge ?
– Vingt deux ans
– Et vous ne savez absolument pas piloter ?
– Pratiquement pas, répondit-elle en adoptant une moue légèrement timide.

Il y eut plusieurs secondes de silence.
– De mon temps, on avait des principes dans ce métier. On ne se pointait pas dans un bureau les mains dans les poches en croyant qu’un simple visage d’ange et une attitude suffisait à donner de la crédibilité. Vous les jeunes, vous avez prit la mauvaise habitude de considérer que tout vous est du. L’humanité part vraiment en ruine, les traditions et le respect se perdent, bientôt il ne restera que chaos et anarchie.
La jeune femme posa les mains à plat sur la table.
– Je suppose que je dois considérer cette tirade éloquente comme une réponse négative à ma candidature ?
– Exactement.

La jeune femme se leva alors, tout en fixant son interlocuteur.
– Vous savez monsieur Mulin, je crois que depuis la nuit des temps il y a toujours eu des vieux schnocks pour ressasser sans cesse les mêmes fadaises ineptes sur le bon vieux temps. Et puis ces vieux schnocks meurent, et le monde ne s’en porte ni mieux ni moins bien.

Je déteste les vieux schnocks. Cela dit, je pense que je peux tirer un trait sur ma très hypothétique carrière de chasseuse de prime. J’aurai aimé lui dire que depuis l’âge de neuf ans, on m’avait enseigné énormément de choses utiles pour être apte à surmonter bien des sortes d’épreuves et de périls, mais je suis à peu près sure que ça n’aurait pas changé grand chose.

Je crois que j’ai un problème avec les Peter.

La jeune femme avait choisi la plus petite antenne locale de la guilde sur la planète Rytif, située dans ce qui s’apparentait vraiment à tout petit patelin à plusieurs heures de la cité de Stalford. Un patelin au milieu de grandes exploitations agricoles donc, abritant une poignée de commerces, quelques habitations et deux motels… En plus du bureau de Peter Mulin.
Il était tard le soir quand elle sortit de son entrevue, la nuit était sombre et il faisait bien froid. Il n’y avait plus la moindre personne dans la rue principale simplement éclairée par quelques néons. Elle marchait tranquillement, ruminant sur les difficultés qu’elle rencontrerait à chaque tentative pour trouver un emploi intéressant, il faut dire que son profil était particulièrement atypique. Elle s’arrêta devant un distributeur de boisson se frottant les mains pour se réchauffer alors qu’elle hésitait entre une boisson chaude et une célèbre boisson énergisante. Finalement elle opta pour un chocolat chaud, insérant les crédits et attendant… Tout cela pour se rendre compte que le distributeur était manifestement bloqué. Elle observa la machine avec insistance tout en faisant craquer ses doigts et lâcha finalement un long soupir de frustration.

C’est une mauvaise journée.

– Je peux peut-être vous aider ? Demanda alors une voix masculine étrangement aigue non loin d’elle. Elle tourna la tête immédiatement vers un homme d’une trentaine d’années, portant un long manteau marron. Il était plutôt grand mais particulièrement mince, des cheveux noirs assez longs plaqués en arrière. Il s’approcha un peu alors qu’elle continuait de le détailler des pieds à la tête. Elle remarqua aussi une petite cicatrice au niveau de l’oeil.
– J’ai un petit problème avec le distributeur, je ne pense pas que vous puissiez faire grand chose.
– Il m’est arrivé exactement la même chose hier soir, il y a une… manipulation à effectuer, vous permettez ? Demanda t-il poliment en approchant. Elle fit un pas de coté, prudente.
– Je vous en prie, faites.
Il vint juste a coté d’elle, face à la machine, observant celle-ci.
– Je m’appelle Stone.
Il capta le regard de la jeune femme dans le reflet de la glace du distributeur, puis baissa les yeux, invitant la jeune femme à faire de même pour qu’elle puisse constater qu’il tenait un pistolet braqué sur elle dans la poche de sa veste.
Elle tressailli légèrement et inspira, demandant d’une voix bien plus crispée.
– …Peter Stone ? le ton était presque blasé.
– Si ça peut vous faire plaisir.
Elle soupira.
– Vous allez marcher avec moi quelques minutes, nous avons une affaire à traiter, poursuivi t-il.
Elle lui emboita le pas, l’accompagnant sans geste brusque et réfléchissant d’hors et déjà à mille et une choses qui pourraient lui permettre de comprendre ou de réagir.

Je savais que j’aurai du choisir une Solar-7 !
Ironie du sort : Accident qui arrive à quelqu’un si fort à contretemps qu’il paraît une moquerie du sort, le hasard apportant le contraire de ce que l’on attendait; ou encore, contraste étrange que présentent deux faits historiques rapprochés par quelque côté.

Stone l’emmena dans une chambre de motel, ils n’avaient pas croisé la moindre âme qui vive durant les quelques minutes de trajet. Il referma la porte et sorti son arme de sa poche pour la pointer directement sur elle, approchant et saisissant la jeune femme pour la pousser face à une paroi de la chambre. Elle s’efforçait de rester calme et d’analyser la situation, si il avait voulu la tuer elle serait probablement déjà morte, il avait besoin de quelque chose et même si il la tuerait certainement après, elle avait un peu de temps.
– Vous êtes sur de bien vous adresser à la bonne personne ?
– Absolument certain, je viens de la part de monsieur Gray, à titre posthume.
Elle dégluti, fermant les yeux et maudissant le sort. Stone poursuivit.
– Vous lui avez prit une chose que je recherche activement.
– Non, non je ne lui ai rien prit du tout !
Il lui saisit un bras pour lui replier derrière le dos, tout en gardant le canon du pistolet posé entre ses omoplates.
– Cela voudrait dire qu’on m’a donné une mauvaise information, or on ne me donne jamais d’information erronée. Par exemple…
Stone rajusta sa prise pour saisir le pouce de la jeune femme, puis le tordre un coup sec. Un craquement se fit entendre puis la blonde se tordit de douleur et s’écroula à genoux alors que l’homme la relâchait pour reculer de deux pas et la tenir en joue. Elle se mordit très fort la lèvre pour ne pas crier. Alors il reprit le cours de sa phrase.
– …J’ai eu l’information que vous lui aviez fracturé le pouce avant de l’assassiner.
A moitié tremblotante, se tenant la main, elle releva la tête et posa sur lui un regard emprunt de rage contenue.
– Qu’est ce… Qu’est ce que vous cherchez ?? Di.. Dites le moi !
Il rangea alors son pistolet dans la poche de son manteau puis retira celui-ci et le posa sur le lit. Alors il commença doucement à remonter ses manches.
– Ce que je cherche, vous l’avez sur vous. Vous êtes une professionnelle, alors je vous offre une chance de vous défendre. Quand nous en aurons terminé, je prendrai ce qu’on m’a envoyé récolter sur votre cadavre. Stone regarda la jeune femme dans les yeux, son visage était véritablement taillé à la serpe, son regard froid et impitoyable jurait avec le timbre étrangement aigu de sa voix.

En général, quand un tueur professionnel vous tient à sa merci et qu’il décide de vous offrir un combat soit disant à la loyale, il y a deux hypothèses. La première, il sait qu’il est bien plus fort et il veut juste en profiter pour auto satisfaire son égo démesuré ou sa psychopathie latente. La seconde hypothèse serait qu’il soit arrogant, incapable d’évaluer correctement sa proie, et qu’il agit ainsi car il veut se prouver quelque chose. Dans son cas j’aurai opté pour la première proposition mais le fait qu’il m’ait blessé avant pourrait indiquer qu’il était loin d’être si sur de lui.

Dans tous les cas, je n’ai aucune autre option que de vérifier par moi-même. Je vous aurai bien demandé votre avis mais nous n’avons pas assez de temps pour un sondage.

Elle se releva, s’efforçant de contrôler sa respiration et de retrouver toute sa concentration, mettant la douleur de coté. Elle ne pouvait se servir offensivement que d’un bras, mais l’autre pouvait toujours l’aider défensivement, il savait très certainement bien se battre mais au moins il n’avait pas d’avantage particulier au niveau du gabarit…

Lui restait parfaitement immobile, l’observant sans rien montrer.

Elle s’avança et entama les hostilités, s’en suivi un combat vif, sec et précis. Peu de coups portés, car une seule attaque bien placée suffirait pour l’un ou pour l’autre. Cependant, toutes les tentatives de la jeune femme furent rapidement et efficacement contrées, et au bout d’une vingtaine de secondes d’affrontement intense, il bloqua le bras valide de la jeune femme et lui asséna un violent coup de paume sur la pommette puis la projeta fort contre la porte de la chambre. La seconde suivante il lui porta un coup si violent du plat du pied entre les omoplates que la porte céda et que la jeune femme la traversa pour s’écrouler dans la rue, des étoiles dans les yeux, une douleur lancinante dans le dos.

Stone resta un moment à contempler la scène, presque étonné de la piètre qualité de la porte de cette chambre de motel… Ou de la puissance de son coup.

Il ne fallu pas plus de temps à la jeune femme pour changer de tactique, restant assez lucide pour comprendre qu’elle n’avait aucune chance contre lui. Elle se redressa d’abord à quatre pattes, puis se leva en titubant et parti dans l’allée.

Pas trop vite, pas trop vite, il faut qu’il croit que je ne suis pas en état.

Il l’observa faire, puis récupéra son manteau et sorti de la chambre à sa suite. Toujours personne dans les rues, elle se trainait laborieusement le long de la paroi extérieure du motel, accélérant juste quand celui ci enfila son manteau en marchant vers elle. Elle arriva alors à l’angle et disparu de son champ de vision.

Elle couru quelques pas et traversa l’allée jusqu’a l’autre angle pour s’y cacher avant qu’il ne puisse la voir.

Reprend ton souffle, reprend ton souffle, reste lucide.

Il marcha dans l’étroit passage entre deux blocs du motel ou elle s’était glissée, sortant son pistolet et le pointant prudemment sur l’angle en continuant à avancer. Il l’entendait respirer, haletante d’abord puis de plus en plus calme, jusqu’a ne plus faire de bruit. Il plissa les yeux, puis réalisa alors et s’élança bien plus vite. Quand il arriva au bout du passage, il la vit courir une dizaine de mètres plus loin, à pleine vitesse cette fois. Il la mit en joue mais elle bifurqua à cet instant, se glissant encore à un angle… Certainement pour traverser et rejoindre la rue principale. Il fit marche arrière et traversa l’allée parallèlement à elle pour l’avoir en visuel de l’autre coté. Elle était alors dans la rue principale et courait à grande foulée, ayant prit encore plusieurs mètres d’avance. Il n’avait d’autre choix que de s’élancer à sa poursuite.

Cours, cours, ça tu sais bien le faire !

Buste droit, foulée ample et bondissante, technique parfaite, la jeune femme courrait le long de la rue à une vitesse impressionnante. Son poursuivant n’avait d’autre choix que de tenter de la suivre, si il s’arrêtait pour la mettre en joue il risquerait de perdre trop de terrain et elle pourrait alors emprunter une ruelle et trouver une cachette. Il suivait, courant vite derrière.
Longtemps en ligne droite, elle traversa littéralement le patelin entier ainsi, toujours sans rencontrer la moindre personne mais gagnant inexorablement du terrain sur le tueur.

Finalement, alors qu’elle arrivait au deuxième motel de la ville, totalement à l’opposé du premier et à deux kilomètres seulement du petit terrain d’atterrissage, elle ralentit, il n’était plus en vue. Elle emprunta au petit trot l’allée des chambres de ce motel, reprenant son souffle, elle sorti de sa poche arrière un petit outil de crochetage électronique et s’arrêta à une porte pour l’ouvrir et se glisser dans la chambre, puis elle la referma sans un bruit.
Il faisait noir, elle resta plaquée dos contre la porte, reprenant son souffle de manière disciplinée, le plus méthodiquement et discrètement possible. Il ne fallait surtout pas allumer la lumière, sa vision allait s’habituer à l’obscurité. Il n’était pas loin, il pouvait arriver au motel à n’importe quel moment. Elle était bien cachée, elle ne saignait pas et il n’avait pas plu ni neigé, elle n’avait donc pas laissé de traces à suivre pour lui. Il allait peut être abandonner.

C’est alors que Stone arriva dans l’allée de portes du second motel, il respirait fort lui aussi, la jeune garce avait couru comme une athlète et il avait du se résigner à se faire distancer. Malgré tout elle n’était pas loin, il en était sur et il connaissait sur le bout des doigts le mode de fonctionnement des jeunes assassins de la secte, il savait qu’elle était cachée là, non loin, probablement dans une des chambres…
La jeune femme entendit les bruits de pas d’un homme qui court, puis ensuite elle l’entendit reprendre son souffle quelques instants. Elle serra les dents, espérant un instant qu’il ne fasse que récupérer avant de reprendre sa course. Mais la respiration s’arrêta assez vite et c’était maintenant des bruits de pas lents qu’elle entendait, elle le maudit alors intérieurement même si cela ne l’aiderait en aucun cas.

Elle entendit un pas, un second, puis un troisième, puis plus rien quelques secondes… Ou alors si, il…vissait quelque chose. Elle entendit alors un petit bruit sourd, une sorte de sifflement suivi du bruit de choc d’un petit objet sur une paroi. Encore quelques secondes sans le moindre bruit. Puis elle entendit de nouveau ses pas, se rapprochant.

Quel enfoiré !

Nouvel arrêt, nouveau sifflement sourd puis petit bruit de choc… Nouvelle pause… puis de nouveau les bruits de pas. Il avançait, forçait les serrures avec son arme et un silencieux, porte après porte. La jeune femme angoissait, rester lucide allait devenir de plus en plus compliqué, elle observait la chambre dans la pénombre, cherchant n’importe quoi d’utile.
Nouvel arrêt, nouveau sifflement sourd puis petit bruit de choc… Cette fois rapidement suivi par un court dialogue.
– M… mais qu’est-ce que… ? Une première voix
– NOOOOOOON ! une seconde
Sifflement puis choc plus lourd, et second sifflement puis choc plus lourd, coup sur coup.

Cet enfoiré vient de tuer deux innocents.
Définitivement, en ce qui concerne Stone, il s’agit de la première hypothèse.

Nouveaux bruits de pas, la prochaine porte était celle de la jeune femme.
Un bureau et une chaise juste à coté d’elle, un lit, une armoire et une commode, un écran et une salle de bain…Rien qui pourrait la sauver plus de quelques secondes. Elle leva alors les yeux en l’air une seconde, pas de faux plafond mais une structure tubulaire caractéristique d’un motel construit à la hâte en empilant des compartiments préfabriqués…

Nouvel arrêt, nouveau sifflement, elle vit la serrure projetée à travers la pièce contre la paroi d’en face. Puis la porte s’ouvrit sans un bruit, elle vit d’abord l’arme, puis le tueur impitoyable qui la tenait. Il balaya rapidement la pièce du regard, penchant légèrement la tête pour observer la salle de bain, mais elle était si étroite que personne n’aurait pu s’y cacher. Il ressorti, tirant la porte derrière lui.

Nouveaux bruits de pas, puis nouvel arrêt, et nouveau sifflement….Il continuait.

La jeune femme était accrochée à la structure tubulaire du plafond, un pied sur une paroi et l’autre pied sur l’autre pour se stabiliser, serrant les dents et souffrant le martyr car même si elle ne se suspendait pas à l’aide de sa main blessée, son pouce la faisait durement souffrir. Elle attendit ainsi presque une minute, mais plus aucun bruit. Stone avait du vérifier toutes les chambres et il allait probablement repartir.
Elle se décida alors à laisser retomber ses jambes, s’agrippant toujours à la structure d’un bras. Elle posa d’abord un pied sur le bureau duquel elle s’était hissée, puis le second, et seulement enfin elle lâcha la structure et redescendit sans un bruit.

Elle quitta la chambre et se glissa dans les ombres à travers les ruelles de la petite ville, se dirigeant vite vers le terrain d’atterrissage.

Une dizaine de minutes plus tard…

La jeune femme traversait furtivement l’espèce de parking à vaisseau du petit spacioport, il n’y avait guère plus d’une douzaine d’appareils. Quelques freelancers, quelques Auroras et une poignée d’autres qu’elle ne connaissait pas. Elle avait couru jusqu’ici et ne se sentait pas très bien. Sa pommette avait bien enflé, sa douleur au dos gênait ses déplacements et sa main gauche était toute engourdie, le pouce blessé lui infligeant une douleur lancinante et permanente. Elle devait essayer d’arranger ça.
Elle s’accroupit a proximité d’un petit vaisseau et se glissa légèrement dessous pour s’asseoir un peu à l’abris. On était au beau milieu de la nuit, il faisait très froid, la zone de parking n’était pas couverte, simplement éclairée par quelques spots de lumière assez faibles. Toujours personne aux environs.
Elle jugea que sa blessure à la pommette était superficielle, et que le coup porté à son dos n’avait rien cassé sinon elle aurait eu beaucoup plus mal que ça. Il restait le pouce, là c’était du sérieux. Tout était déjà bien enflé et le pouce formait un angle tout à fait anormal avec le reste de la main, elle prit quelques instants pour se concentrer avant d’entreprendre de le replacer correctement. Cela n’arrangerait pas la blessure en elle même mais la main serait plus facile à bander ainsi. Elle serra les dents très fort, allant puiser ce qu’il faut de courage, puis elle força d’un coup sec et replaça le pouce dans sa position “normale”. Elle ne put retenir un cri, soufflant ensuite, bien en sueur et probablement proche d’avoir un malaise.

Elle entendit alors un bruit, la porte du petit vaisseau s’ouvrait, et quelqu’un en sortait.

Merde, merde merde merde…Quelle journée de MERDE !

Il descendit les marches du vaisseau, puis fit un ou deux pas a coté, tout près d’elle, elle ne voyait que ses bottes et son pantalon. Puis il s’accroupit, une bière à la main, la regardant, tout à fait calme et stoïque.
– Salut, je…peux savoir c’que tu trafiques sous mon vaisseau ?
– Je…je fais ce que je peux !
Elle le regardait, au moins il ne semblait pas agressif, il devait avoir aux alentours de la quarantaine, plutôt bien foutu, encore fallait-il aimer le style cowboy de l’espace…
– T’as pas l’air en grande forme hein ? Dit-il calmement d’une voix trainante.
– C’est moins grave que ça en a l’air ! Répondit-elle en voulant montrer le moins de faiblesse possible.
– Moi c’est Cole. T’as besoin d’un coup de main ?
– Je n’ai pas confiance.
Il sembla hésiter un peu, puis se releva.
– Ok, alors bonne nuit, mais tu devrais choisir un autre vaisseau parce je vais décoller là.
Il s’apprêtait à remonter à bord, elle bouillonnait intérieurement. Et assez stupidement elle allait décider de la confiance qu’elle lui accorderait sur une simple question absurde.
-…Peter Cole ?
Il se baissa de nouveau, intrigué.
– Naaan.
La jeune femme eut un soupir de soulagement plus nerveux que logique. Elle décida de lui accorder le bénéfice du doute, de toute façon il représentait une occasion en or.
– Ok je… J’ai besoin d’aide oui.
Il sourit un peu et tendit la main pour l’aider à sortir de sa cachette.
– Aller viens, je vais te filer un coup de main, j’ai une trousse de soin à l’intérieur.
Elle accepta l’aide et s’agrippa à lui pour monter à bord.

De l’extérieur, la jeune femme avait trouvé le vaisseau plutôt moche, de l’intérieur ce n’était pas beaucoup plus engageant. C’était tout petit : un poste de pilotage niché dans le nez de l’appareil, un étroit couloir long d’environ cinq mètres où se trouvait tout ce qui peut s’apparenter à du mobilier; à savoir un fauteuil avec un poste de travail mural bourré d’écrans ainsi que d’instruments électroniques et informatiques, puis à coté quelques sas de rangements pour des habits, du ravitaillement, des outils; et enfin à l’autre bout une couchette encastrée au dessus d’un minuscule compartiment toilette. Le tout était assez bien entretenu mais en léger bordel, enfin un bordel inhérent à un quadragénaire itinérant endurci qui devait utiliser son vaisseau comme appartement.

Vous en pensez quoi vous de ce type ? Je suis très circonspecte, mais je ne suis pas non plus en état de faire la fine bouche. Il a un vaisseau, il peut m’emmener loin de ce foutu psychopathe de Stone… Je crois que ça suffira amplement pour le moment.

Cole avait sorti une petite trousse de soin et avait vaguement essayé de lui proposer son aide mais elle avait refusé promptement, rechignant clairement à se faire toucher. Depuis il la laissait faire, sirotant sa bière Liberty Lake et s’asseyant sur le petit fauteuil du poste informatique. Au bout de quelques minutes elle le regarda, presque timidement.
– Hmm monsieur…Cole, est ce que vous accepteriez de m’emmener avec vous ? Je pourrai vous payer pour ça bien entendu.
– Ca me parait envisageable ouaip, répondit-il de sa voix trainante avant de poursuivre. Comment tu t’appelles ?
– Je… peu importe.
– T’as pas de mobiglass sur toi ?
Elle secoua la tête.
– Ecoutez c’est compliqué, mais pour résumer ma situation. Je n’ai plus d’identité et j’ai eu un problème avec un… un abruti qui a essayé de… d’abuser de moi.
Cole s’adossa sur son fauteuil, la détaillant.
– T’es pas obligée de te justifier mais je suis pas certain que tu aies de quoi payer, j’me trompe ?
Elle marqua une pause, réfléchit une seconde et finit par hocher doucement la tête. Il fit de même et enchaina.
– Ok, voilà ce que je te propose. On décolle et on avise.
Après un petit pincement de lèvre, elle répondit.
– D’accord mais… Il est absolument hors de question d’une quelconque forme de rémunération en nature monsieur Cole !
Il sourit un peu, ne semblant visiblement pas avoir envisagé la chose.
– Ca marche, t’as l’air coriace de toute façon, je vais éviter de te foutre en pétard.
Il se releva doucement, lui faisant un petit signe de la main auquel elle finit par répondre d’un tout léger sourire reconnaissant.
– Accroche toi mademoiselle, on va quitter c’trou à rat.

Cole s’installa au poste de pilotage, elle vint s’installer au poste informatique, s’attachant et achevant son attelle de fortune à la main. Elle avait prit des anti inflammatoires mais il lui faudrait malgré tout de véritables soins médicaux pour arranger cette blessure.
Il fallu au pilote quelques minutes pour calibrer le petit vaisseau pour le décollage.
– C’est quoi votre boulot Cole ?
– Je suis messager.
– Et ce… truc qui vous sert de vaisseau, enfin ne le prenez pas mal mais, c’est quoi ?
Il rit un peu.
– C’est ma ptite bombe, je l’appelle Heraldess.
La jeune femme demanda, autant inquiète que sarcastique.
– Très…original, vous dites bombe parce qu’il risque d’exploser à tout instant ?
Il rit encore.
– Naaan c’est juste qu’elle est très rapide. Et c’est un Drake Herald, ça c’est le nom du modèle. Heraldess c’est autant parce que je lui trouve un p’tit coté féminin que parce que j’manque cruellement d’imagination pour nommer mes vaisseaux.
– Vous en avez crashé beaucoup ?
– Jamais avec d’aussi jolies passagères.

La jeune femme secoua légèrement la tête, amusée au final. Et l’Heraldess décolla, direction l’espace…
 
 

A suivre …

 
 
 
 

– Bonus: Ten for the Vassharans –

– Enregistrement E-VASS-JC04 –
Lecture en cours…

Solar-7_05
Bonjour je suis le professeur Warren Armitage.
Etant donné que avez déjà passé trois fois cet enregistrement auprès de mon assistante je ne vais pas vous répéter les quelques consignes et l’objectif de cet interview. Vous postulez pour le poste de pilote de notre vaisseau de recherche, vos états de services sont exemplaires alors cet entretien ne devrait être qu’une formalité.

WA: Comment vous appelez vous ?
JC: Cole… Joe Cole.

WA: Que pouvez vous me dire sur votre passé ?
JC: Okay, on fait un bond jusqu’en 2925, ma première opération d’envergure. L’amiral avait décidé de frapper un grand coup en mobilisant un Bengal escorté d’une bonne demi douzaine de destroyers et toute la décoration de vaisseaux de supports qu’on imagine. Tout ce petit monde en territoire Vanduul… Ils avaient pas appréciés du tout les Vanduuls, mais ils ne l’avaient pas joué affrontement frontal pour autant. Non non, ils nous suivaient à distance, préparaient des embuscades, lançaient des raids éclairs… En tout l’opération à duré plus de trois semaines et y’a pas eu une journée sans combat. Moi j’pilotais à bord d’un Hornet F7C-R, mon boulot c’était éclaireur, repérer les ennuis le plus tôt possible pour permettre à la p’tite flotte de planifier ou de réagir le plus efficacement possible, j’peux vous assurer que c’était du sport… Au final, chez les pilotes de chasseurs à être rentrés en vie de tout ça, j’ai été le seul à avoir un tableau d’chasse parfaitement vierge, j’ai pas détruit un seul Vanduul. Et vous savez la meilleure ? Et bien j’ai aussi été le seul pilote décoré de toute l’opération qui n’avait pas été un franc succès, mais on avait pas perdu tant de monde que ça. C’est ce qu’a été dit en tout cas par le commandement, c’est jamais agréable de perdre du monde, j’ai pas l’impression que c’est une chose qu’on devrait quantifier, même si je ne nie pas l’utilité stratégique de tenir des comptes.
Tout le monde l’aime bien cette histoire du guerrier pacifique…
J’vous en raconte une autre ?

WA: Je crois que ça ira, que pouvez vous me dire sur votre présent ?
JC: j’accuse un peu l’coup là, mais j’ai l’vé le pied sur le l’vé d’coude, si vous voyez c’que j’veux dire.

WA: Ce n’est rien de le dire, au moins vous nous avez épargné l’anecdote sur votre ex femme du deuxième enregistrement. Que pouvez vous me dire sur votre avenir ?
JC: Ca va vous faire marrer mais, j’pense qu’il faut que j’arrive à m’rabibocher avec mon ex-femme, c’est une vraie teigne ça c’est sur, mais c’est la mère de ma fille vous voyez et… Merde elle est capitaine dans la Navy quoi, et d’ici quelques années elle finira Amiral c’est quasi acté, ça en jette. Bon c’est sur, capitaine Cole c’est encore plus classe.

WA: Quelles sont vos compétences ?
JC: Je suis un putain d’pilote, et ça veut dire plein d’choses.

WA: Et quelles sont les compétences que vous souhaiteriez développer ?
JC: Votre projet m’intéresse, pas seulement l’fait de prendre les commandes de votre joli Constellation. Alors j’vais bosser en neurologie, en imagerie mentale et en nanotechnologie. Pas qu’je compte devenir un crack mais au moins j’pourrai blablater avec le reste de l’équipe.

WA: Quelles sont vos motivations pour nous rejoindre ?
JC : Impressionner mon ex-femme ? Naaan, disons que j’ai vraiment envie de sortir un peu de l’UEE, j’crois même que j’en ai besoin. J’viens pas pour le salaire en tout cas, même si il est sympa.

WA: Que pouvez vous me dire de vos qualités ?
JC: Je sais garder la tête sur les épaules, je sais garder mon sang froid et je suis quelqu’un de fiable. Ah j’ai d’supers gouts musicaux aussi.

WA: Et que pouvez vous me dire de vos défauts ?
JC: Quand j’suis pas d’accord j’le dis. On m’a déjà dit que je m’attachais parfois trop, trop humain c’est ça ? J’en sais rien. J’crois que j’suis un idéaliste et que c’est pas forcément en vogue ces temps ci.

WA: Nous avons pratiquement fait le tour monsieur Cole, que pensez vous de cet entretien ?
JC: Sans vous manquer d’respect professeur, j’espère qu’on me le refera pas faire une cinquième fois, parce que là j’vais vous parler de ma fille, et c’est encore plus passionnant que mon ex-femme.

 


 

Tous vos commentaires, vos critiques, vos questions sont bienvenues !
– mon adresse mail : kian.vass@yahoo.com
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Mise à jour du Voyager Direct : peintures du buggy et armes

Salutations citoyens,

 

En plus d’apporter un nombre important de corrections d’erreurs, la version 1.0.1 de l’Arena Commander introduit plusieurs articles optionnels dans la boutique Voyager Direct ! Aujourd’hui, nous mettons à disposition deux armes et plusieurs apparences pour le buggy Greycat. Les armes, une puissante tourelle pour les pilotes d’Anvil Hornet et un pistolet à combustion personnel utilisable une fois éjecté, sont là pour enrichir l’expérience de combat dans Arena Commander. Les peintures du Greycat sont un premier test du système de peinture utilisé par nos développeurs, qui seront bientôt applicables aux vaisseaux ! Vous pouvez sélectionner votre peinture à partir de la table holographique.
Rappel : nous proposons ces articles dans le Voyager Direct afin de financer le développement de Star Citizen. Tous ces articles seront disponibles dans l’univers final pour des crédits du jeu. Le but est de proposer des articles additionnels pour donner aux joueurs une expérience de jeu différente, et non pour leurs donner un avantage particulier une fois l’Univers Persistant en place, et nous ne demanderons jamais aux donateurs d’acheter de tels articles afin de tester le jeu.

 

Armes

Pistolet à combustion LH-86

Gemini_LH-86_Combustion_PistolLe LH-86 de Gemini est un pistolet cinétique compact conçu pour l’autodéfense et le combat rapproché. L’ergonomie et l’équilibrage juste, combinés à une fabrication robuste, font de ce pistolet l’objet idéal pour n’importe quel tireur dans n’importe quelle situation hostile. Le LH-86 est également livré avec un viseur à basse luminosité Tritium et un chargeur 13 coups. Plus d’info.

 

 

Tourelle N4-160f

Canard_TurretTout pilote de combat sait que la différence entre rater et toucher sa cible peut se jouer à quelques degrés près. Le système de tourelle N4-160f de Broad & Rabiee a été conçu afin que ces quelques degrés de précision vous soient rendus en permettant les armes montées de type « Canard » de tailles 1 et 2 de suivre parfaitement et efficacement toute cible mobile sans avoir à modifier la trajectoire de votre vaisseau. Attention : la tourelle N4-160f ne peut être montée que sur la série des Anvil Hornets. Plus d’info.

 

Peintures Greycat

Vert foncé

Greycat_Comp_Rifle_Green[NdT : « Riffle green » en anglais]
Le Vert foncé est issu d’une technologie de pointe impliquant deux composants et est conçu pour faire face aux environnements hostiles sans ternir ni s’abîmer. Plus d’info.

 

 

 

Camouflage forestier tout-terrain

Greycat_Comp_All_Terrain_Camouflage_Forest_ATC-F[NdT : « All Terrain Camouflage Forest ATC-F » en anglais]
L’ATC-F a une surface peinte non réfléchissante idéale pour ceux cherchant à se faire discrets dans la nature. Idéale pour les militaires, les férus de sport ou les naturalistes. Plus d’info.

 

 

Cerise

Greycat_Comp_cherry-2[NdT : « Cherry » en anglais]
La vitesse n’est pas une affaire de mécanique, c’est une question de perception. Votre Greycat semblera et donnera la sensation d’aller plus vite sans la moindre modification. Le système utilisé pour la couche de finition Cerise a nécessité des matériaux bruts derniers cris et une technologie de revêtement afin de garder sa finition brillante. Plus d’info.

 

Gris agate

Greycat_Comp_Agate_Gray[NdT : « Agate Gray » en anglais]
L’un des styles de peintures les plus populaires pour un Greycat, le Gris agate est une peinture qui mêle deux couleurs, le coloris intérieur du buggy soulignant l’apparence extérieure, faisant du Greycat un tout unifié à l’esthétique cohérent. Plus d’info.

 

Métal armurerie

Greycat_Comp_Gunmetal[NdT : « Gunmetal » en anglais]
Qui a dit qu’un buggy ne pouvait pas être raffiné ? Le système de peinture Métal armurerie consiste en une technologie nécessitant deux constituants au brillant modéré, permettant le maintien du brillant et sa longévité. Plus d’info.

 

Camouflage tactique

Greycat_Comp_Tactical_Stealth[NdT : « Tactical Stealth » en anglais]
Le Camouflage tactique est une peinture au réfléchissement quasi nul qui utilise un procédé de catalyse de l’uréthane lui octroyant une durabilité non surpassée, le rendant incroyablement résistant aux rayons ultraviolets, aux produits chimiques et aux éclats. Plus d’info.

 

 


Traduction depuis l’anglais par IronManu – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14450-Voyager-Direct-Update-Buggy-Skins-And-Weapons
Merci de contacter l’auteur de cet article par MP pour toute faute ou remarque éventuelles.
Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Vente limitée de vaisseaux (Mise à jour)

Salutations citoyens,

 

Nous lançons la vente « pré-TVA » promise avec quelques jours d’avance, afin d’accorder plus de temps aux donateurs pour se procurer leurs vaisseaux en édition limitée. Vous trouverez ci-dessous une sélection de vaisseaux et packs en édition limitée. Et en guise de bonus, nous proposons de nouveau certains de nos vaisseaux de la vente anniversaire, assortis d’une assurance de deux ans. Vous les trouverez dans la boutique jusqu’au 1er février, date à laquelle la loi nous obligera à facturer la TVA sur tout achat effectué depuis l’Europe. Ces vaisseaux en sont à des stades différents de leur avancement et ont été triés selon leur statut. Les vaisseaux pilotables sont ceux qui peuvent être utilisés dès aujourd’hui dans Arena Commander, les vaisseaux « parés au hangar » apparaîtront dans votre hangar mais ne pourront pas encore être pilotés, et les vaisseaux conceptuels sont en cours de création !

 

N’oubliez pas : nous proposons aux donateurs de financer le jeu en échange de ces vaisseaux afin de soutenir le développement de Star Citizen et pour accorder aux joueurs européens une chance de les obtenir moins cher. Tous ces vaisseaux pourront être achetés avec des crédits du jeu dans la version finale de l’univers, et ils ne sont en aucun cas nécessaires pour entamer une partie. Le but est de proposer d’autres vaisseaux qui offriront aux joueurs une expérience différente plutôt qu’un avantage quelconque après le lancement de l’univers.

 

 

Pilotables

 

 

Vaisseau seul

 

Aurora LX 350r Super Hornet Must delta M50

 

 

Packs

 

Aurora LX 350r Super Hornet Must delta M50

 

 

Conversions

 

 

LX 325a - 350r 315p - 350r 300i - 350r M50 - 350r Blue- SH Tracker - SH SH Avenger - M Delta Gamma - delta alpha - delta MIS 325a - M50 315p - M50 300i - M50 LN - M50 MR - M50

 

 

 

 

Parés au hangar

 

 

Vaisseau seul

 

Gladiator Blue MIS

 

 

 

Pack

 

pack Gladiator pack Blue pack MIS

 

 

Conversions

 

mis up red to blue blue

 

 

 

Concepts

 

Khartu merchantman Caterpillar tali starfarer aegis reclaimer standalone anvil carrack standalone starfarer

 

 

Traduit depuis l’anglais par Baron_Noir. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14449-Limited-Ship-Sale

Lancement de la version 1.0.1 d’Arena Commander

Des correctifs de bugs, et bien plus encore !

Salutations citoyens,

 

Le patch 1.0.1 d’Arena Commander est à présent disponible via le launcher de Star Citizen ! Nous aimerions remercier les milliers de pilotes intrépides qui nous ont aidés à tester cette version grâce à l’UTP (ndt : Univers de Test Public); nous sommes ravis de la façon dont vous améliorez le processus de déploiement. Tous ensemble, nous sommes en train de créer la meilleure fichue simu’ spatiale jamais réalisée !

 

AC 1.0.1 est avant tout un patch qui vise à corriger des bugs et à équilibrer le jeu, en traitant de différents problèmes qui vont de l’équilibrage des vaisseaux jusqu’aux dégâts des missiles, en passant par la lisibilité de l’IU (ndt : interface utilisateur). Les notes de patch complètes peuvent être consultées ici. Au-delà des corrections de bugs, nous avons ajouté plusieurs systèmes et fonctionnalités supplémentaires :

 

Armement :

 

-Ajout du système de carburant pour les missiles
-Ajout d’un signal infrarouge aux missiles pour les faire apparaître sur les radars

 

Interface d’utilisateur :

 

– Ajout sur l’IU et l’ATH de la position des missiles qui ont été tirés
– Ajout d’icônes radar permettant de différencier les missiles amis et ennemis
– Le buggy a été ajouté à l’IU de l’holotable
– Ajout de la fonction glisser-déposer dans le menu de gestion de l’énergie de certains vaisseaux
– Possibilité de contrôler le roulis du vaisseau à la souris, comme l’avait demandé la communauté
– Possibilité d’inverser le zoom analogique, comme l’avait demandé la communauté

 

Art :

 

– Nouveaux choix d’apparences pour le buggy Greycat

 

Arena Commander 1.0.1 ajoute aussi de nouvelles armes à la boutique Voyager Direct, ainsi que de nouvelles apparences pour le buggy Greycat. Vous pouvez en apprendre davantage au sujet de ces options de pledge ici. Nous proposons en outre pendant une semaine une vente limitée de vaisseaux, afin de permettre aux donateurs européens de se procurer des vaisseaux avant que l’introduction de la TVA ne prenne effet le 1er février. Vous pouvez en lire davantage à ce propos ici, dès aujourd’hui à partir de 21h (heure française).

 

Pour finir : si vous êtes un pilote d’Aurora, veuillez vous référer à l’annonce ci-jointe de Roberts Space Industries concernant un problème connu de refroidissement.

 

 

ROBERTS SPACE INDUSTRIES – AVIS DE RAPPEL

 

Salutations, pilotes d’Aurora,

Roberts Space Industries s’est vu signaler un certain nombre de dysfonctionnements au niveau des centrales énergétiques d’Aurora. Certains modèles d’Aurora de 2944 peuvent comporter un défaut de construction qui empêche leurs systèmes d’armement de se recharger, ce qui occasionne alors une défaillance des senseurs de refroidissement des canons et, dans de rares cas, une surchauffe permanente.

Au service consommateur de RSI, nous prenons très au sérieux tout ce qui touche à la sécurité interstellaire, et nous mettons un point d’honneur à toujours faire le maximum pour vous assurer une expérience de voyage spatial de grande qualité. Grâce à la généreuse assistance de nos partenaires d’Origin Jumpworks GmbH, nous avons le plaisir de vous annoncer que chaque pilote se verra prêter un vaisseau de la gamme 300 jusqu’à ce que les problèmes de surchauffe de l’Aurora aient pu être corrigés.

En plus de ce vaisseau de prêt, tous les pilotes conserveront leur accès à leur Aurora, mais il leur est fortement recommandé de faire preuve de la plus grande prudence lorsqu’ils feront usage de leurs armes. Notre division ingénierie pense pouvoir corriger ce problème dans les plus brefs délais, afin de permettre à chacun d’entre vous de reprendre son vol dans les meilleures conditions. Lorsque tel sera le cas, les 300i devront être restitués au concessionnaire ORIGIN le plus proche.

 

Rendez-vous dans les étoiles,

Binsen Leck
Vice-président
Division du service consommateur de RSI

 

 

Traduit depuis l’anglais par Baron_Noir. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14448-Arena-Commander-101-Released

10 Questions pour le Président : épisode 50

 

Voici le résumé de l’épisode 50 de “10 Questions pour le Président”, une émission hebdomadaire financée par les abonnés au développement de Star Citizen, lesquels soumettent des questions sur RSI afin que Chris Roberts (abrégé CR) réponde à dix d’entre elles. Vous voulez plus d’info concernant ces abonnements ? C’est par ici que ça se passe.

 

Pour commencer, CR nous glisse un petit mot sur la nouvelle année, et nous explique pourquoi ce cinquantième épisode n’arrive que maintenant (ndt : les précédentes émissions étant consacrées aux producteurs en ce début d’année) : il s’est rendu au Royaume-Uni où se tenait un sommet sur l’aspect technique du jeu, et il y a également eu l’ouverture d’un nouveau studio en Allemagne, à Francfort. L’année à démarré sur les chapeaux de roue, tous les chefs de studio se sont réunis pour discuter de choses à venir pour Star Citizen : les modules, les fonctionnalités, les vaisseaux, etc. Et cette semaine, le Président va se rendre à un sommet sur les environnements à Austin. Passons maintenant aux questions !

 

Note : pour cet épisode, CR va répondre aux questions de nouveaux venus parmi les abonnés. Il reconnaît au passage qu’il arrive souvent que des questions se répètent d’un épisode à l’autre, et il s’en excuse. Vous connaitrez donc probablement les réponses aux questions posées si vous avez suivi le développement depuis son début, mais peut-être y apprendrez-vous certaines choses. ;)

 

1. Bearing : Y aura-t-il des médailles et des rangs dans Squadron 42 (ndt : la campagne solo du jeu) ? Pourrons-nous, après avoir l’avoir terminée, encadrer les médailles et récompenses reçues pour les afficher dans notre hangar ou même chez nous ?

Oui, la question a d’ailleurs déjà été posée. Vous pourrez encadrer les récompenses de la campagne solo comme dans le premier Wing Commander. Pour renforcer l’immersion dans cette fiction, les médailles seront affichées dans un casier prévu à cet effet plutôt que sur un simple écran listant vos récompenses et succès. Il y aura des récompenses pour l’exploration, semblables à des boules à neige de différents lieux que vous aurez visités. Les développeurs envisages de permettre au joueur d’effectuer la campagne solo en parallèle à leurs activités dans l’Univers Persistant, plutôt qu’en amont du multijoueur. De cette façon, vous tiendriez un journal de campagne dans le solo comme une incarnation antérieure de votre personnage, et vous pourriez débloquer des choses à mesure que vous progressez dans la campagne solo pour votre incarnation ultérieure, celle de l’Univers Persistant. Ce serait une solution pour éviter aux joueurs d’avoir à attendre le dernier épisode de la campagne solo pour se lancer dans l’Univers Persistant, ou même pour ceux qui ne la termineront pas.

 

2. Void Stalker : pouvez-vous détailler votre vision, artistiquement parlant, pour la traversée d’un point de saut ? Prévoyez-vous quelque chose de comparable aux “tunnels” lumineux à travers lesquels les héros glissent dans certaines séries ou certains films de SF ? Ou prévoyez-vous quelque chose de plus spécifique ?

Les développeurs étudient le voyage à travers un trou de vers. Pour le moment, il y a deux façons de voyager rapidement dans le jeu : le saut à travers une singularité dans l’espace et le voyage quantique, qui constitue la façon de voyager rapidement au sein d’un système. C’est la raison pour laquelle les moteurs situés à l’arrière des vaisseaux sont nettement plus gros que les propulseurs de manœuvre : parce que le voyage quantique nécessite d’atteindre une vitesse équivalent à 0.2 fois la vitesse de la lumière (environ 60 000 000 m/s), voire un peu plus, même si ces réacteurs permettent aussi de se déplacer normalement. À noter que le déplacement quantique ne se fait qu’en ligne droite, de fait les développeurs prévoient des mécaniques de jeux intéressantes pour éviter les obstacles ou désengager ce mode de déplacement à tout moment, en cas de problème. En gros, vous devrez vous orienter en direction de votre destination, rester bien orienté pour éviter de décrocher, et vous devrez bien sûr accumuler beaucoup de puissance pour permettre ce déplacement sans point de saut. Au cours d’un tel vol, vous êtes vulnérable, parce que vous ne pouvez pas vous déplacer librement; on peut vous tirer dessus ou interrompre votre traversée en se mettant en travers de votre chemin. Vous pourrez éviter les obstacles et sortir de ce mode à tout instant, et les autres joueurs pourront venir vous mettre des bâtons dans les roues. Les voyages à travers des points de saut permettent quant à eux de traverser la galaxie, donc de couvrir des distances beaucoup plus grandes. CR rappelle que la première traversée d’un point de saut se fera comme si vous surfiez sur une gigantesque vague, où vous devrez naviguer, éviter des obstacles, et rester dans le tunnel pour arriver à bon port. Cela exigera de l’habileté. Parce qu’il s’agît de singularité qui se déplacent dans l’espace-temps, les développeurs pensent également à rendre les données de navigation temporaires, obligeant le joueur à devoir les ré-enregistrer manuellement de temps en temps. Il y aura donc des points de saut de différentes tailles, pouvant permettre la traversée à des vaisseaux plus ou moins gros, et ils seront tous plus ou moins stables. Ces derniers seront idéaux pour des petits vaisseaux très maniables, et donc pour les passeurs d’information.

 

3. Admiral : pouvez-vous détailler le rôle des vaisseaux capitaux dans le jeu ? S’agît-il de vaisseaux d’exploration, de minage ou commerçants viables, ou se cantonneront-ils exclusivement au combat ?

Cela dépend évidemment de ce que vous voulez en faire. Certains vaisseaux orientés combat bénéficient de grandes soutes, que vous pourriez très bien utiliser pour le commerce. Vous pouvez vous en servir pour l’exploration, puisqu’ils sont faits pour survivre longtemps tout en ayant de bonnes défenses. Les vaisseaux capitaux constitueront d’excellentes bases, puisque les plus gros possèdent des hangars. Pour ce qui est du minage, c’est plus compliqué pour le vaisseau en lui-même, mais rien ne vous empêche d’y entreposer des petits vaisseaux de minage qui décolleront du vaisseau capital pour aller miner. Il ne faut pas oublier que les développeurs travaillent sur un système de modularité des vaisseaux capitaux, donc vous pourrez leur apporter beaucoup de modifications : tourelles, radars, lasers de minage, etc. Un Idris pourrait alors théoriquement servir pour le minage. Du moins, c’est là le principe de ce système de modularité, et la flexibilité qu’aimerait atteindre les développeurs grâce à lui. Vous pourrez vous débarrasser d’une salle normalement destinée à accueillir des torpilles pour la remplacer par des quartiers d’équipage supplémentaire, ou une soute. En définitive, vous pourrez utiliser les vaisseaux capitaux pour autre chose que le combat, tant que les modules disponibles s’y prêtent.

 

4. OnslaughtDelete : où se situe la frontière entre le vol et la récupération d’un vaisseau ? L’éjection d’un joueur l’influence-t-elle ?

CR n’est pas sûr de lui, à vrai dire. Cette frontière reste à définir. Bien sûr, si vous étiez en train de tirer sur le vaisseau jusqu’à ce que le joueur à l’intérieur s’éjecte, ce serait du vol. Si vous faites partie du groupe qui a attaqué, ce serait la même chose. En revanche, si vous n’étiez pas présent lorsque ces faits se sont produits, qu’il n’y a ni pilote ni survivant à bord du vaisseau et que vous tombez sur ce vaisseau abandonner, alors vous pouvez le récupérer. Cela dépendra des nombreuses situations possibles, celles-ci restant encore à définir précisément. Les développeurs feront de leur mieux pour rendre la chose la plus juste possible, de la même façon qu’ils corrigent continuellement Arena Commander pour correspondre aux exigences de tous.

 

5. Sheppard22 : pouvez-vous détailler le système de commerce de l’Univers Persistant ? Pourrons-nous gagner de l’argent sans avoir à quitter notre vaisseau, ou devrons-nous décharger la marchandise pour ensuite l’amener aux magasin où essayer de la vendre ?

Souvent, après avoir atterri sur une planète, ce sont les PNJ locaux qui s’occupent de décharger la marchandise indiquée sur votre manifeste de fret. Vous n’aurez de ce fait pas à charger/décharger vous-même à chaque fois ni à aller jusqu’à un magasin pour la vendre. Dans le cas de la contrebande, il n’y a pas de marché ouvert, alors vous devrez aller trouver l’acheteur dans une ruelle sombre vous-même. La plupart du temps, ce sera donc géré en arrière-plan par les employés du port/de la station/etc et votre rôle sera de sortir votre manifeste de fret et négocier les prix. Bien sûr, dans le cas de villes n’ayant pas les moyens de recruter ce genre de personnel et ne bénéficiant pas d’infrastructures suffisantes, ce sera à vous de vous occuper de la marchandise jusqu’à la fin, en la transportant par exemple sur votre rover (ndt : ou astromobile). Il y aura des fois où vous devrez livrer des explorateurs isolés. Toutes ces variations seront là pour diversifier le gameplay et éviter que les joueurs se lassent.

 

6. Cpt. Darkstar : est-il prévu de connecter les capteurs de nos vaisseaux à notre mobiGlas ?

CR pense qu’une partie des fonctionnalités de votre vaisseaux seront accessibles depuis mobiGlas, ou même votre combinaison. Vous pourrez par exemple établir votre itinéraire avant de le rentrer dans votre ordinateur de bord, avoir une alarme qui vous signale si quelqu’un aborde votre vaisseau en votre absence (par exemple pendant que visitez une épave qui dérive dans l’espace). D’ailleurs, CR explique que le jour de l’enregistrement de l’épisode, il a pu voir une vidéo prototype au cours de laquelle le joueur dépressurise son cockpit pour effectuer une sortie extra-véhiculaire, aborde une épave et reçoit un signal de son vaisseau qui lui signale une attaque Vanduul. Le joueur doit alors se précipiter dans son vaisseau avant que celui-ci ne se fasse pulvériser, il choisira alors de se battre ou de s’enfuir. C’est là un exemple de mission que les développeurs vont créer pour Arena Commander, puisque ce module de combat spatial leur permet de tester tout un tas de mécaniques de vol, de scénarios de missions solo ou en coopération, utilisés plus tard dans la campagne solo et l’Univers Persistant. Cela arrivera entre la version 1.0 et la 2.0 d’Arena Commander.

 

7. Marius : y aura-t-il des factions et des organisations gouvernementales permettant aux joueurs en faisant partie de gravir les différents échelons et monter dans la hiérarchie ?

Oui, absolument. Les organisations gouvernementales fonctionneront de la même manière que les organisations créées par les joueurs, sauf qu’elles sont contrôlées par des PNJ (ndt : Personnages Non Joueurs). Les unes comme les autres pourront proposer des systèmes pour progresser dans la hiérarchie, distribuer des salaires, collecter des taxes, etc. Donc en principe, toutes les organisations en bénéficieront, même l’UEE, la guilde des marchands, des chasseurs de primes et même des guildes de pirates, s’il devait y en avoir. Et d’ailleurs, certaines vous seront proposées (ou même refusées) si vous faites partie de certaines organisations.

 

8. Blakethepatton : du fait de la présence de races extra-terrestres, y aura-t-il des monnaies extra-terrestres ? Avec ce que cela implique en bureau de change.

Sur le long-terme, pourquoi pas. Ce serait normal que chaque race ait sa propre monnaie, mais au début tout sera converti en UEC automatiquement, pour éviter que les joueurs se retrouvent avec 3 ou 4 monnaies différentes, à devoir changer, etc.

 

9. PositronicReflex : les rovers seront-ils limités en terme d’exploration, que ce soit à cause de leur énergie, leur réserve de carburant ou même de la topographie du terrain ? Pourront-ils être détruits ?

Il est évident que les rovers ne seront pas des véhicules invincibles, pouvant rouler sur toutes les surfaces et indéfiniment. Pour empêcher les joueurs de franchir les limites de la carte sur un environnement planétaire, les développeurs placeront probablement des montagnes, infranchissables en rover.

 

10. Talon Karrade : après la perte d’un vaisseau plutôt couteux, couverte par notre assurance, pourrons-nous débourser des UEC pour accélérer son remplacement?

CR ne sait pas vraiment, les développeurs n’y avaient pas pensé. Le remplacement d’un vaisseau dépend des ressources disponibles, et donc de l’offre et de la demande. Si vous avez un vaisseau commun, il sera remplacé plus rapidement qu’un vaisseau rare, puisque ce dernier ne peut être produit que par certains constructeurs, avec certaines ressources particulières. Les développeurs veulent tout de même que le jeu soit réaliste, ce serait étrange de payer pour accélérer la production d’un vaisseau alors que les matières pour le produire ne sont pas disponibles du fait de leur rareté. Mais ça ne doit pas être une frustration pour le joueur qui devra attendre de récupérer son vaisseau, donc il faut encore que les développeurs définissent ces temps d’attente, les facteurs qui l’influencent, etc.

 

 

Traduction et retranscription depuis l’anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14438-10-For-The-Chairman-Episode-50
Merci de contacter l’auteur de cet article par MP pour toute faute ou remarque éventuelles.
Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Boule spatiale pour tout le monde !

BOULE SPATIALE POUR TOUT LE MONDE !

 

Salutations Citoyens,

Vous aurez peut-être remarqué que nous avons ajouté une récompense sur le compte et dans le hangar de chaque donnateur de Star Citizen : une boule spatiale animée en l’honneur de la nouvelle année 2015 ! Qu’est-ce qu’une boule spatiale ? Les boules spatiales longue tradition centenaire humaine pour le nouvel an. Chaque année, Rosemont Imports crée des globes spatiaux décoratifs de haute volée en édition limitée à collectionner. Santé, prospérité et chasse à la prime à foison; les boules spatiales sont censées porter chance pour la nouvelle année !

Tout le monde a reçu l’une des trois boules, attribuée aléatoirement, présentant l’un des récents ajouts à la flotte de vaisseaux de Star Citizen. Dans le cadre de leur programme de récompense mensuelle, les abonnés au développement recevront également des boules spatiales supplémentaires pour compléter la collection : une pour les Centurions et deux pour les Imperators. Vous pouvez vous renseigner sur les abonnements ici.

2015 sera une grande année pour Star Citizen, et nous voulions vous offrir un petit quleque chose à cette occasion. Admirez votre boule spatiale !

 

 

Traduction depuis l’anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14446-Everyone-Gets-A-Space-Globe
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Bande-annonce d’Arena Commander 1.0

 

 

Nous avons monté une bande-annonce qui met en avant l’action de la version 1.0 d’Arena Commander !

 

NdT : cet article ne paraîtra peut-être pas nécessaire à certains, mais d’autres sont peut-être passés à côté de cette vidéo sur le forum de SC.fr ou sur RSI. Comme ça, personne ne la loupera 😛

 

 

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14444-Arena-Commander-10-Trailer