Pour une version plus complète de ce Guide, merci de suivre ce lien : Guide des nouveaux

Bonjour à tous les nouveaux citoyens !

Qu’est-ce que Star Citizen ? Il n’est pas immérité de se poser régulièrement la question, le jeu évoluant constamment au fil des années qui passent et du développement qui se dépasse. Partons sur cette affirmation : Star Citizen n’est pas ce qu’il était il y a 5 ans. Il est clair que l’attestation générale sous-entendant que les choses n’ont pas changé (hormis le compteur financier de CIG) depuis lors est éculée : peut-être ont-elles justement trop changé ?

Trop, déjà, pour qu’un néophyte comprenne ce qu’est Star Citizen, où aller, que faire, dans cet environnement un peu hostile parce que sur le fil de la réalisabilité. L’ignorance est sans doute le pire ennemi de CIG et de la sphère de passionnés qui gravite autour, et la complexité toujours croissante du projet (puisque nous parlons toujours d’un projet et non d’un jeu, la différence a son importance) n’aide en rien à poser les bases stables d’un accès aisé à cette compréhension.

Nous sommes au début de 2017, et le développement peut être de plus en plus considéré comme mature. Les tracas sont derrière (ceux à venir sauront être mieux gérés), tous les modules initiaux sont sortis (Star Marine, Arena Commander, Univers Persistant, Hangar, Module Social – nous reviendrons dessus dans l’article), le financement est stable et se porte toujours aussi bien. Beaucoup de suppositions s’accordent à dire que 2017 est une année plus que charnière pour le projet ; notamment à cause de la sortie sur-attendue de Squadron 42, la campagne solo étroitement liée à Star Citizen.

Ceci étant introduit, que faire lorsque l’on découvre pour la première fois Star Citizen, et que l’on en entend parler de ci de là ? Premièrement : ne pas s’arrêter aux on-dits. Sans pour autant les remettre en cause de manière générale (certains sont vrais et d’autres contiennent au minimum un fond de vérité), il est probable qu’ils vous donnent une vision erronée de ce qu’est Star Citizen, et là je vais répondre à la question que vous vous posez tous : non, Star Citizen n’est pas une pompe à fric avec une jolie façade. Si vous êtes convaincu(e) du contraire, quittez la page, car cet article n’est pas là pour vous faire une démonstration complète par l’absolu, mais plutôt pour vous donner des pistes de renseignement qui vous aideront à mieux répondre à vos questions.

Et pour continuer, il faut bien comprendre que tout ce qui est actuellement proposé n’est pas un jeu. Cela reste les éléments inachevés d’un projet en réalisation. Tout ce qui est “jouable” ne l’est que dans un but de test. En lançant le jeu, vous acceptez d’être principalement les testeurs d’une version de travail mise à disposition de manière anticipée. Malgré cela, il est possible de prendre plaisir à y jouer, entre deux crashs et une série ininterrompue de ralentissements. Cependant, si tout est fait pour proposer une expérience de jeu correcte, il est probable que vous en tiriez beaucoup de frustration.

Mais procédons à diverses étapes afin de s’introduire pleinement au projet.

Où s’informer ?

La communauté française est vaste, et est remplie de bonnes volontés destinées à vous informer, à répondre à vos questions et à vous guider. Star Citizen est ensuite bien plus vaste, et s’y perdre est aisé, n’hésitez pas à poser vos questions sur les forums français qui existent, et à vous informer sur les différents sites les plus notables :

StarCitizen.fr, puisque c’est notre paroisse. Le site recense toutes les traductions faites par Star Citizen Traduction et par feu notre équipe de traducteurs, des news officielles, de A à Z, et propose autant un espace d’expression entre les Citoyens que différentes fonctionnalités pour s’informer de diverses manières sur le jeu.

Le Wiki Star Citizen. Ce wiki recense la presque totalité des informations au sujet du jeu et de son univers, alors n’hésitez pas à aller y faire un tour afin de constater l’immense travail artistique et de création des développeurs.

Star Citizen France. Si vous aimez être rapidement au courant, et obtenir des résumés de transmissions officielles (plutôt que les immenses pavés), c’est le site à visiter.

Pour ceux qui aiment pouvoir discuter avec des interlocuteurs directs, Discord reste une option agréable pour se renseigner, et dans le domaine, deux se distinguent : Star Discord, et le Discord de StarCitizenFrance. Ceux qui aiment qu’un peu de concret se présente aux explications, fouillez Youtube, vous trouverez des tas de vidéos de joueurs tous plus talentueux les uns que les autres quand il s’agit de présenter ou jouer à Star Citizen.

Ce qu’il faut consulter sur StarCitizen.fr pour se renseigner efficacement

De manière générale, vous pouvez consulter certains articles traduits, ou d’autres plus informatifs sur le jeu qui ont été postés sur le site (la rétrospective de 2016 par exemple). Celui-ci propose également un clavier interactif (La traduction en français des touches du jeu – à jour pour la 2.6.0), une présentation du jeu (mise à jour prochainement), et s’enrichira très prochainement d’une grande quantité de nouvelles fonctionnalités.

Ensuite, vous pouvez vous balader sur le forum et sur ses sujets informatifs les plus notables :

• Choisir son vaisseau
• Les packages du jeu
• Synthèse globale des informations sur le jeu
• Informations sur le Lumberyard

Bien sûr, le reste du forum fourmille d’encore plus de choses intéressantes ; n’hésitez pas à fouiller les sections pour en tirer ce qui vous intéresse ; ou bien poser des questions aux autre joueurs.

Accéder au jeu.

Plusieurs possibilités s’offrent à celui qui veut accéder au jeu en l’état puis à la version finale plus tard. Cependant, tous les packs de jeu sur cette page vous donnent accès à Star Citizen et/ou Squadron 42

• Inscrivez-vous sur RSI à cette adresse.

Si seul vous intéresse Star Citizen et que vous voulez accéder à l’Alpha en l’état, vous pouvez acheter un des deux packs de base. Note : Les éditions temporaires “Holiday Warbond” vous proposent les deux packs en promotion. Respectivement ici et ici.

Si vous avez envie d’obtenir Squadron 42 en combo avec un pack de base, vous pouvez achetez ceux-ci, cela vous donnera accès à Star Citizen et Squadron 42.

Si vous désirez seulement obtenir Squadron 42 ou bien désirez le coupler avec un vaisseau acheté sans ce dernier, vous pouvez vous diriger vers cet achat.

Qu’obtenez-vous en achetant un pack de base ?

• Premièrement, vous obtenez le vaisseau qui lui est associé. Il sera utilisable dans tout Star Citizen.
• Ensuite vous obtenez de l’argent de départ (en UEC). Cet argent ne sera pas versé sur votre compte RSI, il sera disponible dans le jeu fini.
• Puis vous obtenez 3 mois d’assurance.
• Un hangar Self-Land (sur les quatre types disponibles, c’est le hangar par défaut).
• Et enfin, le manuel pour Star Citizen en version digitale.
• (Si vous avez pris la combo avec SQ42) Vous obtenez l’accès à Squadron 42 une fois le jeu disponible.
• (Si vous avez pris la combo avec SQ42) Vous obtenez le manuel en version digitale de Squadron 42.

À quoi ai-je accès avec un pack de base ?

Par “Star Citizen”, il faut comprendre un accès à tous les modules actuels mis à disposition, à savoir :

• Hangar : Ce module est le premier à visiter. Il vous permet d’admirer votre vaisseau, de le modifier s’il vous en prends l’envie, et d’admirer vos décorations si vous en avez.
• Arena Commander : Ce module vous permet d’accéder à la simulation de vol sur des cartes limitées. Vous avez le choix entre différents modes de jeu et pouvez affronter des ennemis ou voler paisiblement pour observer le paysage et votre vaisseau.
• Module Social : Aussi nommé “ArcCorp” ou “Zone 18”, il est la première itération des mécaniques d’interactions entre joueurs. Vous pouvez vous y rendre pour visiter, faire les magasins, et tester les emotes sociales.
• Star Marine : Si vous aimez les combats intenses sur des cartes limitées, vous pouvez vous diriger vers ce module. Il vous permettra de tester les mécaniques de FPS.
• Univers Persistant : A.k.a “mini-Star Citizen”, l’UP est une première version de ce que sera Star Citizen à sa sortie. Il n’est qu’un 1% du jeu mais propose déjà une carte gigantesque, toutes les mécaniques des autres modules, un paysage sublime et au moins 4h d’intérêt à y jouer. Ne vous attendez cependant pas à une expérience de jeu fluide, c’est le module le plus instable et difficile à prendre en main.

Si vous avez pris le combo avec Squadron 42, il vous donnera accès au premier épisode du jeu, qui contient 26 chapitres environ, d’1h30 de jeu chacun (pour un total de 70 missions par épisode). Soit environ 40 à 50h de jeu selon que vous preniez le temps de l’apprécier ou non. Cet épisode devrait sortir courant de l’année 2017.

Sachez aussi que Squadron 42 est pressenti pour être une trilogie de chapitres, considérés comme trois jeux véritablement distincts (un premier opus agrémenté de deux gros add-on).

Voilà pour ce qui est de la base. Il est évidemment possible d’accéder à Star Citizen de manières plus complexes, à partir d’achats plus importants incluant des vaisseaux seuls et des packs de jeu plus imposants. Pour ces questions plus fournies, vous pouvez vous orienter vers les forums.

Quelle configuration pour faire tourner le jeu ?

Star Citizen est encore bien loin de sa phase d’optimisation. Les devs s’y emploient partiellement, puisqu’il faut garder en tête qu’optimiser quelque chose dans une phase anticipée de développement signifie souvent que cette optimisation sera inutile à la version suivante. Ainsi, vous pouvez faire tourner le jeu de manière satisfaisante avec la configuration qui suit.

• Carte Graphique : GTX980
• RAM : 8 Go DDR4 (N’hésitez pas à en rajouter un peu plus)
• Processeur : Intel Core i5 6500 ou i7 6xxx (Actuellement, le jeu est mono-core, donc disposer de plus d’un processeur ne sert à rien)
• Dans l’idéal, installez le jeu sur un SSD. La réduction des temps de chargement est drastique et importante pour ne pas rager devant un écran noir pendant cinq minutes.
• Notez que la version actuelle pèse un peu plus de 30 Go.

Star Citizen en quelques chiffres.

• 141,157,698 : C’est le montant en dollars récolté pour le jeu à l’heure où j’écris ces lignes.
• 1,713,522 : C’est le nombre de “Star Citizens” actuellement inscrits sur RSI.
• ~5000 : c’est la quantité approximative de publications de CIG sur leur site concernant le jeu et son lore depuis le début du développement.
• 1255 : C’est le nombre de pages du script de Squadron 42.
• 788 : C’est le nombre de vidéos postées sur leur chaîne Youtube, pour l’essentiel des récapitulatifs hebdomadaires de l’état du développement.
• 363 (en date de la CitizenCon 2016) : c’est le nombre de développeurs qui travaillent sur le jeu au sein de CIG. Ce nombre augmente constamment et a presque doublé depuis l’année dernière.
• 100 : C’est la longueur (en mètres) du plus gros vaisseau actuellement pilotable dans Star Citizen. Entièrement modélisé sur 4 niveaux et fonctionnel.
• 58 : C’est le nombre de mises à jour intermédiaires et majeures depuis le lancement du premier module (hangar), le 30 août 2013.
• 49,14 : C’est l’investissement minimal qui vous donne accès à l’Alpha de Star Citizen, avec l’assurance d’avoir le jeu final une fois sorti.
• 47 : C’est le nombre de vaisseaux actuellement disponibles, visitables dans le hangar, ou pilotables dans les modules (majoritairement).
• 20 : C’est le nombre moyen de jours entre chaque mises à jour intermédiaires et majeures. Cette durée a tendance à augmenter, mais les patchs s’étoffent toujours plus dans l’intervalle ; nous ne comptons pas les myriades de mises à jours mineures et les travaux sur le PTU (Univers de Test Public).
• 4 : C’est le nombre de studios affiliés à CIG qui travaillent sur le jeu, à Austin, Santa Monica, Manchester et Francfort (Aussi appelé Foundry 42).

FAQ des questions et interrogations générales récurrentes

• Y a-t-il des dates concernant les sorties ?

Oui et non. CIG se sent l’obligation de donner des dates prévisionnelles, puisque le manque de jalonnage terrifie les joueurs. Mais la devise du studio reste “ça sortira quand ça sera prêt”, et quand on couple cette devise au perfectionnisme de CIG, il n’est pas rare de voir que les dates annoncées sont largement dépassées. Malgré tout, avant d’être pour Star Citizen/Squadron 42, les mini-polémiques à ce sujet concernaient les mises à jour ; et CIG a montré que l’attente en valait souvent la peine.

• Star Citizen est-il vraiment développé depuis plus de 4 ans ?

Sur le plan temporel, oui, le développement fut lancé fin 2011, avec la création des éléments de la démo présentée le 10 octobre 2012, date du lancement officiel du financement participatif. Depuis cette date, donc, CIG, qui s’était fixé des paliers initiaux plus que modestes (créer un jeu avec environ 4 millions de dollars), s’est retrouvé dépassé par le succès démentiel de la démonstration, et l’engouement obligea une révision complète des objectifs et du processus.

Sur le plan technique, et avec un peu plus de rigueur, il faut considérer que le plein potentiel de développement ne fut atteint qu’à la fin de 2015. Encore aujourd’hui, CIG continue d’améliorer ses stratégies de développement, d’investir dans du matériel et de recruter des développeurs ; il n’est donc pas démérité d’analyser que les choses deviennent lentement plus concrètes et plus matures, et que ce potentiel est dorénavant largement supérieur à celui que les studios avaient il y a un peu plus d’un an.

• Pourquoi proposer des vaisseaux extrêmement chers ?

Lors de la création d’un jeu, il est de notoriété publique de faire appel à un éditeur. Qu’est-ce qu’un éditeur ? C’est un investisseur privé qui va apporter les fonds nécessaires à la création du projet. Tout ce que cet éditeur attend, c’est la sortie du jeu, qui est censé lui permettre de rembourser, et surtout de rentabiliser cet investissement. Ici, le jeu est entièrement financé par les joueurs. Et à peu de choses près, ce sont des éditeurs ; mais eux n’attendent pas un retour sur investissement, ils attendent un jeu. Et pour permettre ainsi le financement continuel de la machine de développement en l’absence d’apport stable d’argent [par un éditeur], CIG offre deux possibilités.

La première consiste à soutenir le jeu à sa hauteur normale, à savoir 49 euros, ce qui permet l’accès à l’Alpha, la Beta, puis le jeu final. Mais certain font le choix de donner plus pour manifester leur soutien : à la manière d’investisseurs entrepreneuriaux, ils font un pari, et soutiennent de manière plus importante, parfois au titre de sommes faramineuses. Dans le monde de l’entreprise, il est banal d’investir d’importantes sommes pour garantir la réussite d’un projet, c’est le fondement même de cette prise de risque.

Ces vaisseaux sont donc l’achat d’un soutien supplémentaire pour la réalisation future et espérée d’un jeu, au travers d’une contrepartie semi-concrète caractérisée par ces tas de pixels qui font rêver. Simplement, CIG aurait pu demander des dons sans rien proposer en retour ; mais ça n’aurait pas été correct dans le contexte, et bien plus polémique sur le long terme. Ces investisseurs-là ne toucheront pas d’argent à la sortie du jeu, il leur faut donc une contrepartie un minimum représentative de ce qu’ils ont choisi d’investir.

• Avec 140 millions, comment ne peuvent-ils pas déjà proposer un jeu ?

L’argent ne fait pas tout. Le développement d’un jeu prends du temps. Et s’il est apparemment fréquent que le seul élément d’information diffusé dans les médias soit le montant récolté, en prenant le temps de s’informer (tel que cet article se veut le guide), il est possible de constater que beaucoup de choses se passent autour de Star Citizen, et que la couverture du livre ne reflète pas forcément le contenu. Notoirement, les montants investis pour certains autres jeux AAA n’étant pas publics (mais au moins aussi “scandaleux”), ces derniers ne font pas presse.

Et il est courant, dans le monde du développement vidéoludique, d’obtenir la sortie d’un jeu un ou deux ans après sa révélation au grand public. Le raccourci le plus fréquent est de croire qu’en temps normal, c’est effectivement le temps que met le jeu pour se créer ; ce qui est éminemment faux. Un jeu passe par plusieurs années de développement fermé en interne, et s’il est possible d’entendre des rumeurs sur celui-ci, rien n’est jamais vraiment confirmé. Cette ignorance permet de ne pas créer de hype que le temps refroidirait.

• Star Citizen sera-t-il un jeu à abonnement ou un pay-to-win ?

Pour l’abonnement, non. Mais actuellement, l’achat de vaisseau peut permettre de penser au pay-to-win. Cependant, lorsque vous achetez l’accès à Star Citizen, vous l’obtenez pour absolument tout son contenu (nous ne parlons pas ici de Squadron 42). Les vaisseaux que certains obtiennent seront tout autant achetables en jeu avec des crédits. Et la sortie du jeu devrait sonner la fin de leurs ventes contre de l’argent réel ; mais la politique de CIG à ce sujet ne reste pas précisée. Nous parlons tout de même d’un MMO, sans abonnement mensuel qui plus est. Pour assurer sa pérennité financière sur le long terme, il n’est pas inenvisageable que CIG s’oriente vers certains choix commerciaux.

• Dois-je sauter le pas ?

La réponse à cette question dépend de vos attentes. Si vous désirez un jeu plaisant à jouer et proche de la complétion, ne le faites pas. Attendez Squadron 42 ou même la 3.0, bien que cette dernière à sa sortie sera probablement aussi buggée que l’est actuellement le jeu. Si vous avez envie d’avoir un aperçu du jeu, que vous pouvez vous satisfaire de son statut “d’Alpha”, et que vous avez un PC de compétition, alors faites-le.

Prenez conscience qu’au-delà de toute la communication commerciale de CIG, bien propre et professionnelle, il y a un jeu buggé qui ne peut être joué que par quelques “élus”. Les bandes-annonces et les vidéos envoient du lourd, mais il n’y a concrètement pas de jeu complet à se mettre sous la dent.

Mot de la fin

Nous espérons que ces quelques éléments auront apporté un peu plus de clarté à vos questionnements. Star Citizen évolue sans cesse, et, on peut le lui reprocher, devient de plus en plus compliqué. La communauté se mobilise pour que cette complexité n’en soit pas une, et propose un grand nombre d’initiatives pour vulgariser la question.

Pour finir, gardez un œil critique sur le développement du jeu. N’hésitez pas, si vous en avez la possibilité, à faire part de vos interrogations et de vos suggestions sur les forums de CIG ; ils écoutent la communauté et travaillent en conséquence.

Bonne découverte, et à plus dans les étoiles !

La rédaction

Crédits photos : Aelanna-Tesla.

Note du rédacteur : Cet article est la transcription de celui écrit par Angersoft et posté sur le site de son organisation le 07 janvier 2017 (merci à lui de m’avoir autorisé à le transcrire ici). Le travail de recherche d’Angersoft est intéressant, et montre bien l’univers de découvertes latentes que tentent de mettre en place les développeurs. Prenez plaisir à en lire les lignes !

Résolvons ensemble le mystère des 2 épaves de Starfarer dans la ceinture d’astéroïdes de Yela. A qui appartenaient ces vaisseaux, et que leur est-il arrivé ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’ils ont fait leur apparition avec la version 2.6 de Star Citizen. De mon côté, j’ai mené une campagne de récupération d’informations afin d’avoir le maximum d’éléments en main. J’ai découvert en fouillant en profondeur sur Reddit que cette zone fait en fait l’objet de la 9ème mission ICC. Il faut bien sûr au préalable avoir terminé les 8 autres !

Les données

Pour commencer, je vous propose de consulter les données que j’ai pu collecter, récupérées des différents datapads à bords des deux vaisseaux détruits. Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’anglais, je vous propose de vous rendre directement à la fin, pour la synthèse !

Possiblement liée, voici une transmission que l’on reçoit en visitant le secteur de Yela.

Synthèse

Ca en fait de la lecture, mais au moins le contexte et les faits sont plutôt précis ! Mettons tout ce scénario bout à bout afin de comprendre tout ça.

La Freund Family Fuel

La Freund Family Fuel est une entreprise familiale de ravitaillement en carburant, fondée par le père d’Adena et Jameis Freund. Adena est la pilote du Starfarer de la société, et son frère en est le capitaine. Ils opèrent avec leur équipage incluant le mécano Ty Moyo et le jeune Simon Totland dans le système Stanton. Une certaine Christina Clark a déjà travaillé pour eux mais faute d’être payée, cette dernière a fini par vendre des informations sur la Freund Family Fuel à une corporation toute puissante appelé Avivar Alliance, avant de quitter le navire pour aller travailler chez ces derniers. Adena, qui l’avait appris, n’avait pas manqué l’occasion de lui envoyer une transmission de “courtoisie”.

La société ne va pas bien du tout et peine à réparer son Starfarer qui cumule les problèmes mécaniques, donnant à Ty Moyo une charge de travail trop importante pour qu’il puisse réparer au fur et à mesure, malgré son investissement. Un problème à bord du vaisseau préoccupe même ce dernier, sans solution immédiate.

Le capitaine Jameis Freund, qui ne voit pas d’issue à la situation; les problèmes du vaisseau additionnés à la dure concurrence et à la menace de pirates l’obligent à envisager de vendre l’affaire familiale à Avivar. Après un premier contact avec Patricia Sarafian, capitaine du Starfarer d’Avivar Alliance du système Stanton, une rencontre est organisée dans la ceinture d’astéroïde de Yela afin de conclure le rachat, tandis que Jameis ne trouve pas la force d’en parler à sa soeur avant, de peur que son fort tempérament compromette le “bon” déroulement des choses.

L’alliance Avivar

Nous ne pouvons nous faire qu’un petit aperçu de ce qu’est l’alliance Avivar et de ses activités. Il est fortement sous-entendu que cette corporation est très puissante, très riche et à l’image des supermarchés qui écrasent les petits commerçants et artisans, Avivar absorbe et détruit la concurrence. Arrivée plus récemment dans le système Stanton avec l’équipage du capîtaine Patricia Sarafian, Avivar s’est rapidement imposée en volant les clients des autres compagnies. Avec ses moyens financiers, Avivar n’a aucun mal à pratiquer des tarifs bas et un service qui bat son plein.

Chaque semaine, Patricia envoie à son supérieur hiérarchique un rapport d’activité. Dans le dernier, elle mentionne le prochain rachat de l’affaire Freund sans omettre de préciser qu’une fois les clients de ces derniers récupérés, ils seront tous limogés. En bref, Avivar c’est l’ambition malsaine du business qui ne laisse aucune place au social.

Avant les événements vers lesquels nous nous dirigeons, il est à préciser que Christina Clark, qui avait auparavant fait plusieurs courses pour la Freund, a rejoint l’équipage d’Avivar en tant qu’artilleuse.

Enfin, les deux autres membres connus sont Galen Walsh, un co-pilote un peu tire-au-flanc et Keyon Tyler, le pilote du vaisseau.

Tragique rencontre

Alors que le Starfarer d’Avivar est à l’arrêt, en attente de l’arrivée de la Freund, Jameis garde pour lui l’objectif de cette rencontre jusqu’au dernier moment, et seul Moyo est au courant du rachat. Finalement, une fois le vaisseau à la bannière Avivar en vue, Adena prend la défensive, et comprend – sans vouloir l’accepter – pourquoi son frère faisait tout un mystère de ce voyage. Cette dernière demande à Simon de se tenir prêt au canon et dirige l’énergie du vaisseau vers les boucliers.

Le vieux vaisseau de la Freund Family Fuel déclenche une alerte de surchauffe critique, qui enclenche la sirène. Dans la panique et croyant à une attaque, Simon engage le combat et commence à tirer sur Avivar. De l’autre côté, Christina Clark pense directement à un piège de la Freund et fait cracher ses canons tournés vers la société familiale. Et on se doute de ce que ça peut donner lorsque deux énormes vaisseaux remplis de carburants se tirent généreusement dessus. BOOM BADABOOM !

Levé de rideau, la scène est calme, froide. Seuls les bruits de tôle de deux épaves empêchent le silence spatial de faire son office.

Conclusion

Au final, c’est un mauvais mélange d’ambition, de stress et de désespoir qui a causé les événements de la ceinture de Yela. Des pirates dans les parages, des membres inexpérimentés, ou avec une mauvaise conscience qui les maintient sur la défensive : tout le monde était sur les dents.

Il n’y avait pas réellement de Grand Méchant, juste des circonstances malheureuses qui ont conduit deux équipages à leur perte.

C’est un peu l’histoire de notre société actuelle avec ses industries qui absorbent et vident commerçants et artisans pour nourrir leur ambition. J’espère que cette enquête très en profondeur vous aura plu en tous cas, car de mon côté, ça a été vraiment passionnant de suivre les pistes, d’analyser les données, d’assembler le puzzle !

LIVESTREAM ANNIVERSAIRE VOSTFR

Vous avez vu le LiveStream, vous en avez débattu sur le forum, vous avez bavé devant les vidéos pendant des jours… Il est maintenant temps de les redécouvrir en VOSTFR, grâce à l’incroyable travail de la Trad Team !

Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle vidéo traduite.

L’artillerie lourde de l’UEE + coulisses

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