Pulsar42 – Communauté francophone
À l’attention de tous les abonnés : le Jump Point de février 2016 est à présent disponible dans votre espace « abonné » ! Ce mois-ci, Jump Point vous présente le développement de l’éclaireur Xi’An. Avec, en prime, une visite du système Kayfa, l’histoire de la corporation AopoA, les coulisses de la création des stations spatiales et une fiction exclusive de Star Citizen. Procurez-vous votre exemplaire dès aujourd’hui.
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Note du Rédacteur : Premier article d’une série de résumés des nouvelles du Spectrum Dispatch. Une bonne façon de comprendre le Lore pour les nouveaux venus sans devoir lire l’entièreté des nouvelles.
Je vous conseille si vous ne connaissez pas du tout le background de SC de commencer par les Time capsules qui décrivent les événements entre notre ère et le début de Star Citizen (2942) . Les plus courageux pourront aussi lire le Guide de l’écrivain.
L’aventure de Tonya Oriel démarre sur le monde-décharge de [[L’Arraignée]] dans le système Cathcart.
Tonya s’y rend afin d’encaisser un payement pour du Khérium trouvé sur Hadès. Avec l’argent encaissé, elle se paie un nouveau vaisseau le Fanal II. Elle voulait aussi acheter un Codex [[Tevarin]] à un certain [[Nagia]] , mais celui-ci augmente le prix. Tonya s’empare du codex et prend la fuite à bord de son vaisseau flambant neuf.
Lors de sa fuite, elle reçoit un message pour une proposition de boulot. Elle se rend alors au siège social de Shubin Interstellar dans le système Stanton pour une réunion sur cet emploi potentiel.
Après la paperasse juridique nécessaire, elle rencontre quelques concurrents, y compris un homme nommé Senzen Turov[?] avec qui elle eut quelques discordes dans le passé. Le chef de la direction [[Gavin Arlington]], arrive peu après et conduit le groupe à un site de fouilles où ils trouvent une plaque sur laquelle on peut lire le mot [[Artemis]] gravé à l’intérieur.
L’Artémis est un vaisseau générationnel lancé en 2232 avant la découverte des points de sauts avec à son bord 5000 humains et piloté par une IA du nom de [[Janus]]. Toute trace du vaisseau fut perdue après que le vaisseau ait quitté le système Sol.
[[Gavin Arlington]] offre une rémunération généreuse à la personne qui découvrirait l’épave de l’Artémis tout en absorbant les frais des recherches. Il demande en contrepartie aux protagonistes de ne pas révéler les informations découvertes par crainte que les exploitations minières de Shubin Interstellar soient fermées.
Tonya prend des photos du fragment lui permettant de déterminer que la pièce faisait probablement partie du panneau d’étrave tribord. Elle et Senzen déterrent ensemble le fragment, elle découvre un bord net qui suggère que la pièce a été découpée. Elle retourne voir Arlington et suggère que l’Artemis a atterri sur ce monde pour effectuer des réparations plutôt que de s’écraser comme tout le monde le pensait. Senzen est déjà dans le bureau et s’approprie la même théorie. [[Gavin Arlington]] les paies pour leur découverte et les envoie tous deux à la recherche du navire.
Tonya prend ensuite la direction du système Chronos pour réfléchir et surtout s’éloigner le plus possible de Senzen qui venait d’usurper sa découverte.
Tonya recoupa toutes les informations rassemblées sur l’Artémis ces derniers siècles. Quelque chose lui revint en mémoire. Le Musée Hartley.
Tonya se souvenait avoir vu il y a des années un article évoquant l’ambition du Musée de dévoiler «l’exposition sur l’Artemis la plus complète à ce jour, avec de nouveaux éléments surprenants» ou une sottise de ce genre. A l’époque, elle avait considéré qu’il s’agissait d’une esbroufe destinée à appâter les gogos. Maintenant, ça valait peut-être le coup d’œil.
Après une discussion avec le gardien, Tonya apprend que la banque avait confisqué toutes les preuves pour le remboursement des dettes du musée. Ces preuves contenaient une copie de l’IA originale qui pilotait l’Artémis : [[Janus]]
En continuant son enquête Tonya apprend que la banque avait entreposé les pièces rassemblées par le musée dans un entrepôt de [[Kensington]]. Elle élabore rapidement un plan et s’empare du butin. Par la suite, elle connecte l’IA à son vaisseau, démarre les systèmes et attend….
«Bonjour.»
Elle réalisa qu’il fallait répondre quelque chose. «Salut.»
«Je suis Janus.»
Elle programme Janus pour effectuer une simulation accélérée de l’épopée de l’Artémis tout en intégrant l’arrêt pour les réparations. Pendant la simulation, le vaisseau de Tonya se fait aborder par [[Nagia]] et son gang, venus pour récupérer le Codex Tevarin. Elle perd presque le combat quand Janus sort enfin de la simulation, prend le contrôle de son vaisseau et entame des manœuvres d’esquive invraisemblables. Incapable de soutenir ce train d’enfer, [[Nagia]] et son gang disparaissent.
Après cet épisode, Janus et Tonya font plus ample connaissance. Il faut savoir que Janus vient de passer presque 700 ans dans une simulation avec des humains et a appris à mieux les connaitre. Janus lui explique que lors de la simulation il du réveiller certains membres de l’équipage suite à l’arrêt réparation. Ils ont dû ensuite repartir, car l’environnement sur cette planète n’était pas viable. Sur le journal de navigation de la simulation, elle trouve une ligne qui part du système Stanton vers une portion d’espace inconnu. Elle superpose le journal sur sa carte stellaire et découvre la destination : le système Oso.
Tonya prend la direction de Oso.
Oso est un système “classé” par le Sous-Comité de l’UEE pour le développement et l’expansion. Cela veut dire qu’on doit le laisser se développer à son propre rythme sans intervention “extérieure” et que si Tonya s’en approche elle sera exposée, dans le meilleur des cas, à un verrouillage-missile, et au pire, à l’anéantissement. Elle sait par contre que le système n’est plus protégé que par un groupe hétéroclite de soldats en fin de carrière, aux effectifs restreints.
Tonya remarque une séquence dans les scans des forces de sécurité de la planète OSO II. Si elle parvient à caler sa descente juste après un scan, elle pourra suivre la vague et, avec un peu de chance, pourra scruter la surface de la planète à la recherche de traces de l’Artemis, puis choisir soit d’atterrir, soit de se retirer avant le prochain balayage des scanners.
Janus détecte un signal très faible, Tonya plonge vers la planète et atterrit. Elle part ensuite en exploration équipée se sa combinaison à la recherche du signal et tombe de nouveau sur …..Senzen…
Senzen a de son côté mené son enquête et découvert que l’Artemis était programmé pour transmettre régulièrement vers la Terre des nouvelles à la fois par radio et par laser optique. Personne ne put jamais récupérer ces enregistrements, mais il est apparu que certains endroits dans l’univers sur la trajectoire de l’Artemis avaient de fortes concentrations en gaz cryogénique et pouvaient « capter » ces signaux et les conserver.
Tout en continuant leurs progressions vers le signal, Tonya et Senzen ont l’occasion d’observer les espèces en développement de la planète. Ils découvrent enfin que le signal vient d’une grotte gardée par les autochtones. Ils attendent donc la nuit et s’immiscent discrètement dans la grotte.
Dans la grotte ils découvrent un des propulseurs de l’Artemis et des gravures primitives représentant des humanoïdes comme des dieux qui ont certainement été vénérés par les Osoïens. En y regardant de plus près, la gravure peinte fait même apparaître un mot sur la combinaison d’un des dieux.
Kenlo.
Arthur Kenlo[?], l’ingénieur en chef de l’Artemis. Sur les murs, on pouvait aussi voir que les “dieux” montraient du doigt une étoile rouge au-dessus d’une triple montagne. Cela pouvait être une nouvelle étoile ou peut-être une étoile en fin de vie, mais Senzen et Tonya tombèrent vite d’accord, il s’agissait de Kallis.
Entre-temps les Osoïen avaient repéré nos deux comparses et Senzen avait pris la poudre d’escampette. Tonya du ruser et se faire passer elle aussi pour un dieu afin d’éviter on ne sait quelle mésaventure avec les résidents. Hélas, c’est au moment où elle arrive à s’en sortir avec ceux-ci que les troupes de l’UEE débarquent certainement prévenues par Senzen. Elle parvient à s’enfuir jusqu’à son vaisseau, mais des gardes l’attendent déjà à l’intérieur.
Tonya est arrêtée pour violation de l’article 2 de la loi sur les chances équitables. Un crime passible d’une peine d’au moins dix ans. Elle parvient à s’échapper grâce à l’aide de Janus qui s’est inséré dans les systèmes de la station dans laquelle elle est captive.
Ils mettent le cap sur Kallis.
Nagia l’attendait à la sortie du point de saut et son vaisseau est rapidement détruit dépassé par la formation de vaisseaux en surnombre de Nagia. Tonya enfile une combinaison juste à temps et saute dans l’espace avant que le Fanal II ne soit coupé en deux. Elle est capturée et est emmenée sur Kallis IX[?]
Comme prévu Senzen l’avait de nouveau trahie et avait envoyé une énorme armada vers le système pour entreprendre des fouilles. Des vaisseaux de scan orbitaux tournaient autour des huit autres planètes. Un laser de minage orbital creusait des trous avec une grande précision à travers les nuages de la petite planète Kallis IX[?]. Les troupes de Nagia et Nagia emmenèrent Tonya vers le puits récemment creusé par le lazer et y retrouvèrent Senzen. Celui-ci demanda à Nagia de purement et simplement l’exécuter…
La seule porte de sortie de Tonya étant de sauter dans le puits en formation, c’est ce qu’elle fit. Elle tomba sur une des nacelles antigrav de l’un des scanner et réussit à s’y accrocher. La plateforme continua à l’emmener vers le bas pendant que Nagia, Senzen et son équipe nourrissait un feu nourrit dans sa direction. Après encore quelques mètre elle sauta dans une crevasse et s’enfonça dans l’obscurité. Senzen descendit en rappel et la suivit.
Après une couse poursuite entre les murs glaçés de la crevasse il tombèrent tout deux nez-à-nez avec un corps prit dans la glace. Aussi étonnant que ça puiss paraître ce corps donnait l’impression d’avoir été gelé instantanément, peut-être pris dans l’éruption d’un cryovolcan. Mais quelles qu’aient pu être les circonstances, d’après sa posture et ses yeux fermés, il donnait l’impression d’attendre, comme s’il s’y était préparé.
C’était un humain, ou un humanoïde. D’un point de vue anatomique, il y avait une tête, deux bras, deux jambes. La peau était d’un gris clair, pâle comme du marbre. Un réseau de lignes sombres, presque noires, s’étalait sous sa peau. On aurait presque dit un circuit électronique qui suivait le système nerveux. Peut-être s’agissait-il de tatouages ? Tonya n’en savait rien.
Parmi les restes effilochés de la chemise, on pouvait encore déchiffrer un mot
…..Kenlo……
Peu après de violentes secousses sismiques commencèrent à se faire sentir dans la grotte, des blocs commencèrent à tomber et des fissures à se propager dans la glace. Apparemment le laser de forage venait de transpercer la croûte terrestre. Senzen essaya tant bien que mal de repartir avec le corps de Kenlo mais en vain. Le sol s’ouvrit soudain dans un craquement. Dans un nuage de vapeur, Senzen fut englouti par les ténèbres d’un abîme qui s’enfonçait dans la planète.
Tonya garda quelques instants les yeux rivés sur le gouffre, sonnée. Lorsqu’elle releva la tête, elle réalisa que la dernière secousse avait aussi libéré le corps de Kenlo de sa tombe de glace. Il était allongé sur le côté, en train de dégeler.
Tonya se rendit alors compte que Kenlo la regardait. Ses yeux, d’un bleu très clair, étaient braqués sur elle. Il paraissait surpris, ébahi. Probablement comme elle, la première fois qu’elle l’avait aperçu. Ses lèvres formèrent difficilement un unique mot.
« Cours. »
Ses yeux se refermèrent. Le corps se relâcha. Tonya l’abandonna derrière elle et partit en courant, elle rejoignit la surface et appela un transport de mineurs pour s’échapper.
La Terre, système Sol – 2 mois plus tard TTS
Tonya regarde Melvin Hartley, le gardien du musée vendre ses tickets. Elle avait conclu un accord avec Gavin Arlington[?], afin que l’artefact de l’Artemis trouvé sur Stanton soit exposé dans le musée de Hartley. Hartley l’aperçoit dans la foule. Les larmes lui montent aux yeux. Il lui adresse un signe de la tête.
Système Kallis – 2 semaines plus tard TTS
Les deux moitiés du Fanal II flottent dans le vide. Tonya observe l’épave depuis le cockpit du Fanal III, obtenu grâce à sa police d’assurance généreuse. Elle était retournée sur Kallis IX pour essayer grâce à des scans de retrouver Kenlo ou tout autre signe de l’Artemis mais était revenue bredouille. Lorsqu’elle avait fait son rapport final à Arlington, elle n’avait même pas pris la peine de mentionner le corps. Il ne la croirait pas. Personne ne l’aurait crue. Elle avait du mal à y croire elle-même.
Un message s’afficha sur l’un de ses écrans. Transfert terminé. Tonya s’installa confortablement dans le siège et attendit.
« Bonjour Tonya, » dit Janus sur les haut-parleurs.
« Ravie de te revoir. »
« Merci. » Il s’interrompit. «Avez-vous une destination en tête? »
« Absolument. » Tonya la sélectionna dans l’ordinateur de bord.
« C’est compris » dit Janus. Les différents systèmes commencèrent à se mettre en marche, puis s’arrêtèrent. « Souhaitez-vous piloter vous-même ? »
Tonya réfléchit quelques instants
« Nan, je te laisse faire. »
Source La génération perdue
Encore en phase de développement et d’alpha, Star Citizen est un jeu dont les développeurs communiquent fortement sur leur travail, mais impliquent également fortement leur communauté. Vidéos de fan, développements personnels, questions / réponses…, beaucoup de contenu relatif au jeu voit le jour régulièrement. Nous vous proposons de découvrir chaque semaine à travers ce “Journal Orbital de Lagrange” ce qu’il s’est montré ou dit dans la galaxie de Star Citizen et au-delà.
Le rédacteur de cette édition du Journal Orbital de Lagrange est Altarec Smith.
Épisode du 11 février 2016
Épisode du 12 février 2016
Note du traducteur : Ceci est une traduction de la retranscription de l’équipe d’Imperial News Network. Reverse The Verse est une émission communautaire, sur un ton décontracté, sans préparation et les nombreux intervenants parlent de tout et de rien. Les informations intéressantes sont souvent très officieuses, parfois erronées ou prêtant à confusion. Comme les autres retranscriptions de l’émission, j’ai omis volontairement les passages sans intérêt.
Merci de m’avoir lu et excellente semaine dans les étoiles à toutes et à tous!
Salutations Citoyens !!
Une autre semaine, un autre agenda Comm-Link! Il y a peu de différence par rapport à celui de la semaine dernière. Le développement de Star Citizen et de Squadron 42 continue. L’équipe d’Assurance Qualité (QA) teste quotidiennement un “build” de la 2.2 de plus en plus proche d’une publication sur le PTU. Chris est “galavanting” (??) à travers l’Europe entre les bureaux de Foundry 42 pour participer à des réunions consacrées aux deux jeux. Chez CIG, les choses sont habituelles et vont bon train.
Si vous ne l’avez pas remarqué, BBC Click a mis en ligne, ce weekend, une émission sur Star Citizen. Il existe une version longue de 12 minutes disponible à cette adresse : BBC Click on Star Citizen. Ma mère (NdT: celle de Disco Lando) m’a vu à la télévision et a dit que j’avais besoin d’une coupe de cheveux. Évidemment, je n’y vais pas assez souvent.
En ce qui concerne l’agenda Comm-Link, beaucoup de personnes ont remarqué que c’est à peu près la même chose chaque semaine avec seulement des changements mineurs. Je voudrais obtenir vos avis sur, si oui ou non, vous voulez qu’on continue à faire cet agenda chaque semaine. Si vous voulez qu’il reste, je vais continuer à rédiger une introduction boiteuse chaque semaine et j’aime tellement ces instants de bavardage. Je suis là pour vous servir. Si vous préférez qu’il disparaisse, je vais prendre 5 minutes le lundi à harceler Ben sur le GreyCat 6000 SUX. Donc c’est gagnant/gagnant pour moi.
Le cadeau aux abonnés de ce mois est la reproduction du Mustang Beta ! Ce modèle réduit réaliste est fabriqué par Takuetsu Starships, le nom le plus réputé en matière de répliques de vaisseaux. Il s’agit du onzième vaisseau de la collection Star Citizen. Exhibez votre Mustang Beta avec fierté, et collectionnez les autres modèles réduits pour compléter votre vitrine.
Si vous êtes un abonné actif, le modèle sera attribué à votre compte aujourd’hui. Si vous vous abonnez au cours du week-end, le modèle du Mustang Beta sera ajouté à votre compte le mardi 16 février ! Vous pouvez vous renseigner au sujet des abonnements à cette adresse.
La séparation des packs Star Citizen et Squadron 42 arrivant bientôt, nous avons décidé que nous allions donner une dernière chance à nos donateurs d’acquérir l’ensemble à moindre prix. Dès lors, jusqu’à ce que la séparation soit effective, le 14 février 2016, tous nos souscripteurs auront l’occasion de faire l’achat d’un pack de départ Aurora, qu’ils pourront offrir en cadeau au tarif avantageux ! Pourquoi ne pas profiter de cette ultime opportunité et offrir simultanément Star Citizen et Squadron 42 à votre Valentin(e) ?
AVERTISSEMENT : Cloud Imperium Games ne pourra être tenu responsable des éventuelles répercussions découlant du fait d’offrir à l’être aimé un pack Aurora MR en lieu et place, disons, de fleurs et de chocolats. Bon, on ne dit pas que c’est forcément une mauvaise idée ! Il y a certainement un tas de gens qui sauront apprécier un jeu de combat spatial multijoueur dans un univers ouvert et immersif, doté d’une narration épique et visuelle… Après, fiez-vous un peu à votre bon sens aussi ! Il vaut peut-être mieux pécher par excès de prudence et lui acheter un coussin “Je t’aime” avec un joli petit nounours brodé dessus, plutôt que le Aurora MR, dernier modèle légendaire de la robuste gamme de vaisseaux que propose Roberts Space Industries.
Note du Rédacteur : Le précédent article était écrit par moi-même, et Silkinael n’y a eu aucune participation. Cet “entre-deux” existe afin d’apporter un grand paquet de précisions quant à la série d’articles, son pourquoi, son comment, son pour qui ; tout ceci étant né de vos remarques judicieuses.
Le premier article que vous avez pu lire visait à remettre le contexte en place et à récolter les premiers avis sur le délicat sujet que nous avons décidé de traiter. Nous vous remercions particulièrement pour l’engouement que vous avez manifesté, pour votre soutien, et surtout pour vos critiques.
Vous avez été beaucoup à commenter, et nous avons attentivement lu vos réactions, en y constatant bon nombre de choses. Hormis les indignes insultes dont il ne faut que retenir qu’elles sont caractéristiques d’une frange de personnes ne saisissant ni les tenants, ni les aboutissants d’idées élaborées, et qu’elles sont surtout très fidèles à l’esprit Internet tel qu’il existe à des endroits que je ne nommerais pas (GabeN nous en garde) ; il est ressorti l’évidente question de savoir si SC est défendable, sous quelles conditions, et surtout si nous avions la légitimité de le faire.
Alors oui : le site est constitué par et pour les “fans”, que ce soit dans ses membres ou dans son équipe ; ce qui propulse ainsi en avant un fait apparemment indéniable : ce statut ne nous donne aucune objectivité, aucun recul pour mettre en place une défense, un plaidoyer. Mettons que ce soit vrai : qui est en mesure de le faire ? On argue ici et là que SC est complexe et abscons pour les néophytes, alors pourquoi leur donner la légitimité d’en parler ? Sommes-nous bien d’accord sur le fait qu’un article n’ayant pas en main tous les éléments du sujet qu’il traite est empreint de subjectivité, et d’une ignorance regrettable ? Je n’oserais parler d’une chose que je ne connais pas, ou peu, sauf pour fortement supposer ; alors comment se fait-ce qu’SC échappe aux règles journalistiques ? Fort peu d’articles sur le net sont allés à la rencontre des développeurs, des joueurs, des testeurs qui se sont suffisamment impliqués sur le jeu pour en connaître les moindres aspects, les objectifs, les processus (aucun, d’ailleurs, ne l’a fait, ou alors affirme l’avoir fait sans ne pouvoir présenter aucune preuve ; ceux qui semblent l’avoir réellement fait sont rassurants envers le jeu ; coïncidence ?). Est-ce parce qu’il sont ainsi trop “subjectifs” pour pouvoir parler de ce qu’ils connaissent ? Mais alors, quel est l’intérêt de l’interview d’une personnalité qui se fait fort de parler de ce qu’elle maîtrise ? Vous comprendrez que nous avons là un magnifique sophisme.
Au final qu’avons-nous ? D’un côté une légion de profanes se déclarant d’un détachement qui leur permet, supposément, une neutralité sans failles : des journalistes (ce statut donnant immédiatement objectivité et rigueur) n’ayant pas poussé jusqu’au bout la recherche d’informations. De l’autre, des amateurs -sans considérations de leurs compétences-, connaissant le sujet sur le bout des doigts, et déployant du temps et de l’énergie à le défendre, donnant à leurs actions un caractère suspect et donc lié à du “fanboyisme” partial. Le cas échéant, qui donc a ce Graal, ce caractère impartial ? Le moindre argument peut être balayé quand sa source semble subjective, n’est-il pas temps de faire un compromis ? A mon sens, posséder toutes les informations en main permet de tendre plus vers l’information impartiale, que se baser sur des suppositions érigées en lettres d’or.
Et l’argent, puisqu’on en parle, toujours au coeur de toutes les polémiques, l’argument premier (“SC est une machine à fric entourée de pigeons”), et l’argument final (“Votre statut de pigeon ne vous donne pas d’objectivité”). Je dirais pourtant que l’effet est inverse. Personne ici n’a investi les yeux fermés de l’argent sur le jeu, quoiqu’en disent les médisants. La confiance accordée permet simplement aux objectifs un peu fous de devenir progressivement une réalité, et le fait d’avoir tout à perdre nous fait espérer de manière critique à la bonne réussite du projet. Je n’ai personnellement que très peu investi sur le jeu, et je ne peux d’ailleurs pas, pour le moment, y accéder pleinement : c’est bon, j’ai rempli les critères d’objectivité ? J’ai simplement une grande confiance, basée sur des arguments empiriques, sur un recul qui me semble suffisant, et après la constatation progressive de l’avancement plein de santé du projet, j’ai décidé de m’investir plus avant en rejoignant la communauté francophone.
Ainsi, l’équipe est forte d’une expérience sur les aspects du jeu que peu de personnes peuvent égaler (sans prétention aucune, il s’agit ici d’établir un fait). Ce qui rends SC défendable est justement que toutes les inquiétudes à son sujet ne naissent que de suppositions, qui sont effaçables dans la mesure où ceux qui disposent des bonnes informations et du contexte approprié les délivrent à ceux qui sont dans l’erreur ; ce qui se fait d’ailleurs chaque jour sur le forum du site. Le problème restant la visibilité de telles démarches. En proposant une mise en avant privilégiée, il devient possible d’opposer aux détracteurs quelque chose de concret qui ne soit pas un obscur commentaire posté quelques semaines plus tôt -nonobstant sa qualité-.
Par ailleurs, si certaines idées ou formulations vous semblent familières, vous rappelant ce qui a pu être auparavant dit par quelqu’un d’autre ou même par vous, ne vous en étonnez pas ; vous ai-je déjà dit que défendre le projet c’est souvent répéter inlassablement les mêmes choses à de nouvelles personnes ? J’ose espérer, au contraire, entendre vos soupirs de soulagement lorsque vous n’aurez qu’à poster un simple lien pour faire taire un médisant. Je ne peux créditer tout ceux dont je m’inspirerais, à force de pérégrinations sur les discussions autour de SC, mais je les remercie s’ils se reconnaissent, et assure n’avoir pas la volonté de faire une quelconque forme de plagiat.
Je voudrais également stopper la mini-polémique qui a été soulevée autour de la forme du texte, la manière d’écrire. L’importance d’une compréhension universelle est un sentiment que nous partageons tous, moi le premier ; d’un autre côté, il m’est difficile, voire impossible, de contenter tout le monde autant sur le fond que sur la forme, et un choix doit être fait. Je tenterai d’effectuer un compromis en écartant les pulsions Proustiennes qui m’agitent parfois, et d’utiliser moins de termes chaloupés (oups). Le problème étant que j’espère ne pas devoir tronquer pour palier un manque qui ne devrait pas exister.
Je me sens également obligé de dire que je ne fais pas ceci pour la gloire et la reconnaissance, et là, je vais être franc : je m’en carre. Libre à vous de dénigrer le projet et son contenu pour un présupposé aussi bas, mais c’est bien mettre à mal les objectifs pour si peu. Quelqu’un doit rédiger la chose, et attaquer ad hominem sans juger ad rem est plutôt regrettable ; d’autant qu’il m’est bien difficile de me désincarner pour éviter ce genre de critiques. J’ose croire que de telles assertions ne seront faites que par ceux qui ont tout intérêt à ce qu’une telle idée n’aboutisse pas, et donc que ces mêmes personnes se décrédibiliseront en ne sachant réfuter le fond, pour recourir à de bas arguments visant à en saper l’auteur.
Parlons-en, de ceux à qui ces articles sont destinés. Beaucoup pensent qu’ils le sont à tous les détracteurs de Star Citizen, et en particulier les plus coriaces -souvent ceux de moins bonne foi-. Autant pisser dans un violon, ce serait sûrement bien plus efficace. Non, il est évident que ces derniers ne dénigrent pas tant le jeu que le simple fait qu’il existe, et qu’ils ont surtout besoin de crier pour rappeler qu’ils sont là. Discuter, et même débattre (tant et si bien que l’on puisse appeler cela “débattre”) avec de tels individus n’est voué à rien d’autre qu’un tête-à-tête avec un mur de parpaings. Mais pensez plutôt aux néophytes, à ceux qui ne savent du jeu que ce que l’on en dit, sachant que le net regorge de lieux où les donateurs de SC sont vus comme une secte à part, une bande de pigeons qui vouent une religion à un homme qui conçoit, hors des standards vidéoludiques, un projet d’apparence démesuré (“Oui oui, le Georges Lucas du jeu vidéo” -Silkinael, Février 2016). Il deviennent, après, à l’image de ceux qui les ont convaincus d’une chose qu’ils mésestiment : ceux qui répandent la théorie du complot, convaincus par des arguments fallacieux et des sophismes d’apparence crédibles, et qui refusent ou oublient de faire face à de vrais contre-arguments. Ces derniers, pour peu que l’on puisse leur présenter un argumentaire solide sans devoir inlassablement le répéter, peuvent encore retraverser la ligne rouge et quitter le déni confortable dans lequel ils se complaisent et tentent d’attirer les autres.
J’ai l’idéal peut-être vain de tenter de ressouder la communauté en apaisant les craintes de ceux qui se tâtent à suivre le projet (mon idée n’est pas de faire de la pub –voilà mon code parrainage, à tout hasard-, de forcer les gens à acheter le jeu ou à s’y accrocher comme des berniques ; il est possible de simplement le voir d’un oeil bienveillant et rassuré, plutôt que malavisé), et en permettant à ceux qui lui sont fidèle de ne pas tomber dans une lassitude face à ces problèmes, ce qui est compréhensible.
C’est cette forme d’acceptation lasse, ce consensus de déconvenue face à la force et au déploiement de moyens dont feront toujours preuve ceux qui cherchent à nuire, qui apparaît. J’ose croire que la seule chose qui donne voix aux détracteurs est, par opposition, le silence fatigué de ceux qui refusent le combat, soit parce qu’il est vain (je ne peux pas vous en vouloir, d’ailleurs), soit parce qu’il ne semble pas important, qu’il n’aura pas d’impact. Le simple fait de manifester plus fort son contentement que ne pourrons crier ceux qui médisent est pourtant déjà un puissant moyen d’action ! Et attention, je ne dis pas qu’absolument personne ne défend le jeu quand il en a l’occasion.
Attaquons donc le dernier point, à savoir la démarche mis en oeuvre dans le projet. La série ici présente se composera d’articles théoriques (combinaison de propos sérieux et de touches légères), telles des dissertations que j’oserais soumettre à votre regard critique (la chose me donnant des tremblements dans les jambes, j’avoue), et à votre notation impartiale (straight 5/7). Mon confrère Silkinael s’attachera plus spécifiquement à l’analyse méthodique des articles mettant à mal le projet, ainsi que ceux qui relayeront des informations fausses (ces derniers n’étant pas forcément péjoratifs pour SC, mais symptomatiques d’un problème dont nous traiteront plus tard). Au final, il est parfaitement question ici d’être exhaustif, dans la mesure de nos pauvres talents, et en espérant que tout ceci présentera une véritable utilité.
Je renouvelle, une dernière fois, la volonté de rendre ces articles aussi impersonnels que possible. Ce hors-série (payant) qui sort de cette volonté n’est là qu’en réponse aux questions et commentaires soulevés, et pour apporter des précisions indispensables à la bonne tenue de la suite. N’hésitez pas à débattre dans les commentaires, avec, évidemment, la modération qu’on vous connaît ; mais ne digressez pas trop sur les sujets qui seront abordés dans le futur. Rappelez-vous que ces deux premiers articles n’étaient que des introductions à la substantifique moëlle de tout ceci.
Bonne journée à tous, gardez la tête dans les étoiles !
La Rédaction. Qui vous aime toujours. keur avec les doigts <3.
Bonus : Dans les coulisses de la RédacTeam/TradTeam
La semaine dernière, nous avons annoncé la date de l’imminente ‘séparation des packs’ Star Citizen / Squadron 42. Aujourd’hui, nous souhaitons clarifier les choses sur ce que ça signifie !
Premièrement : la séparation des packs n’impacte PAS les donateurs actuels. Si vous avez déjà donné pour Star Citizen, vous aurez accès à la fois à l’univers persistant et à la campagne solo Squadron 42. Tous les packs ‘Squadron 42’ vendus avant la séparation incluent également l’accès à l’univers persistant. La séparation est effective pour tous les nouveaux packs achetés après le 14 février 2016.
Deuxièmement, nous vous annonçons que la promotion Vol gratuit a été prolongée jusqu’au 14 février. Nous espérons que ça donnera à tous ceux qui sont intéressés par Star Citizen l’occasion d’essayer le jeu et de voir notre progression actuelle avant la séparation, leur permettant de nous rejoindre à un prix plus bas.
Voici quelques-unes des questions les plus courantes que la communauté se pose :
Pourquoi séparer Squadron 42 de Star Citizen ?
Quand nous avons commencé la campagne de financement participatif de Star Citizen, l’idée était que les premiers donateurs puissent avoir le pack de départ Star Citizen pour un meilleur prix que les autres. Le but étant dans un premier temps d’augmenter petit à petit le prix puis ensuite de diviser les différents modules en options “à la carte” (NDT : en français dans le texte). Cela a donné aux contributeurs ayant rejoint le projet plus tôt, et ayant aidé à le faire sortir de terre, un avantage pour démarrer. Avec la séparation des packs, nous réalisons cet objectif sans pour autant augmenter la somme d’argent nécessaire pour rejoindre l’univers persistant. La ‘séparation des packs’ est la première étape vers les options “à la carte” prévues initialement : vous pourrez choisir n’importe quelle partie du jeu qui vous intéresse, pour l’instant l’univers persistant ou la campagne solo, et ensuite choisir d’acheter ou non l’autre module en additionnel.
Est-ce que Star Citizen et Squadron 42 seront toujours connectés ?
OUI ! La séparation des packs ne change pas le fait que Star Citizen et Squadron 42 font partie du même univers, ou le fait que les jeux soient connecté l’un à l’autre. Vous aurez accès à Squadron 42 via le même client. Et vos performances dans Squadron 42 auront un impact sur votre carrière dans l’univers persistant, que vous choisissiez d’acheter les parties en même temps ou que l’une ne vienne s’ajouter que plus tard. Enfin, vous aurez accès à l’Arena Commander de Star Citizen avec le pledge “Squadron 42” pour pouvoir vous entrainer au pilotage. Nous continuons de considérer Squadron 42 et Star Citizen comme deux modules d’un plus grand ensemble. Bien que nous sachions que tout le monde n’apprécie pas forcément à la fois les jeux solo et multijoueur, nous vous encourageons dans tous les cas à essayer les deux pour avoir une expérience de jeu complète de Star Citizen !
Quel sera le coût des jeux, séparément ?
Le prix de base, que ce soit pour un pack de départ Aurora (avec l’univers persistant) ou la campagne solo Squadron 42, sera de 45$. Si vous souhaitez ajouter l’un des jeux à l’autre (Squadron 42 à un pack Univers Persistant, ou à l’inverse l’Univers Persistant à un pack Squadron 42), il vous en coutera simplement 15$ en plus. (Ces prix ne sont pas définitifs et sont susceptibles de changer lors de promotions futures.)
Y aura-t-il un impact sur l’option de refonte d’un pack ?
Non. Si vous avez “fondu” un ancien pack non limité, vous aurez toujours la possibilité de le restaurer dans la section “pledge buy-back”.
Comment puis-je avoir la certitude de déjà posséder Squadron 42 et aussi l’univers persistant ?
Cliquez sur l’icône en forme de triangle correspondant à votre pack dans la page “My Hangar” pour voir exactement ce qu’il contient. “Star Citizen digital download” est le module Univers Persistant, et “Squadron 42 digital download” est la campagne solo.
Encore en phase de développement et d’alpha, Star Citizen est un jeu dont les développeurs communiquent fortement sur leur travail, mais impliquent également fortement leur communauté. Vidéos de fan, développements personnels, questions / réponses…, beaucoup de contenu relatif au jeu voit le jour régulièrement. Nous vous proposons de découvrir chaque semaine à travers ce “Journal Orbital de Lagrange” ce qu’il s’est montré ou dit dans la galaxie de Star Citizen et au-delà.
Le rédacteur de cette édition du Journal Orbital de Lagrange est Altarec Smith.
Épisode du 04 février 2016
Épisode du 05 février 2016
Note du traducteur : Ceci est une traduction de la retranscription de l’équipe d’Imperial News Network. Reverse The Verse est une émission communautaire, sur un ton décontracté, sans préparation et les nombreux intervenants parlent de tout et de rien. Les informations intéressantes sont souvent très officieuses, parfois erronées ou prêtant à confusion. Comme les autres retranscriptions de l’émission, j’ai omis volontairement les passages sans intérêt.
Comme à son habitude, CIG nous livre le rapport détaillé de l’activité du studio pour le mois de janvier 2016. Voici pêle-mêle quelques informations intéressantes :
En attendant une traduction plus complète, vous pouvez retrouver le rapport mensuel dans son intégralité à cette adresse.
Merci de m’avoir lu et excellente semaine dans les étoiles à toutes et à tous!
Salutations Citoyens !!
Ils ont dit que cela ne pouvait pas être fait, ils ont dit que cela ne devrait pas être fait. Dans le contexte actuel du “10 Questions pour les Développeurs”, nous regrouperons Sean Tracy et Steve Bender pour ce que les membres du Staff appellent “la pire idée que nous ayons jamais eu” et “je veux la version non censurée, Jared, s’il vous plait”.
Si nous survivons à cela, il y aura mercredi, un nouvel épisode de “Bugsmahers”. Jeudi, le “Around the Verse” marquera le retour triomphal des nouvelles séquences de “Wich Glitch”.
En complément, le vol gratuit se prolonge jusqu’au 14 février afin que les équipes du monde entier continuent de bâtir ce qui deviendra bientôt Star Citizen Alpha 2.2.
