Une loi à part – épisode 7

« Vous me recevez? »

Gates dirigea la transmission vers le terminal de contrôle, puis eut un bref vertige lorsque l’image se mit à vaciller tandis que Seabrook se levait du siège de pilote, pour ensuite se diriger vers le sas.

« Oui, très bien. »

« Bien. Prêt ? » demanda-t-elle, laissant apparaître dans le champ de vision sa main tendue vers le panneau d’accès.

Il prit un instant pour réfléchir sérieusement à la question pendant qu’elle se déplaçait de la passerelle vers le sas. L’opération avait été montée à la va-vite au dernier moment, avec pour seules véritables ressources leurs tripes et leurs intelligences conjuguées. Sans oublier le vieil Avenger que Seabrook était parvenue à se procurer.

Deux aubaines avaient rendu le plan réalisable : premièrement, bien qu’ils n’étaient toujours pas certains que Morgan était retenu contre son gré, Seabrook avait réussi à découvrir où il se trouvait encore cinq heures plus tôt. Deuxièmement : en raison de la nature clandestine des activités des Inconnus, la station ne semblait pas dotée d’une sécurité renforcée.

« Gates ? » demanda-t-elle, s’apprêtant à ouvrir le sas reliant son vaisseau à la station.

« C’est parti, » répondit-il.

« D’accord. » Seabrook posa la main sur le panneau et quitta son vaisseau.

Il lui faudrait du temps pour atteindre le cœur de la station, donc Gates consulta l’affichage de son ordinateur de navigation. Il avait positionné l’Avenger qu’elle avait réussi à lui dénicher selon un vecteur d’approche progressive qui devait lui permettre de rattraper la station d’ici une dizaine de minutes, moment à partir duquel il commencerait à leur parler d’une demande de maintenance. En attendant, Gates passa au scan les vaisseaux actuellement amarrés à la station : le Caterpillar qui d’après l’identification de Seabrook avait amené Morgan se trouvait toujours là. Les deux autres vaisseaux semblaient être des clients normaux, venus effectuer une maintenance, des améliorations ou pour répondre aux besoins de transport de l’entreprise.

C’est Seabrook qui avait eu l’idée de se servir de ce dernier groupe comme porte d’entrée : elle avait falsifié un manifeste qui indiquait désormais qu’elle avait été chargée de transporter des pièces pour Nemonautics et qu’elle était censée les récupérer ici. Gates n’aimait pas compter sur le fait qu’ils n’auraient pas déjà les pièces en question, mais les responsables de l’entreprise semblaient avoir gobé l’histoire.

« Bonjour, » dit Seabrook, attirant de nouveau l’attention de Gates.

« Capitaine Tolliver, désolé pour le retard, mais nous avons eu des problèmes de ravitaillement ces derniers temps. »

L’image trembla légèrement tandis que Seabrook haussait les épaules. « Du moment que je respecte les termes de mon contrat et que vous pouvez me trouver un endroit où me reposer un peu les pieds… »

« Bien sûr, nous pouvons vous accueillir – » le responsable tapa quelques instructions sur sa console, « – sur le pont treize, cabine huit. »

« Merci. J’en ai un peu marre de voir les mêmes cloisons, si vous voyez ce que je veux dire… »

Attention Seabrook, il risque de s’imaginer que vous en pincez pour lui. Des opérations ont foiré pour moins que ça…

Le responsable sourit, et désigna les alentours de ses mains, « À qui le dites-vous. »

Soulagé, Gates poussa un soupir pendant que sa coéquipière grimpait dans l’ascenseur et choisissait le pont treize. « Toujours là? » demanda-t-elle une fois les portes fermées.

« Oui, votre signal est net. D’après vos données, il se pourrait que nous ayons eu du bol. Votre chambre se situe à l’étage juste en-dessous de celle de Morgan. »

Seabrook sifflotait une jolie mélodie tandis que les étages défilaient les uns après les autres sans que quiconque ne monte à bord. Ils avaient apparemment fait le bon choix en décidant de procéder à l’extraction de Morgan tard dans la nuit locale. La porte s’ouvrit face un petit couloir. La chambre qu’on lui avait assignée se trouvait sur le côté droit, à peu près à mi-chemin. Elle y entra, posa son sac et commença à retirer sa combinaison de vol.

Elle remonta la capuche de sa combinaison masquante et retint sa respiration le temps que le masque se mette en place. Dès qu’il eut commencé à faire circuler son air et à maintenir sa signature thermique au niveau ambiant, Seabrook déballa son désactivateur ainsi qu’un petit pistolet de poche, puis glissa le sac vide dans la poche dorsale extensible de sa combinaison. La combinaison masquante brouillait son image sur les caméras et tromperait les détecteurs de chaleur, mais elle ne lui serait d’aucun secours face à un observateur direct.

Elle se servit du désactivateur pour effacer l’historique de la porte puis retourna dans le couloir. Plutôt que de se diriger vers l’ascenseur, Seabrook se dirigea vers le conduit de secours et passa le désactivateur le long du tableau de commande. Il lui fallut un peu plus de temps que pour la porte de ses quartiers, mais elle finit par céder. Les conduits de secours était conçus pour être faciles à ouvrir, mais Seabrook ne voulait pas que le protocole automatique d’évacuation se mette en marche. Elle se glissa à l’intérieur et commença à gravir l’échelle.

« On en est où, niveau temps ? » demanda-t-elle, le souffle court.

« On est bons. Je vais commencer à interpeller le représentant d’ici deux minutes environ. »

« J’ai cru qu’il allait commencer à me draguer. »

Gates se fendit d’un sourire, content qu’elle ne puisse le voir. « Moi aussi. Je salue votre professionnalisme. »

« Ah, les hommes. Quand je porte ce truc sous ma combinaison de vol, mes formes sont tout ce qu’il y a de plus banales et pourtant vous cherchez toujours un peu d’action. »

« Eh, c’est pas moi que vous surprendrez à mater. »

« Donc vous admettez l’avoir fait ? »

« Je n’admets rien du tout. »

Seabrook gloussa, puis s’arrêta. Elle tapa une instruction sur son désactivateur. La transmission de ce dernier fut redirigée vers l’écran de Gates et remplaça l’image de Seabrook. Le couloir de l’autre côté de la trappe de secours n’était pas vide : à l’autre extrémité, juste devant la porte de Morgan, se tenait un homme au cou épais qui avait toutes les caractéristiques de l’homme de main.

Mauvaise position, songea Gates dans un coin de son esprit tandis que Seabrook jurait en silence.

« C’est pas bon, » dit Seabrook.

« Non, effectivement. Des idées ? »

« Merde, j’aurais dû vérifier le système de sécurité avant de me mettre en route ! » Sa frustration s’exprimait tout bas, mais avec intensité.

« On pouvait pas prendre le risque de les avertir avant que vous ne soyez sur place. Pas d’autre idée ? »

« Et puis merde, j’y vais maintenant. »

« Faire quoi ? »

« M’infiltrer et prendre le contrôle du système. Je vais faire dégager ce type. Préparez-vous à ramasser les morceaux. »

« Vous êtes sûre de votre coup ? »

« Gates, ne me demandez pas ça. Vous voulez ce crétin, oui ou non ? »

« Vous connaissez déjà la réponse. »

« Alors fermez-la et laissez-moi bosser. » Seabrook se reposa sur le côté opposé du conduit, détacha le clavier flexible de son désactivateur et se mit au travail.

Le comm de Gates signala une autre transmission entrante. Il l’accepta. « Vagra cinq cinq – » il fallut quelques instants à Gates pour reconnaître l’identifiant de l’Avenger, « – ici la station alpha de Harmony Maintenance. Votre trajectoire vous amène droit sur nous. Avez-vous besoin de nos services ? »

Gates activa le micro, « Harmony Maintenance, ici Vagra cinq cinq. Mon vaisseau a effectivement besoin d’une maintenance, pouvez-vous m’envoyer la liste des services proposés ainsi que vos tarifs pour un Avenger ? »

« Avec plaisir. »

« Merci. Vous avez un emplacement disponible pour l’amarrage ? »

« Oui monsieur, de quoi avez-vous besoin ? »

« J’ai dépassé de quelques heures la maintenance périodique de mes moteurs. »

« De combien ? »

« Environ deux cents. »

Il entendit un reniflement presque contenu, « quelques heures seulement, hein ? »

« J’ai pas trop d’argent, en ce moment. »

« Eh bien, nous avons des formules pour tous les budg- »

« J’y suis, Gates, » la transmission de Seabrook coupa l’appel en cours.

« D’accord, j’étais juste en train de – »

« Pas la peine, il ne va pas vous rappeler, de plus gros problèmes viennent de commencer à faire clignoter ses écrans. Je vais y aller. Tenez-vous prêt. »

« Bien reçu. » Gates accéléra.

À l’image, Seabrook prit une profonde respiration puis pressa une dernière touche. Les sirènes d’alarme de la station se mirent à retentir de façon assourdissante, même à travers les haut-parleurs.

Sur la caméra de sécurité, l’homme de main se tourna vers la porte de la chambre de Morgan.

Seabrook ouvrit d’un coup la trappe de secours et fonça dans sa direction. Elle fut très vite sur lui : ses mains grandes ouvertes le touchèrent à l’épaule, au bras puis au dos. La combinaison masquante se déchargea dans un craquement sourd à chacun de ses coups. Le gorille s’écroula au sol, KO dès le deuxième coup. Le troisième avait été donné soit par précaution, soit sous le coup de l’excitation ; quoiqu’il en soit, Gates approuvait.

Elle ouvrit la porte d’une poussée de la main.

Morgan se tenait debout, nu et l’œil hagard, au milieu d’une pièce exiguë et dépourvue de meubles qui ressemblait bel et bien à une cellule de prison.

Gates fut submergé par un sentiment de soulagement, ce qui ne manqua pas de le surprendre. Je n’avais pas réalisé à quel point je détestais l’idée qu’il ait pu me trahir.

« Morgan, vous voulez vous tirer de là ? » demanda Seabrook.

« Et comment ! »

« Suivez-moi, alors, » elle fit demi-tour et fila vers la trappe de secours.

« On va où ? » demanda-t-il tout en la suivant.

« Dehors. »

« Dehors ? Je ne suis même pas habillé ! »

« J’ai remarqué, mais la dernière chose qu’il vous faut à l’instant ce sont des vêtements. »

« Ah bon ? »

Elle ouvrit la trappe. « Les bulles de secours ne sont pas très spacieuses, vous savez. »

« Merde, » dit-il en faisant face à Seabrook, pour ensuite se tourner de nouveau vers le tube de secours.

Quelque chose toussa rapidement plusieurs fois de suite. Un trou rouge apparut dans la poitrine de Morgan. Le tube d’évacuation derrière lui fut tapissé de rouge.

Seabrook grogna, fit volte-face et leva son pistolet pour décocher quelques tirs à travers le couloir. Gates aperçut brièvement la porte ouverte de l’ascenseur, ainsi que les deux nouveaux gorilles qui s’y trouvaient. L’un d’eux tenait une carabine.

Les deux gorilles plongèrent pour se remettre à couvert. Seabrook poussa Morgan à travers la trappe ouverte, et regarda le système automatique de la nacelle de secours se déployer. Morgan, aspergeant la nacelle de sang, disparut en clin d’un d’œil tandis que le système l’éloignait du danger.

Le toussotement mécanique se fit de nouveau entendre derrière Seabrook. Elle chancela contre la trappe et grogna « Putain, ça pique. »

Gates comprit alors : les hommes de main utilisent des balles frangibles pour éviter de perforer l’habitat – ils sont en train de la canarder, mais la combi masquante devrait tenir.

Elle contre-attaqua et les renvoya se mettre à couvert avec quelques tirs supplémentaires, puis pénétra dans la capsule de secours en claquant la trappe derrière elle. La nacelle s’activa et l’entoura très vite.

Gates ralentit, vit la nacelle de Morgan jaillir de la station et changea de trajectoire pour le récupérer. Ceci fait, il mit en place une liaison comm, « Morgan ? »

Il entendit un toussotement, organique et humide celui-ci, puis : « regarde ça, je saigne. » Il toussa de nouveau, « Gates. J’aurais dû savoir que c’était toi. Je suis désolé. J’en ai pas pour longtemps, alors écoute : le Commandant Gilles Stroller, des renseignements de la Navy. C’est lui la taupe. Il est sur Nemo. J’ai son adresse… Trouve-le… Fais en sorte qu’il paie… »

… À suivre

Traduit de l’anglais par Baron_Noir, relecture par Hotaru. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13222-A-SEPARATE-LAW-PART-SEVEN

Une loi à part : épisode 6

« Gates, vous m’entendez ? »

Les mots éveillèrent la douleur. Gates s’en détourna pour se réfugier dans une tranquille bulle de néant.

« Augmentez la dose, il souffre. »

« Oui madame, » répondit une voix numérisée. D’une façon ou d’une autre, cela lui parut important et l’incita à tourner ses pensées vers son environnement immédiat. Il était plongé dans un fluide visqueux semblable à un gel : à la fois chaud et frais, doux, réconfortant.

Une cuve médicale. Il y pensa sans s’alarmer.

La douleur reflua. Gates flottait, prenant tout son temps pour reprendre ses esprits.

« Gates, vous m’entendez ? » Des détails se frayèrent peu à peu un chemin dans son esprit : une voix de femme, qu’il ne reconnaissait pas.

« Oui, je vous entends, » répondit-il d’une voix faible.

« Bien. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé ? »

Des images s’immiscèrent dans sa tranquille petite bulle de conscience, et la firent voler en éclats.

Gates ouvrit subitement les yeux. Il fut tout d’abord aveuglé par la lumière éblouissante, mais parvint petit à petit à distinguer, debout près de lui, une femme séduisante d’âge indéterminé, les bras croisés par-dessus une combinaison de vol civile de bonne facture.

« Où est-ce- » commença-t-il avant de s’humecter les lèvres puis de réessayer, « Qui êtes-vous ? »

« Pour répondre à la première question : vous vous trouvez à bord de mon vaisseau. » Elle claqua des talons et lui montra son MobiGlas, « Quant à la deuxième question : je suis l’Agent Seabrook, de l’Action Spéciale. Vasser m’a désignée comme votre agent d’appui. »

« Vasser ? »

Seabrook claqua des doigts, « Reprenez-vous, Agent, et concentrez-vous : vous avez été envoyé ici par ?

Il se raidit. « Morgan. Ce fils de p- » la douleur lui cloua le bec lorsqu’il tenta de s’extraire de la cuve médicale, faisant ruisseler au passage du gel de la peau fraîchement recousue qui, par contraste avec sa chair sombre, ressemblait à de la peinture rose.

Elle leva la main, « Nous nous occuperons de lui, si c’est vraiment lui le coupable, maintenant que vous y voyez un peu plus clair. Réfléchissez un peu. »

On dira ce qu’on voudra de ma colère, elle a au moins le mérite de bien me dépoussiérer l’esprit. Gates se laissa retomber dans la cuve, ne laissant que son visage dépasser du gel. Il respira profondément plusieurs fois de suite, puis lorsqu’il fut suffisamment calmé, demanda : « Je croyais que Vasser m’avait envoyé seul ? »

« C’est bien le cas. On m’a ordonné de rester en arrière et hors de vue, ce que j’ai fait, du moins jusqu’à ce que je sois certaine qu’il n’y avait personne d’autre pour ramasser les morceaux dans l’autre camp. Sacrée bagarre. Une bagarre que vous avez gagnée, du moins selon certains critères. » Gates reconnut le sourire de prédateur qui s’étira sur son visage. Il avait bien souvent affiché la même expression.

Gates grimaça en se remémorant une image : par-delà son cockpit brisé et la verrière craquelée de son casque – l’Aurora du pirate en train de se disloquer sous les tirs de son dernier canon laser encore opérationnel.

« J’me croyais déjà mort. »

« Quelques heures de plus, et c’est ce qui se serait passé. C’est le temps qu’il vous restait avant de percuter l’une des petites lunes. En l’état actuel des choses, votre 325 est complètement bousillé et vous avez subi des dégâts nerveux au niveau de vos extrémités à cause des gelures provoquées par l’exposition au vide. Rien qui ne puisse être guéri par quelques heures de plus dans la cuve médicale. J’ai réussi à stabiliser l’orbite de votre vaisseau, mais il ne risque pas d’aller bien loin avant longtemps. »

Gates grogna. « Morgan va payer pour ça. Dès qu’il m’aura dit pourquoi. »

« Je présume que c’est de James Morgan que vous voulez parler ? »

« Clair que je parle de lui. Vous deviez être plus proche que Vasser ne le voulait, vu que vous savez à qui je parlais. »

« Je le sais parce que juste après que vous soyez parti, Morgan s’est pointé sur la plate-forme orbitale où vous aviez effectué vos réparations, escorté par des types qui n’avaient pas l’air de rigoler. »

« Sans déconner ? »

« Vous voyez le genre : des balaises qui gagnent leur pitance en jouant les durs et en surveillant très attentivement les alentours. Ils ne prenaient pas de gants non plus avec Morgan. »

Peut-être – je dis bien peut-être – que Morgan ne m’a pas volontairement balancé, finalement. Mieux vaut ne pas trop espérer, c’est comme ça qu’on vous pousse à la faute.

« Comment pouvez-vous être certaine qu’ils ne vous ont pas menée en bateau ? » demanda-t-il.

« J’étais sur place, » dit-elle en jetant un coup d’œil aux parois du vaisseau, « pour un peu d’entretien. »

Un nouveau soupçon se fit jour : « Comment vous saviez qui il était? »

« Vasser voulait que j’en sache suffisamment sur vous et vos contacts, donc elle m’a transmis votre dossier. »

Gates tordit ses lèvres pour former un sourire accentué par ses plaies, et demanda : « la version officielle, ou celle de l’Action Spéciale ? »

Elle lui renvoya un sourire éclatant qui se refléta jusque dans ses yeux marrons. « Les deux. Beau parcours. »

« Je suis plus tout jeune, vous savez. J’ai parcouru beaucoup plus de chemin que vous . »

« Ouais, mais nous savons tous deux que ce n’est pas ce que je voulais dire. Je dois dire que je ne pensais pas rencontrer une légende vivante, et encore moins sauver son petit cul d’une mort certaine. »

Il détourna le regard. « La flatterie vous ouvrira toutes les portes. »

« Même celles que je ne veux pas ouvrir ? » répondit-elle avec malice.

La cuve médicale fit retentir une alarme lorsque son ricanement lui déchira une bande de peau le long des côtes. Mince, ma combinaison a dû ramasser quand le cockpit a lâché, songea-t-il dans un éclair de douleur.

Lorsqu’il se sentit un peu mieux, elle était là, en train de lui sourire : « Je suis sérieuse, vos exploits méritent d’être lus. Surtout la fin : vous avez vraiment démantelé toute la bande du Docteur Pantroski en une seule nuit ? »

« C’est bien le cas. »

« Votre Agent-Inspecteur de l’époque, elle n’avait pas aimé ça. »

« Non, effectivement. J’avais des raisons de croire que Pantroski avait le meurtre de quelques agents de l’Advocacy sur la conscience. »

« Et alors ? »

« Oda trouvait que je n’avais pas assez de preuves. J’étais pas de son avis. Au bout du compte, c’est moi qui avait raison. »

« Et Oda a presque réussi à vous faire virer de l’Advocacy à cause de ça. »

« Presque. J’ai eu encore plus chaud, une fois ou deux. »

« Et moi donc, toujours sous les ordres d’Oda, » son sourire de prédateur refit surface. « Tout ce que veut Oda, c’est faire bonne impression auprès du Directeur. Elle m’a fait inculper, une fois : il y avait soi-disant des ‘irrégularités’ dans l’une de mes enquêtes. » Elle haussa les épaules. « J’avais juste fait apparaître quelques ‘irrégularités’ sur la face de cette ordure d’esclavagiste violeur. Je devais l’empêcher de refaire… ce qu’il avait fait… à quelqu’un d’autre… » Pour avoir déjà lui-même montré ces expressions, Gates les reconnut sans peine lorsqu’elles se manifestèrent sur le visage de Seabrook tandis qu’elle racontait son histoire : le dégoût face à ce qu’avait commis le pirate, le malaise suscité par sa propre réaction, tout ça tempéré par l’assurance que ces actes avaient été absolument nécessaires. Gates avait appris à la dure qu’il était plus facile de maintenir ce masque de confiance durant le jour. Au cours les longues heures de la nuit, le sommeil abaissait toutes les défenses et laissait libre cours aux cauchemars.

Il ressentit un brusque besoin de changer de sujet et demanda, « Vous n’avez pas vu les mécanos qui ont saboté mes nacelles lance-missiles, par hasard ? »

« Non. »

« Vous savez si Morgan est toujours là-bas ? »

« Il n’y est pas. » La déception de Gates dut se faire sentir, car elle enchaîna très vite : « J’ai réussi à identifier la barge sur laquelle il a été embarqué. Il est toujours dans le système, sur Corel II. Ou plus précisément, en orbite autour d’elle à bord d’une autre station spatiale, propriété d’une certaine Anselm Holding LLC. »

« Je suis censé reconnaître le nom de cette entreprise ? »

« C’est à elle qu’appartient Nemonautics. »

« Celle-là même qui a facilité le sabotage de mon vaisseau. Un peu trop facile »

Elle leva un sourcil.

« Je me méfie des conclusions hâtives. »

« Moi aussi, du coup j’ai fait quelques vérifications pendant que vous vous remettiez. Comme c’est une entreprise privée, il y a très peu d’informations disponibles, mais ils ont surgit de nulle part il y a trois ans, rachetant au passage pas mal d’entreprises de transport et plusieurs installations orbitales de maintenance, sans que l’on sache comment ils pouvaient financer tout ça. »

« Une couverture ? »

« Absolument, même si je serais bien incapable de dire qui se cache derrière. »

« C’est quel genre de station spatiale ? »

« Elle s’appelle ‘Harmony Maintenance et Transbordement’ et ressemble beaucoup à celle qui se trouve en orbite autour de Nemo. »

« Y’a d’autres entreprises qui y louent des locaux ? »

Elle jeta un rapide coup d’œil à son MobiGlas. « Non. »

« Des défenses ? »

« Systèmes anti-météorites classiques. »

Il opina du chef et vint s’accrocher au rebord de la cuve médicale, faisant dégouliner du gel le long de ses doigts, « Faut que je reste là-dedans combien de temps ? »

« D’ici quelques heures, vous devriez être suffisamment retapé pour reprendre une activité pas trop exigeante. »

« Bien. Alors il nous faut juste un autre vaisseau. »

« Nous ? »

Gates ne s’était même pas rendu compte de la décision qu’il avait prise concernant Seabrook jusqu’à ce qu’elle l’interpelle. Il la regarda droit dans les yeux. « Oui. J’ai besoin de votre aide, Agent Seabrook. »

Seabrook soutint longuement son regard, pesant visiblement le pour et le contre. « D’accord. Vous comptez faire quoi ? »

« On file chercher Morgan. S’il est retenu contre son gré, on le délivre, sinon on l’embarque pour l’interroger. »

Elle pointa du doigt la cuve médicale, « Vous ne serez pas complètement guéri avant longtemps. Je ne vois pas comment vous allez faire pour monter à bord sans déclencher les alarmes. »

« Ce n’est pas moi qui vais m’infiltrer à bord de la station, c’est vous. Si vous vous faites repérer, ils s’attendront à ce que vous vous repliez vers le vaisseau à bord duquel vous êtes arrivée. C’est pour ça que je serai sur un autre vaisseau, prêt à intervenir pour vous extraire tous les deux si jamais les choses en arrivaient là. »

« Pas de mandat ? »

Il se contenta de la dévisager.

Embarrassée, Seabrook détourna le regard. « Je sais, c’est une question idiote. »

« Bon, vous savez où on pourrait trouver un vaisseau bas-de-gamme rapidement, discrètement et pour pas cher ? »

« Il se pourrait que je connaisse un type qui puisse avoir ça. »

Gates sourit et changea de sujet, « Vous faites partie de l’Advocacy depuis longtemps ? »

« Presque vingt ans, pourquoi ? »

« Je vous rappelle que je n’ai pas eu l’occasion de lire votre dossier. Et bien que les membres de l’AS soient en général plus durs à la tâche que les autres agents de l’Advocacy, je pourrais affiner mes plans si j’en savais un peu plus sur votre profil. »

« Je fais partie de l’AS depuis sept ans. »

« Ah, ça explique pourquoi je ne vous ai jamais croisée. »

Elle approuva d’un signe de tête, « Je suis arrivée juste après qu’on vous ait envoyé travailler sous les ordres d’Oda. L’Action Spéciale avait besoin d’un expert dans le traitement des données ayant l’expérience du terrain. Je pense que les Agents-Inspecteurs nous ont échangés l’un contre l’autre. »

Experte dans le traitement des données, voilà qui explique pas mal de choses et pourrait être utile.

« Les bureaucrates obsédés pas leur carrière personnelle aiment que tout soit bien ordonné, » dit-il pour poursuivre la conversation.

Elle renifla, « Mais avec vous, Oda a eu affaire à plus forte partie que prévu, hein ? »

« C’est le moins qu’on puisse dire. Espérons que Morgan, ou ceux qui le détiennent, pourront en dire autant. »

… À suivre

Traduit de l’anglais par Baron_Noir, relecture par Hotaru. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13210-A-SEPARATE-LAW-PART-SIX

10 questions pour le Président : épisode 42

Et voici pour vous le résumé de l’épisode 42 de “Sandi et les garçons” 10 For the Chairman (“10 Questions pour le Président” en Français). Chris Roberts va donc répondre à dix questions que lui ont posées des abonnés au développement de Star Citizen. Vous souhaitez que Chris réponde à l’une de vos questions ? Apprenez-en plus sur les abonnements ici.

 

 

1. Brother Maynard : pourrons-nous constater les changements climatiques sur une planète depuis l’espace ? Ou bien les planètes auront-elles une apparence “fixe” dans l’espace ?

Concernant l’apparence des planètes, Chris explique que pour qu’un élément soit rendu sous CryEngine, ce dernier se sert des positions des différents sommets de l’objet en 3D (“vertex” en Anglais) et des données de textures pour effectuer un rendu qui reflète convenablement l’éclairage et les matériaux choisi. Il y a différent types d’éléments de rendu (“render elements” en Anglais), qui correspondent à des matériaux et des éléments différents (liquides, boucliers, métaux, poussières, etc). Ici, on parle de la création d’éléments de rendus de grande qualité, qui seraient appliqués à de très gros objets sphériques : les planètes. Il faut que ces objets gigantesques soient convenablement rendus, quelques soient la distance à laquelle on se trouve d’eux et l’assemblage des différentes composantes artistiques qui les habillent. Il ne faut donc pas que le pavage de ces éléments (“tessellation” en Anglais) soit visible, le rendu doit donc être dynamique. L’équipe pourrait donc se servir du voxel ou de textures conçues spécialement pour réaliser ces environnements sphériques, par opposition aux méthodes classiques qui reposent sur l’alignement de triangles sur des éléments en 3D. Chris dit qu’il y aura différents niveaux de génération procédurales (parce qu’il serait peu pratique d’habiller chacun de ces objets avec des textures 8k réalisées “à la main”) : les couches de nuages, l’enveloppe atmosphérique, etc. L’équipe travaille déjà sur cette ligne de création, afin d’avoir un Univers Persistant de grande qualité visuelle. Pour en revenir à la question initiale : il est tout à fait possible que les surfaces des planètes soient dynamiques, puisque le processus expliqué ci-dessus permet une génération d’apparences dynamiques. Chris admet n’avoir jamais pensé au point soulevé par cette question, et que c’est une idée très intéressante. L’équipe a déjà songé à réaliser des cycles jour/nuit et des effets météorologiques sur les environnements planétaires, donc pourquoi ne pas rendre visibles ces éléments depuis l’espace, puisque c’est techniquement possible.

 

2. Jomanda : les environnements planétaires seront-ils visuellement affectés par la pauvreté soudaine ou la richesse grandissante de la planète ? (L’auteur de la question évoque par exemple une vitre fendue d’un magasin Dumper’s Depot dans la vidéo de démonstration de l’Univers Persistant, ou une déclaration précédente de CR qui évoquait la présence de graffitis et autres dégradations)

Pour faire court : oui. Tous les bâtiments, les véhicules, les objets mais également les personnages subiront les effets du temps. Chacun de ces éléments possède un calque secondaire qui permet d’accentuer le processus de vieillissement par-dessus le premier qui sert d’apparence globale. Les vaisseaux existants possèdent déjà cette propriété, vous pouvez d’ailleurs le voir en chargeant par exemple un modèle de Hornet dans un éditeur, dans lequel vous pourrez faire varier l’intensité du calque dans les propriétés des matériaux. Il est donc prévu que les différents éléments du jeu soient salis ou abîmés par les différents traitements que vous leur ferez subir (combat, voyage, inactivité). Vous pourrez restaurer vos objets, mais pas au point qu’ils aient l’air neuf. Et ce concept s’applique évidemment aux environnements planétaires, dont l’apparence pourra être influencée par l’économie locale. L’économie aura une incidence sur l’état des bâtiments, le taux de chômage, de criminalité, d’insalubrité. Vous pouvez très bien visiter une planète riche, dans les premiers jours de l’Univers Persistant, qui aura changé du tout au tout six mois plus tard et sera devenu peu fréquentable. Tout ceci est prévu et travaillé pour l’Univers Persistant.

 

3. The Amazing Flight Lizard : pour les vaisseaux armés de torpilles et d’armes téléguidées, sera-t-il possible qu’un membre de l’équipage guide manuellement les projectiles jusqu’à un vaisseau ennemi ?

L’équipe travaille déjà sur un type de missile guidé, et dans les plus gros vaisseaux il y aura des postes de guidages des missiles. Donc oui, ce sera possible et l’équipe travaille déjà sur ces systèmes.

 

4. Firelancex : existe-t-il une bonne raison d’atterrir avec un 85x plutôt qu’un 890 Jump, alors que le 85x n’a pas de soute et que le 890 Jump peut se poser une planète ? Et pendant que l’on visite une planète à bord du plus petit vaisseau, le yacht peut-il être volé, détruit, abordé ? Se trouve-t-il toujours dans une instance ?

Il n’y a pas vraiment de raison particulière. Le 890 Jump reste en orbite si vos amis ou des PNJs se trouvent à bord, alors que vous visitez la planète avec votre 85x. Ce sera à eux de défendre le yacht s’il est attaqué pendant votre absence. Chris admet que l’équipe n’a pas encore travaillé sur ces mécaniques. Instinctivement, il dit qu’il vaudrait mieux laisser le 890 Jump en orbite, même si cela peut arriver qu’une attaque survienne en votre absence. Petite note personnelle : on peut très bien transposer ce problème dans le monde réel, avec un paquebot qui possèderait une plus petite embarcation pour se rapprocher des côtes, ou même de la location d’une petite voiture pour faire du tourisme alors que votre embarcation est au port. ‘fin, c’est comme ça que je vois le 85x et la 890 Jump. C’est une question de pratique avant tout, et aussi de confort : quelqu’un qui a les moyens de se pavaner en 890 Jump ne va pas forcément se balader en ville avec :P

 

5. NeoOnyx13 : y aura-t-il des variantes de l’interface du mobiGlas pour nos personnages, en plus d’améliorations et d’options ?

La réponse est oui. Le système d’exploitation du mobiGlas est conçu comme celui d’un smartphone, comme Android ou iOS. Vous pourrez mettre différentes applications sur votre terminal, et il y aura même plusieurs fabricants. Dans Squadron 42, vous aurez une version militaire simple avec peu de fonctionnalités, alors que dans l’Univers Persistant vous aurez le plein d’options et d’applications, avec de meilleurs capacités techniques, différentes apparences, etc.

 

6. Drum : si l’on est tué au cours d’une sortie extra-véhiculaire, qu’advient-il de notre vaisseau ? Devient-il récupérable ? Réapparaît-il dans notre hangar ?

Si vous vous faites tuer au cours d’une sortie extra-véhiculaire, votre vaisseau persistera dans une instance un certain temps et d’autres joueurs s’y trouvant aussi pourront le récupérer (ou le voler, bien entendu). Un ami pourra le récupérer pour vous (voire récupérer votre corps pour le ramener à une station médicale si cela n’a pas déjà été fait), ce qui vous évitera de passer par la case assurance. Il y aura des mécaniques de jeu pour encourager la récupération de vaisseaux non endommagés plutôt que le vol pur et simple, mais celles-ci ne sont pas encore clairement définies. L’équipe veut vraiment encourager les joueurs à s’entraider.

 

7. Capt. Abel : est-ce que les drones de réparations s’occuperont de tous les dégâts subis, ou y aura-t-il des fois où il faudra remplacer les pièces endommagées ?

Bien entendu, les drones ne pourront pas tout réparer, et il y aura forcément des fois où il faudra remplacer une pièce trop endommagée. Leur mission consistera à “panser les plaies” de votre véhicule dans l’espace, donc si vous voulez que votre vaisseau soit réparé en profondeur il faut passer par un garage sur une planète. L’équipe souhaiterait cependant réaliser un vaisseau de réparation, qui pourrait réparer votre vaisseau en profondeur (avec autant d’efficacité que dans un garage, donc).

 

8. Schwarz : combien de temps en moyenne durera une mission de Squadron 42 ?

D’après Chris, Erin et son équipe estiment la durée de jeu de la cinquantaine de missions de Squadron 42 à 50h, parce que les missions dureront au minimum une demi-heure, qu’il faut aussi compter les déplacement entre les différents vaisseaux et les différents lieux où se dérouleront les actions (ce que l’équipe appelle des “séquences interstitielles”), les discussions avec les autres personnages, etc. Les missions sont développées, vous ne vous contenterez pas de suivre bêtement des objectifs : il y aura des actions au sol, des actions en vol, etc. Chris dit que le premier chapitre de Squadron 42, qui se compose de dix missions, pourrait bien équivaloir la première vingtaine (voire un peu plus) de mission d’un jeu Wing Commander. Il y a énormément de contenu, l’équipe de Foundry 42 se démène pour offrir un jeu digne de concurrencer les plus gros AAA, en terme d’échelle et d’ambition. Chris fait part des grandes lignes de l’une des premières missions du jeu, qui comportera des phases de vol, de combat FPS, des énigmes à résoudre, des phases d’infiltration et plus encore. “It’s super cool”, dit le monsieur. Vivement la fin 2015 pour pouvoir s’essayer à ce premier chapitre !

 

9. Roj : quelles sont les mécaniques prévues par CIG pour empêcher des groupes de joueurs de s’accaparer une zone de jeu ou des ressources, dans le seul but de nuire aux autres joueurs ?

Contrairement à d’autres jeux, Chris dit que les joueurs présents dans une zone ne représenteront que 10% de la population locale. Bien que significatif, leur impact sur l’économie ou la disponibilité en ressources sera tout de même limité, de ce fait il sera difficile pour un groupe de joueurs de perturber radicalement ces choses-là. Au mieux, ceux-ci auront un impact à l’échelle d’un système. Parce qu’il y aura également un nombre limité de joueurs dans une instance donné (les estimations vont de 50 à 100 joueurs), il n’y aura jamais de situations comparables à celles que l’on pourrait trouver sur des jeux comme EVE Online. Au passage, Chris dit que le nombre de joueurs qui peuvent se retrouver dans une même partie de l’Arena Commander (8 actuellement) sera augmenté lors de la V1.0. Un groupe de joueurs d’une même organisation ne représenteraient qu’une infime portion des instances occupées dans un même lieu, s’ils décidaient de se regrouper. Ça n’arrivera donc pas qu’un millier de joueurs contrôle une zone et empêche les autres joueurs d’y passer. Si vous êtes seuls, vous pourrez aussi bien vous retrouver dans une instance dans laquelle un combat a lieu entre plusieurs joueurs, comme vous pourrez vous retrouver seul dans une instance parce que la précédente est complète. Il s’agirait du même lieu, mais il n’y aurait pas les mêmes joueurs. Bien sûr, il y aura des zones de la galaxie où il n’y aura pas de lois, et où la chasse à l’homme sera ouverte en permanence. Mais si vous allez dans une zone sécurisée, vous devrez vous retrouver avec d’autres joueurs grâce au système d’instances, qui répartira les joueurs automatiquement selon leurs styles de jeu, leurs affiliations, etc. L’équipe souhaite bien évidemment voir des organisations impacter des économies locales, mais quand bien même celles-ci venaient à atteindre leurs objectifs, cela ne gâcherait pas l’expérience des autres joueurs situés dans des lieux différents.

 

10. The White Knight : y aura-t-il des missions spéciales lorsqu’un joueur se retrouvera en prison ? Y aura-t-il des planètes prisons ou des stations spatiales carcérales ?

Chris dit avoir évoqué le sujet quelques mois plus tôt avec Tony Zurovec, directeur de l’Univers Persistant. Il explique que l’équipe veut vraiment donner vie à l’univers qu’elle est en train de créer, et cela ne se limite pas à la visite de planètes, de boutiques ou aux combats. Dans des jeux comme Freelancer ou Privateer, ces environnements planétaires servaient d’interfaces de mission ou de magasin, et ça n’est pas ce que souhaite faire CIG avec Star Citizen. Puisqu’ils travaillent sur un moteur fait pour les jeux à la première personne, ils peuvent vraiment développer l’aspect simulation du titre. Chris meuble ensuite en parlant de choses évoquées à maintes reprises : rencontre de PNJs, altercations, missions proposées au coin d’une ruelle sombre, etc. Pour revenir à la question : lorsque vous serez emprisonné, vous vous retrouverez dans une prison de laquelle vous devrez probablement vous échapper. Peut-être que ce ne sera pas difficile, mais vous aurez peut-être l’occasion d’organisation votre évasion, avec des PNJs ou d’autres joueurs. Chris trouve l’idée intéressante, et il explique que lors de votre arrestation, vous vous retrouverez peut-être une minute dans une cellule avant que ne démarre réellement la phase de prison, au cours de laquelle vous pourrez organiser une évasion, trouver un moyen de payer votre caution, etc.

 

 

Retranscription depuis l’Anglais par Hotaru, relecture par Lumelame – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14238-10-For-The-Chairman-Episode-42
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Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Une loi à part : épisode 5

La semaine écoulée avait été frustrante, songea Gates. Tout d’abord, le 325 avait subi après le saut un problème électrique au niveau de son aile endommagée, puis l’unique chantier naval en orbite autour de Nemo III avait prétendu que toutes ses cales étaient occupées.

Il aurait pu atterrir et profiter des installations moins chères à la surface de la planète, mais l’entrée dans l’atmosphère finirait certainement par griller les équipements électroniques qui subsistaient dans cette partie de l’aile, ce qui finirait par lui coûter encore plus de temps et d’argent alors qu’il en manquait déjà.

Il avait placé le vaisseau en orbite haute et expédié un message à Morgan lui proposant une rencontre, puis il s’était installé pour vérifier ses messages. Les vaisseaux courriers amenaient les messages électroniques de système en système et les transmettaient aux réseaux locaux, qui les tenaient à la disposition de leurs destinataires. Ce n’était pas complètement sécurisé, mais ça marchait assez bien si vous aviez suffisamment de courrier bidon au sein duquel cacher une éventuelle pépite de correspondance importante, encodée dans une publicité ou autre.

Enfoui justement dans une telle pub vantant les mérites du tout dernier traitement d’extension de vie proposé par Universal Health Corporation, le message de Vasser était bref et direct : Rien de nouveau de notre côté. Et du vôtre ?

La réponse de Gates fut aussi concise : Non. J’essaie encore. Je tente une approche différente. La bille bleu-vert de Nemo III tournait avec nonchalance en contrebas tandis que Gates effaça le courrier bidon et fit défiler quelques messages supplémentaires, guère plus encourageants. Parmi ses informateurs, ceux qui avaient répondu n’avaient aucune info sur Les Inconnus. Quant aux autres, il était encore moins probable qu’ils puissent savoir quoi que ce soit, car d’une façon générale ils étaient plutôt impliqués dans des affaires d’ordre politique, ou en était les observateurs.

Ses comms clignotèrent, lui signalant un appel en provenance des docks. Gates décrocha brusquement : « Gates. »

« Monsieur, votre requête pour des réparations sur le 325 vient de recevoir la priorité. »

« La priorité ? Grâce à qui ? »

« Un ami de ce chantier : Jimmy Morgan dit qu’il a une dette envers vous. »

Gates fut pris au dépourvu. À aucun moment il ne s’était imaginé recevoir une bonne surprise au cours de cette enquête. « Ah. Très bien. »

« Veuillez vous avancer jusqu’à la cale un-huit en suivant cette trajectoire. »

Gates entra les données dans son ordinateur de navigation et se mit en route tandis que le représentant du chantier naval poursuivait : « Nous estimons la durée de vos réparations à quatorze heures. Vous faudra-t-il une navette à destination de la planète ou bien désirez-vous rester à bord de la station le temps que le travail soit effectué ?

« Une navette, s’il vous plaît. »

« Vous pourrez récupérer votre billet de navette gratuit dès votre arrivée. La prochaine quitte la station à 17h15 TTS. Si vous avez d’autres choses à faire sur la station, il y a un départ de navette pour la surface toutes les heures, à et quart.

« Merci. »

« Tout le plaisir est pour nous. Merci d’avoir choisi NemoNautics pour votre entretien et vos réparations. »

Quelques heures plus tard, il était attablé face au Commandant James Morgan (à la retraite) et commandait des nouilles à une séduisante serveuse.

« Ça fait plaisir de te voir, Gates, » dit Morgan après le départ de la serveuse.

« Pareil, Morgan. Comment ça va depuis le temps ? »

« Je suis vieux et croulant. »

Gates renifla. « T’as vingt ans de moins que moi. »

« Ce n’est pas l’âge qui compte, mais tous les abordages. »

« J’suis pas une minette que t’essaies d’impressionner. Et d’ailleurs, t’as participé à beaucoup d’abordages désespérés? »

Il grogna. « Aucun. »

« C’est bien ce que je pensais. »

« Alors, t’as enfin pris ta retraite ? »

Gates haussa les épaules. « D’une certaine manière. » Il n’eut aucun mal à mentir, Morgan ne faisant pas partie de l’Advocacy : « On m’a encore mis à pied. Je fais du taf de chasseur de primes pour gagner ma croûte. »

« Chasseur de primes ? Tu cours après qui ? »

« J’voulais savoir si t’avais des infos sur de nouvelles organisations criminelles dans cette partie de l’Empire. »

« Nouvelles ? »

« Ouais. »

« Ils touchent à quoi ? »

« Esclavage, contrebande et piraterie. »

« Quels systèmes ? »

« Corel, Nexus, Magnus et peut-être aussi Cathcart et Taranis. »

« Ça fait beaucoup de systèmes pour que personne de chez vous n’ait réussi à trouver une piste. »

Gates hocha la tête, « Je sais. Je serais pas en train de bouffer des nouilles et d’écouter tes histoires embellies du temps jadis si j’avais d’autres options. »

« Imbécile. »

Arminius gloussa, « on m’a balancé des insultes bien pires que ça, et surtout moins exactes. »

Morgan secoua la tête, « j’vais me renseigner un peu à droite et à gauche. »

« C’est tout ? »

« J’ai pris ma retraite. »

Gates sourit. « J’ai déjà entendu ça. »

« Cette fois-ci, c’est vrai. »

« J’aurais peut-être dû te rappeler la dette que t’as envers moi depuis Vega. »

Morgan leva les mains, « Hé, j’ai pas dit que j’allais pas te trouver des réponses. Je sais ce que je te dois. Simplement, je ne suis plus dans le circuit. Et puis, si j’avais pas envie de te renvoyer l’ascenseur, je me serais pas occupé de tes réparations. »

« Et merci pour ça… Comment ça se fait que tu puisses arranger des coups comme ça, d’ailleurs ? »

« Je suis un retraité de la Navy. La pension n’est pas mirobolante, surtout avec ce que je dois reverser à mes ex, mais j’ai réussi à me dégoter un taf de consultant. Ça me rapporte assez pour que je puisse fourrer mon nez par-ci par-là. »

Gates opina du chef, « Ravi d’entendre que tu t’en sors bien. Je tiens quand même à payer. »

« J’espère bien. »

Alors que Gates signait le récépissé de fin de réparation, son MobiGlas émit un bip. Il s’écarta du guichet et de l’employé, et décrocha, « Gates. »

« T’es tout seul ? » C’était la voix de Morgan.

Il a fait vite. Je savais bien que Morgan n’était pas aussi retraité qu’il le prétendait. « Pas vraiment. Je suis sur le point d’embarquer. Rappelle-moi dans cinq minutes. «

« Ça marche. »

Gates finit de remplir la paperasse et se dirigea vers la cale 18. Le MobiGlas sonna à nouveau alors même qu’il grimpait à bord. Il referma dans un claquement la trappe d’accès et renvoya l’appel vers l’intercom du 325. « C’est bon, je suis seul, » dit-il tout en rangeant son équipement et en commençant à enfiler sa combinaison de vol.

« Bien. T’avais raison, il y a un lien entre les pirates de Cathcart et de Taranis. Il y a à peu près un an, une organisation baptisée Les Inconnus s’est imposée et a terrassé quelques clans de pirates, avant de leur offrir de nouveaux vaisseaux et de nouvelles armes à condition qu’ils acceptent de se réconcilier et de suivre de nouvelles règles. Je n’ai pas réussi à savoir grand-chose sur ces nouvelles règles, mais visiblement l’idée générale c’est de ne jamais balancer les noms de ceux qui font partie de l’organisation. Nos sources ont clairement dit que ceux qui avaient refusé l’offre n’avaient jamais refait surface. »

« Une idée sur l’endroit où les trouver, et leur identité ? »

« Corel-359 est supposé être une sorte de centre de commandement pour leurs opérations. »

Gates consulta son MobiGlas, « ce n’est pas un caillou abandonné ? »

« Absolument. »

« Pas donné. »

« Oui, mais discret. »

« Pourquoi la Navy ne s’est pas occupée d’eux, alors ? »

« Ils ont d’autres chats à fouetter, et je suis certain que quelqu’un, quelque part dans la chaîne de commandement, reçoit une jolie subvention pour les inciter à regarder ailleurs. »

« Merde. »

« Gates, ne leur cours pas après. Tout le monde semble dire que ce sont de gros poissons. »

« Aux dernières nouvelles, moi aussi. »

« Bah, ça ne coûtait rien d’essayer, hein ? »

« En effet, Morgan. Et merci pour les infos, j’en avais bien besoin. Nous voilà quittes. »

« Pas encore, Gates. Bon voyage. » La ligne fut coupée.

Une heure plus tard, Gates effectuait le saut vers Corel, après avoir signalé sa destination à Vasser.

Gates suivait une trajectoire balistique et se laissait porter vers Corel-359 depuis trois jours, tous les senseurs en mode passif. Le planétoïde hors-la-loi se situait loin du cœur du système et à l’écart des sentiers battus ; son orbite suivait une ellipse inhabituelle qui passait actuellement en-dessus du plan de l’écliptique. De ce point de vue, cela en faisait un bon choix pour une base, mais le fait qu’il s’agissait d’un rocher sans vie était rédhibitoire du point de vue des coûts logistiques. Les relevés étaient saturés par une succession d’anneaux de glace et de poussière autour du planétoïde, ainsi que par quatre autres masses rocheuses encore plus petites en orbite, mais la signature d’un réacteur était facile à détecter à longue distance, même pour des senseurs civils.

Le problème, c’est que même avec mes senseurs améliorés je n’ai rien capté. Rien de rien. Ce petit jeu de patience va venir à bout de mon caractère d’enfant de chœur. Encore un peu et je vais moi aussi me retrouver en orbite.

Au diable tout ça.

Gates activa tous ses systèmes simultanément, poussant la manette des gaz à quatre-vingt pour cent et arrosant toute la zone environnante de ses senseurs.

Les minutes passèrent, tandis que le 325 gagnait de la vitesse et affichait une analyse plus précise du planétoïde et de ses compagnons en orbite. Et pourtant, toujours ri-

Trois réacteurs apparurent sur l’affichage tactique : deux devant, et un autre tout proche à tribord et en-dessous de sa trajectoire d’approche. Gates plaça les deux à l’avant en surveillance missile tout en donnant l’ordre à l’ordinateur de calculer une solution de tir, alors même que le 325 identifiait ses adversaires : deux Cutlass et un Aurora.

Gates changea de trajectoire, de façon à gagner assez de temps pour s’occuper de l’Aurora avant que les deux Cutlass ne soient à portée.

L’ordinateur de visée signala qu’il était prêt. Gates pressa la commande de tir.

L’espace d’un instant, rien ne se passa, puis le 325 fit une embardée lorsque les réacteurs des missiles, toujours fixés sur leurs nacelles, furent mis à feu.

Ils ne vont pas s’armer si près du vaisseau, donc ils ne devraient pas exploser, mais quelqu’un a – son sang se figea subitement lorsque l’évidence s’imposa à lui – Morgan ! T’as donné la priorité à mes réparations pour pouvoir saboter mes nacelles, hein ? J’aurais jamais dû lui faire conf- L’alerte du système de contre-mesures se mit à retentir. Des missiles approchaient, en provenance des trois vaisseaux.

Il se lança dans des manœuvres d’évitement et fit feu de ses deux canons, électromagnétique et standard, afin de les tester. Tous deux fonctionnaient correctement, de même que ses boucliers.

Si jamais il survivait à l’attaque des missiles, quelqu’un aurait des comptes à rendre.

Gates se mit alors à sourire crânement et poussa la manette des gaz à fond.

Gare à vous les loups, voici un vieux chien qui a encore du mordant.

À suivre…

Traduit de l’anglais par Baron_Noir, relecture Duboismarneus. Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13202-A-SEPARATE-LAW-PART-FIVE

Questions/réponses sur le module FPS

Le temps d’un week-end, l’équipe en charge du module FPS (IllFonic) a répondu aux questions que se posaient les donateurs sur les forums officiels, twitter et Reddit.

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(Premium Caedo) Pouvez-vous décrire comment, le système de couverture sera utilisé ? Les gens se moquent souvent de Call of Duty mais COD4 a un système intuitif et utile permettant de s’accroupir/se mettre à genou/se coucher.

Il y aura un système de couverture complexe qui permettra de jeter un coup d’œil, de s’accroupir ou s’agenouiller. Se couchear annulera cette couverture et le joueur sera à découvert. Le système de couverture sera un système automatique avec des interpolations régulières. Avec les mécaniques liées aux animations votre personnage en vue première personne fera exactement ce que fera votre personnage en vue troisième personne, cela permettra de retrouver les sensations d’autres jeux.

(Revive) D’où vient la plus grande influence pour le gameplay ?

Counter-Strike, Rainbow Six, Arma, Delta Force. L’équipe FPS tente de trouver quelque chose d’unique et innovateur et c’est à ça que le module FPS servira.

(Tycho) Est-ce qu’il y aura des conflits planétaires instanciés ? Ou est-ce que les affrontements se dérouleront uniquement dans des stations et les gros vaisseaux ?

Il y aura bien ces possibilités d’affrontements, les possibilités sont infinies et les développeurs maximiseront ces éventualités.

(Nyrmala) Pourrons-nous “ressentir” notre arsenal. Comme le recul d’une arme, la dispersion des balles en fonction de la distance de la cible, des sons provenant de chaque partie de l’arme qui la rendront unique et “vivante” ?

Il y a un nombre incroyable de variables qui déterminent une arme qui est utilisée dans le module FPS. Recul, respirations, mouvements, position du joueur, zéro-g, etc. C’est un système très complexe avec de nombreuses possibilités !

Peut-on être une sorte de Rambo ?

En fait c’est une très bonne question en l’état actuel des choses c’est une théorie clé de nos mécaniques. Les mécaniques sont construites spécifiquement pour décourager les joueurs de faire ce que nous appelons « du John Rambo ». Vous pouvez tout à fait le faire… mais vous allez surement mourir… mais avec style !

(CosmicTrader) A quel point le FPS sera difficile à dompter ?

Les mécaniques ne seront pas des plus faciles mais ne seront pas décourageantes pour autant. Et c’est pourquoi le module FPS est important, vous pouvez l’essayer sans crainte de mourir comme dans l’univers persistant !

(Elshender) Comment se déroulera les affrontements en Zéro-g ?

Il y aura différents scénarios possible. Si vous êtes à l’intérieur d’un vaisseau et que vous avez une combinaison avec des moteurs de poussées alors vous pourrez vous déplacer avec. Mais il faudra faire attention car les mouvements ne seront pas naturels et fluides. Et si vous accumulez trop de vitesse et vous écrasez contre un mur cela pourra vous tuer.
Si vous êtes à l’intérieur d’un vaisseau et que vous n’avez pas de combinaison, alors il faudra ruser avec les mécaniques du jeu et vous propulser d’une surface à une autre. Le véritable danger, est évidemment de dériver en plein milieu d’une pièce.

(jirou) Est-ce qu’il y aura des combats à mains nues ou des combats de mêlée ?

Il y aura des affrontements pour désarmer quelqu’un et des attaques sournoises.

(DemonSeed Elite) Est-ce que l’équipe gère les aspects des affrontements ou gère-t-elle aussi les animations et les modélisations des personnages ?

Un peu de tout affirme Illfonic cependant les personnages sont modélisés par les autres studios !

(Dustenbagy) Est-ce qu’il y aura une zone dédiée uniquement pour le FPS, où les gens pourront évoluer au travers de diverses missions ?

Tel est l’objectif du module FPS, à l’instar du module de l’Arena Commander, se sera un endroit où vous pourrez accéder aux mécaniques du FPS et vous entraînez pour affronter les dangers de l’UP.

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(Gaussfodder) Une fois dans le jeu, les effets comme la somnolence, les blessures ou d’autres facteurs peuvent affecter les mouvements du personnage ?

L’équipe n’a pas encore pensé à la somnolence. Enfin, si votre personnage est éveillé depuis plus de 12 heures, c’est que vous avez trop joué.

(Vastroc) Les mouvements et les échelles (personnages, objets, etc) dans les FPS ont tendance à être « Fun » mais irréaliste. Ce n’est généralement pas un problème mais avec l’Oculus Rift, la nausée devient un problème majeur et les choses sont déformées dans la bonne échelle humaine.
Est-ce que l’équipe FPS a pris en compte les besoins de réalité virtuelle comme les conceptions initiales qui sont recommandées pour l’Oculus, ou vous allez les prendre en considération plus tard dans le développement ?

Il y aura toujours des adaptions pour les besoins de la réalité virtuelle, mais nous développons des mécaniques pour avoir la sensation d’être dans un simulateur de réalité virtuelle dans un premier temps et votre tête à un ressenti très indépendant du reste de votre corps… votre pistolet n’est pas collé à votre visage, par exemple.

(Ergod) Est-ce qu’il y aura des véhicules intégrés dans la/les première(s) carte(s) du FPS ?

Probablement pas dans les premières versions, mais peut-être que oui !

(Queequeg) Est-ce qu’il y aura des tirs mortels de type one-shot ?

Oui, il en y aura certainement, cela dépendra de l’armure, de l’arme et du type de munition.

(Remainz) Le recul pourrait-il être visible via des mouvements des armes/la vue du personnage (comme dans Insurgency). Les balles auront-elles des trajectoires aléatoires ?

Le recul est visible à travers les mouvements de l’arme. Votre tir ira là où le canon de l’arme est pointé.

(Emulator) En ce qui concerne la personnalisation des vaisseaux, pourrons-nous changer les armes, les générateurs électriques, les moteurs, etc. Et du côté du FPS, comment seront ces personnalisations ? Nous connaissons certaines armures de combats. Qu’en est-il des sacs à dos et du système d’inventaire ?

Il y aura deux systèmes, un pour l’inventaire et un pour la personnalisation des armes.

(|9th|Honcho) Vous n’avez pas encore parlé des armes actuellement en production. A quel type d’armes pouvons-nous nous attendre ? Balistique, énergétique ou d’autres armes. Vous n’avez évoqué que les armes de mêlée pour l’instant.

À la Pax Australie nous vous montrerons différentes armes balistique, énergétiques, des grenades et d’autres gadgets !

(Emulator) Est-ce que notre module FPS bénéficiera-t-il d’une mini-carte ? Est-ce qu’elle affichera les ennemis un court laps de temps ?

Non, il y aura un radar mais les ennemis apparaîtront selon les bruits qu’ils produiront par exemple.

(DeezNutzZ) Est-ce que des implants artificiels amélioreront vos capacités en phase FPS ?

Oui ils affecteront certainement vos capacités mais ils auront aussi des effets secondaires négatifs (comme être plus vulnérables aux dommages énergétiques/effets EMP)

(Silas Vitalia) Avez-vous envisager la possibilité de grosses armures et autres machines cybernétiques lourdes ? Un peu à l’instar de “Titanfall”.

Oui nous avons fait notre propre armure TITAN. Beaucoup plus petite cependant, environ 2 mètres 50, un mini-mécha en soit. Probablement comme l’armure Maxx dans Planetside 2.

(DEEDEE-101) Peut-on s’attendre à des animations du personnage comme le traitement des blessures (Far Cry 3) ou des animations aléatoires si le personnage est inactif ?

Oui vous pouvez. Les animations seront exactement les mêmes pour la vue 3ième personne et 1ière personne. Vous serez en mesure de voir quand un personnage sympathique vous guérira et vous serez en mesure de le couvrir.

(Grand Bagelmeister) Que va devenir le saut ? Actuellement c’est un saut de 5 cm. Sera-t-il totalement retiré, modifié ou laissé tel-quel ?

Le saut sera d’une hauteur réaliste, mais nous n’avons pas encore travaillé dessus. Il y aura aussi un système pour monter sur les rebords et autres surfaces.

(Cortexian) Faire feu en utilisant des projectiles à grande vélocité peut causer des sérieux effets négatifs à l’intérieur des chasseurs et des vaisseaux. Est-ce que ces problèmes seront à prendre en compte lorsqu’on veut aborder des vaisseaux ennemis dans l’atmosphère et/ou dans l’espace dans Star Citizen ?

Oui vous ne voulez surement pas lancer des grenades autour d’un endroit important d’un vaisseau.

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(Helmholtz) Des informations sur les boucliers personnels ou est-ce basé sur l’armure ?

Il y aura un gadget que vous pouvez déployer qui vous donne un bouclier pour vous protéger.

(Daemascus) Si on recharge alors qu’il reste la moitié des munitions dans le chargeur, est-ce que le chargeur sera rempli automatiquement par des munitions restantes, ou le jeu conserve-t-il les chargeurs ?

Les chargeurs ne se remplissent pas tout seul par magie. Si vous mettrez un chargeur à moitié rempli dans votre inventaire, le système se rappellera le nombre de cartouches qu’il restera dedans. Vous devrez choisir le bon moment pour recharger, et conserver vos munitions.

(Atlas) Si vous êtes pris dans un échange de tirs et que vous utilisez les communications dans le jeu, est-ce que les ennemis pourront vous entendre ?

Personnellement, j’aurais aimé avoir cela, mais c’est quelque chose que nous n’avons pas abordé. Plus d’informations sur ce point seront disponible plus tard.

(CasualCat2001) Aura-t-on la possibilité de choisir quel chargeur on désire mettre et est-ce que certains seront plus rapide d’accès que d’autre ? C’est-à-dire mettre le chargeur peu rempli dans un endroit peu accessible et mettre un chargeur rempli à un endroit facile d’accès pour recharger plus vite et avec plus de munitions.

Je crois qu’actuellement le système prend n’importe quel chargeur avec le plus de munitions.

(Conrad Fist) Est-ce que je peux m’accroupir ou me coucher lorsqu’on se trouve en gravité zéro ? Alternativement, est-ce que je pourrais m’accrocher sur le toit avec des bottes magnétiques, et est-ce que cette possibilité sera affecté par la gravité active ou non ?

Le changement de position est très important pour changer d’emplacement plus facilement dans le FPS. Vous pouvez vous tenir debout seulement avec des bottes magnétiques, et ce ne sont pas vraiment des bottes magnétiques, plus des bottes avec des ventouses, donc elles ne marchent pas vraiment lorsqu’il y a une gravitée.

(Keyman94) Serons-nous capable de tirer/porter/déplacer des gens blessés/KO ? (comme Dishonored, Hitman Absolution, Army of two).

Oui mais ils ne pourront pas tirer. Si vous êtes au sol, cela signifie que la douleur est tellement intense que vous ne pouvez pas bouger.

(Conrad Fist & Cabbagehead) Est-ce qu’on pourra « ressentir » les impacts de tirs et explosions près de nous ?

Oui, dans une certaine limite. Nous devons trouver la limite entre « ce que fait votre tête» et « ce que votre cerveau interprète » – sans compter les mouvements naturels.

(Warlord) Des informations sur les mesures prises contre les AIMBOT ?

Nous avons quelques astuces pour cela ! Notre chef programmeur a une super bonne idée sur la façon dont nous allons implémenter les mesures contre ces AIMBOT.

(NAIIMA) 1. Pouvez-vous nous dire si le FPS aura une caméra stable comme dans la série Halo (ou d’autres jeux de Bungie) ou bien COD et Crysis 2 avec plein de mouvements de caméra ?

Les mouvements de caméra sont là pour augmenter et améliorer la sensation d’immersion, mais utilisé avec parcimonie.

(crimsonPhoenix) Y-aura-t-il des compétences comme être invisible ? Si oui, pourra-t-on utiliser des épées (Katana par exemple) pour pimenter les combats rapprochés ? Peut-on également jeter des couteaux ? Quelles sont les limites actuelles du système d’inventaire des armes (poids, taille, etc) ?

L’invisibilité est une partie importante du jeu, les joueurs sans armure ou avec une armure légère devront COMPTER sur l’invisibilité ou alors ils seront très vite tués. Notre but est d’avoir un équilibrage entre ceux invisible et ceux qui ne le sont pas.

Il n’y a rien qui ressemble au Katana actuellement, mais il y a la possibilité de tuer en silence avec une arme de mêlée et également un système pour contrer lors des combats à mains nues. Les armes/munitions/gadgets sont sur l’armure à l’extérieur de votre corps. Vous les verrez aussi sur les autres joueurs – et pourrez même endommager leurs armes et faire tomber leurs grenades. Le type d’armure influera directement sur ce qu’un joueur pourra porter.


 

Traduit de l’Anglais et relectures par Heri, publication par Aelanna – Source : Forum RSI, Reddit
Merci de contacter l’auteur de cet article par MP pour toute faute ou remarque éventuelles.

Lancement de la version 0.9.2.1 d’Arena Commander

 

Salutations citoyens,

Nous avons lancé une nouvelle version d’Arena Commander ! La version 0.9.2.1 est à présent disponible via le Launcher. Le patch de cette semaine concerne principalement la sortie de l’Origin 315p, la dernière des variantes de la série 300 promises pour Arena Commander. De plus, ce patch met à jour l’équilibrage des vaisseaux ainsi que l’ESP et applique un certain nombre de correctifs. Vous trouverez la liste complète dans les notes de patch. Enfin, il ajoute une armoire à alcool à l’intention des abonnés au développement.

L’intégralité de la série 300 étant désormais jouable, nous avons mis à jour l’équipement par défaut de tous les vaisseaux afin qu’il corresponde à leurs rôles respectifs et aux caractéristiques affichées sur le site web. Si vous êtes un pilote de 300i, 315p, 325a ou 350r, nous vous suggérons de vous lancer et de tester le nouvel équilibrage de la gamme ! L’équipe a soif de retours pour les quatre vaisseaux, ce que vous pouvez faire en postant vos commentaires dans le forum d’Arena Commander.

Comme vous le savez, nous utilisons différentes méthodes pour continuer d’améliorer Arena Commander. Qu’il s’agisse de nos équipes d’AQ internes, de l’observation des diffusions sur Twitch ou encore du suivi des forums pour y consulter les commentaires des joueurs, nous sommes toujours à l’affût de tout ce qui pourrait améliorer votre expérience du combat spatial. Parmi cet arsenal, nous disposons d’un autre outil, à savoir les statistiques récupérées depuis le jeu. Nous mesurons tout, du type de processeur jusqu’à la méthode de contrôle préférée, en passant par l’utilisation du Comstab… et avec ce patch, nous avons pensé qu’il serait amusant de partager certaines de ces données avec nos donateurs !

Ce message vous propose des graphiques correspondant à la période de patch la plus récente. Un des aspects importants de ce processus de récupération consiste à analyser la précision des différentes méthodes de contrôle, afin de trouver le point d’équilibre idéal qui permettrait à Star Citizen de fonctionner au mieux pour tout le monde. Veuillez noter que les données concernant la précision et le ratio kill/death (ratio nombre d’ennemis abattus / nombre de fois où êtes mort) ne reflète que le mode solo ; un bug résolu par ce patch nous empêchait jusque-là de récupérer les nombres correspondant aux parties multijoueurs. Sachez en outre que les « nombres de sessions » correspondent à Arena Commander, et non au total des connexions au hangar.

 

 

 

Système d’exploitation
Windows 7 64 bit SP 1 (version 6.1.7601) 61.1%
Windows 8 64 bit ( version 6.2.9200) 35.3%
Windows 7 64 bit ( version 6.1.7600) 3.3%

 

Processeurs
i7-4770K CPU 3.50GHz 7.0%
i5-3570K CPU 3.40GHz 6.3%
i5-2500K CPU 3.30GHz 5.4%
i7-3770K CPU 3.50GHz 5.2%
i7-2600K CPU 3.40GHz 4.9%
i5-4670K CPU 3.40GHz 4.4%
FX-8350 processeur octocore 4.0%
i7-4790K CPU 4.00GHz 3.3%
i7-3770 CPU 3.40GHz 2.5%
i7 CPU 2.67GHz 2.2%
i7-2600 CPU 3.40GHz 1.9%
i7-4770 CPU 3.40GHz 1.8%
i7-3820 CPU 3.60GHz 1.7%
i7-3930K CPU 3.20GHz 1.6%
FX-6300 processeur hexacore 1.4%
FX-8320 processeur octocore 1.3%
i7 CPU 3.07GHz 1.3%
i5-4690K CPU 3.50GHz 1.3%
Phenom™ II X4 965 1.2%
i7-4700MQ CPU 2.40GHz 1.0%

 

Cartes Graphiques
AMD Radeon R9 200 Series 12.3%
NVIDIA GeForce GTX 770 8.5%
NVIDIA GeForce GTX 760 6.6%
NVIDIA GeForce GTX 780 5.7%
AMD Radeon HD 7900 Series 4.9%
NVIDIA GeForce GTX 670 4.2%
AMD Radeon HD 7800 Series 3.8%
NVIDIA GeForce GTX 970 3.8%
NVIDIA GeForce GTX 680 3.8%
NVIDIA GeForce GTX 660 3.3%
NVIDIA GeForce GTX 780 Ti 3.3%
NVIDIA GeForce GTX 660 Ti 2.8%
AMD Radeon HD 6900 Series 2.4%
NVIDIA GeForce GTX 560 Ti 2.0%
NVIDIA GeForce GTX 980 1.8%
NVIDIA GeForce GTX 580 1.8%
AMD Radeon HD 6800 Series 1.7%
Intel® HD Graphics 4600 1.6%
NVIDIA GeForce GTX 750 Ti 1.1%
AMD Radeon HD 7700 Series 1.1%
NVIDIA GeForce GTX 560 1.0%

 

Quantité de RAM
8.0 GB RAM 40.9%
16.0 GB RAM 38.4%
12.0 GB RAM 6.6%
32.0 GB RAM 4.7%
6.0 GB RAM 2.8%
4.0 GB RAM 2.3%
24.0 GB RAM 1.2%

Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14304-Arena-Commander-V0921-Released

Le 315p d’Origin maintenant pilotable !

Salutations Citoyens,

Le 315p d’Origin est désormais pilotable dans l’Arena Commander ! Le vaisseau 315p est la variante d'”exploration” longue portée du vaisseau 300i très polyvalent. Si vous aviez précédemment acheté un 315p, votre vaisseau est désormais paré aux combats (et pour les courses) de l’Arena Commander… si vous souhaitez en savoir plus, ou que vous voulez essayer ce nouveau 315p, ses caractéristiques sont disponibles ci-dessous.

Assurez-vous de nous faire part de vos retours sur les forums : nous lançons la série des 300 (315p, 325a, 350r) pour proposer et tester le système des variantes et également préparer les autres vaisseaux qui seront disponibles dans la version 1.0 de l’Arena Commander.

Pour en apprendre plus sur le 315p, vous pouvez étudier les caractéristiques techniques du vaisseau et son modèle holographique ci-dessous. Si vous êtes intéressés par l’obtention d’un modèle, des liens sont disponibles plus bas. La première brochure de la gamme 300 est disponible ici.

  • Pack 75$ – 315p – ici
  • Pack vaisseau seul 65$ – ici
  • Amélioration 10$ – ici

Caractéristiques techniques

Traduit de l’Anglais par Aelanna – Source https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14298-Origin-315p-Now-Flyable

Cadeau aux abonnés : armoire à alcool

Salutations Citoyens,

Le cadeau aux abonnés de ce mois-ci est une armoire à alcool de M. Raffinement. Avec cette armoire, vous pouvez mettre en avant les breuvages les plus exquis de l’univers.

Les boissons comme le Cathcart Widow 151, le Sky 24 ans d’âge et le Trise Cordial peuvent être affichées parmi tant d’autres.

Si vous n’êtes pas un abonné, ne vous en faite pas : l’armoire à alcool sera disponible dans l’univers persistant de Star Citizen une fois terminé.

Plus d’informations sur les abonnements sont disponibles ici.

Traduit de l’Anglais par Aelanna : Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14303-Subscriber-Flair-Liquor-Cabinet

Serviettes à 20$ et maquettes de Constellation de retour !

Salutations Citoyens,

Les serviettes de bain Star Citizen officielles sont actuellement en vente ! Pour vingt dollars, vous pourrez mettre la main sur ces articles absolument nécessaires. Vous pouvez acheter des serviette à cette adresse.

En plus de la vente de serviettes, nous mettons en vente un nouveau lot de maquettes du Constellation. Ces répliques d’environ 25cm ont fière allure, que ce soit sur une étagère ou un bureau.

Ne manquez pas l’occasion d’acquérir une serviette Star Citizen ou une maquette de 25cm du Constellation !

 

 

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/14302-Twenty-Towels-And-Connie-Models-Are-Back
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Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Showdown : Pandémie économique ?

Auto-transcription soumise au S&P et au NFSC

EP : 57:49 : “Pandémie économique ?”

ERIA QUINT : Bonjour et bienvenue dans Showdown, où nous passons en revue les sujets qui ont capté l’attention du public selon deux points de vue très différents. Je suis Eria Quint, la présentatrice de cette émission. Il y a presque une semaine, des scientifiques ont identifié un nouveau virus, officieusement appelé fièvre de Lynch, chez six patients différents sur ArcCorp, dans le système Stanton. En l’espace de quelques jours, le virus est inexplicablement apparu dans les systèmes Nemo et Goss. Les virologues n’ont pu établir de connexion entre les nouveaux cas décelés et la première série de malades, déclenchant un vent de panique et la peur d’une nouvelle pandémie. Aujourd’hui, nous recevons deux invités spéciaux. D’abord, venant tout droit de l’Association de Santé Publique de l’UEE, le Dr. Illeana Byrne.

DR. ILLEANA BYRNE : Bonjour.

ERIA QUINT : Dr. Byrne, vous avez récemment soumis un rapport au Sénat résumant les effets et les prédictions d’une propagation non maîtrisée de la fièvre de Lynch. Pourriez-vous nous en dire plus ?

DR. ILLEANA BYRNE : Bien sûr. Le rapport était divisé en plusieurs parties, d’abord une analyse de la maladie telle que nous la connaissons, et ensuite les méthodes éventuelles pour contenir le virus, pour nous laisser le temps de travailler sur un anticorps efficace avant que nous ne perdions la maîtrise de la situation.

ERIA QUINT : Avez-vous réussi à identifier le virus ?

DR. ILLEANA BYRNE : Non. Il semble agir comme un norovirus. Les symptômes initiaux sont la fièvre et la transpiration typiques, en plus de douleurs gastrointestinales, mais avec le temps le virus évolue vers ce qui se rapproche d’une méningite bactérienne, ce qui entraîne une inflammation des membranes autour du cerveau et de la moelle épinière.

ERIA QUINT : Avez-vous réussi à déterminer comment la maladie se transmettait ?

DR. ILLEANA BYRNE : Pas vraiment. La théorie qui prévaut jusque là est celle de contacts étroits, mais ça n’explique pas l’apparition du virus dans les deux autres systèmes.

ERIA QUINT : Ce qui nous amène à la seconde partie de votre rapport : vos méthodes d’endiguement, qui ont attisé la controverse et nous font nous tourner vers notre second invité. Nous sommes ravis d’accueillir Garet Waldon, Directeur associé de la Division des Échanges et du Développement.

GARET WALDON : Merci de me recevoir.

ERIA QUINT : Qu’avez-vous trouvé de si déplaisant dans le rapport du Dr. Byrne ?

GARET WALDON : Je laisse volontiers le Dr. Byrne l’expliquer.

ERIA QUINT : Dr. Byrne ?

DR. ILLEANA BYRNE : Je suggérais simplement d’agir dans les paramètres habituels de n’importe quelle quarantaine et de bloquer les transports et les échanges jusqu’à ce qu’on puisse enfin identifier et isoler la source de propagation de la maladie. Ça pourrait être la nourriture ou bien un ingrédient particulier.

GARET WALDON : “Simplement” étant ici le mot important.

DR. ILLEANA BYRNE : Il s’agît d’un danger bien réel, M. Waldon.

GARET WALDON : J’en suis conscient, mais je ne pense pas que vous mesuriez toutes les implications de votre demande. Deuxièmement, Lynch ne s’est jamais avérée fatale jusqu’ici, c’est exact ?

DR. ILLEANA BYRNE : À notre connaissance, non.

GARET WALDON : Bien, donc je ne dirais pas que nous sommes dans un scénario de pandémie de type apocalyptique qui justifierait un gel de l’économie de l’Empire toute entière .

DR. ILLEANA BYRNE : Avec tout le respect que je vous dois, je pense que vous rejetez un peu trop vite les mesures à entreprendre suggérées dans le rapport. Tout ce que nous proposions, c’était de mettre en place une série de scans en plus de questionnaires au niveau des points de saut commerciaux, afin de déterminer si les marchandises ou le pilote et son équipage sont porteurs du virus.

GARET WALDON : Vous parlez de mettre en œuvre des moyens technologiques en plus d’entraîner les agents à pouvoir identifier des pilotes infectés. Cela coûte deux choses : du temps et de l’argent. Que se passe-t-il pendant ce temps ? Devons-nous verrouiller les points de saut ? Enfermer tout le monde dans son système ? Qui fera respecter la quarantaine ? L’armée ? Là où je veux en venir, c’est qu’il n’est tout simplement pas possible d’appliquer ce genre de mesures de façon instantanée.

DR. ILLEANA BURNE : Alors peut-être devrions-nous commencer à élaborer des plans de secours qui puissent être mis en œuvre rapidement et seraient à même de faire face à un scénario “apocalyptique”, parce que je peux vous assurer qu’à un moment donné, nous en aurons besoin.

GARET WALDON : Écoutez, je soutiendrais volontiers la conception de systèmes pour gérer l’apparition de virus mortels. Ce n’est ni mon champ d’expertise ni mon domaine, mais je serais ravi d’aider si je le pouvais. Cependant, ce que vous réclamez actuellement n’empêchera pas la propagation de la fièvre de Lynch, et ne fera que nuire à une économie déjà mal en point.

DR. ILLEANA BYRNE : M. Waldon, je pense que je devrais plutôt vous poser la question suivante : que vaut le nombre de personnes qui pourraient être affectées par cette maladie en termes de crédits ?

GARET WALDON : Je suppose que je suis convaincu que notre talentueuse communauté scientifique et médicale trouvera un vaccin. Pendant ce temps, nous devons faire notre possible pour maintenir en rotation les rouages du commerce.

ERIA QUINT : C’est sur ces paroles que nous allons marquer une courte pause et recharger avant une nouvelle salve de Showdown !

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru, relecture par Baron_Noir – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13458-News-Update-Showdown
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Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !