Banu Defender

 Guide de visite du Protectorat Banu

Bienvenue, Citoyens, sur le “Guide de visite du Protectorat Banu”, 65ème édition. Il y a du nouveau : de nombreux ajouts amusants et informatifs à l’ancien guide, tels que des conseils sur la négociation et la sécurité personnelle. Profitez de votre séjour dans le Protectorat et merci de nous avoir choisis pour planifier votre voyage.

Cordialement,
Le Corps Diplomatique de l’UEE.

Pourquoi se rendre dans les systèmes Banu ?

Les Banu sont non seulement la première espèce extraterrestre que l’humanité a rencontrée, mais ils ont toujours été des voisins pacifiques et respectueux qui ont favorisé une relation étroite avec l’UEE et ses citoyens au travers d’échanges commerciaux et culturels. En plus de cela, c’est un peuple riche et dynamique qui mérite qu’on s’y attarde un peu.

Plus particulièrement connus pour leur nature entrepreneuse, les Banu sont fiers de leur savoir-faire artisanal ainsi que de leur sens des affaires. A la différence des unités familiales ou corporatistes que l’on retrouve chez les humains, les Banu, eux, ont une structure sociétale qui combine les deux dans une seule unité : la Souli. Souvent traduite par “guilde”, la Souli est le fondement de la vie au sein du Protectorat, c’est l’endroit où les Banu vivent et travaillent ensemble. Chaque Souli est spécialisée dans un domaine spécifique qui peut grandement varier, depuis la Souli fabricante de vaisseaux à la Souli de commerce, il y a même des Souli pour élever les jeunes Banu. Il y a en fait une Souli pour chaque chose. Cette division du travail se retrouve directement dans le haut savoir-faire des mondes Banu, sur les marchés et dans leurs vaisseaux de commerce, ce qui en fait des endroits particulièrement intéressant à découvrir.

Que Visiter ?

Bacchus II​ – Naviguez entre les milliers d’archipels et d’îles de ce vaste
monde-océan pour expérimenter ce que beaucoup considèrent comme la quintessence du monde Banu.

Geddon I​ – Envie d’un peu de danger ? Visitez les arcologies au sein des magnifiques étendues désertiques de ce monde volcanique actif et voyez comment des Souli minières récoltent les ressources planétaires pour en faire commerce.

Gliese IV – Ne vous êtes-vous jamais demandé à quoi pouvait ressembler une planète inhabitée ? Traversez
les étendues sauvages et abandonnées de Gliese IV, parfaitement viables pour les humains et les Banu, mais totalement inhabitées.

Kins II – Pour les amateurs d’histoire, aucun voyage dans le Protectorat Banu ne serait complet
sans voir les ruines de Kins II. Complètement différents de tout style architectural Banu existant,
ces sites ont longtemps déconcerté les xéno-archéologues sur les bâtisseurs
de ces structures.

Que faire une fois arrivé là-bas ?

Bien sûr, les Banu ne passent pas tout leur temps à travailler et à commercer. Avec la conviction que l’on doit vivre dans l’instant et se focaliser sur le présent, ils considèrent leurs moments de détente presque aussi sérieusement que leur travail. Il existe de nombreuses possibilités pour la détente et il y en a presque pour tous les goûts. Peut-être souhaitez-vous tenter votre chance dans une des salles de jeux animées où s’échangent des marchandises exubérantes dans les jeux de hasard ? Si vous êtes passionné par les sports, les Banu sont de fervents adeptes du jeu humain de Sataball et il existe de nombreux stades dans tout le Protectorat – il faut juste savoir qu’il est courant pour un Banu d’encourager les deux équipes d’un même match !

Pour la plupart des visiteurs, le plus intéressant restera les marchés Banu que beaucoup considèrent comme les meilleurs magasins de l’univers ! Vous pourrez non seulement parcourir minutieusement les œuvres des meilleurs artisans des différentes Souli, mais comme les Banu commercent avec de nombreuses autres espèces, vous pourrez souvent tomber sur des marchandises venues des quatres coins de l’univers et même d’au-delà. Vagabonder dans les différents étals bondés d’une Flottille Banu peut être un régal pour les sens, mais pour une expérience complète vous voudrez sans doute avoir le plaisir d’acheter un objet pour vous. Pour ceux qui recherchent juste un petit souvenir de voyage nous vous conseillons d’acheter un tholo, qui est un symbole porte bonheur à trois côtés symbolisant Cassa, le patron Banu de la chance.

Ces bibelots sont vendus comme des dispositifs de prise de décision, donc posez une question et lancez le tholo pour obtenir une réponse « oui », « non » ou (ce qui peut se traduire approximativement en) « courrez ».

Après toutes ces explorations et emplettes, assurez-vous de vous arrêter dans une Souli restaurant pour expérimenter vous-même l’hospitalité Banu et partager l’un de leurs grands repas en commun. Bien que les Banu mangent traditionnellement avec leurs mains, certains endroits qui servent les humains vous fourniront des couverts.

Au Marché

Quand vous visitez une agglomération Banu, de la plus petite enclave jusqu’aux villes prospères, vous remarquerez une chose : elles sont toutes construites autour d’un marché central. Les anthropologues humains ont pour théorie que les premières sociétés Banu s’étaient développées autour de carrefours, en se plaçant aux points de convergence des flux de voyageurs en vue de maximiser les échanges de marchandises circulant autour de leur planète. Les carrefours les plus importants ont attiré de plus en plus de Banu jusqu’à ce que des colonies permanentes commencent à prendre forme autour d’eux. Il est intéressant de noter que ce ne sont que des théories et encore, même pas celles des Banu. Les historiens les plus compétents sur la culture Banu sont en fait humains, et leurs connaissances ne remontent que jusqu’à nos premiers contacts. La croyance Banu selon laquelle on devrait vivre que dans le présent a créé une mentalité culturelle qui néglige totalement le passé. À cette fin, alors que la connaissance technique sera préservée (jusqu’à la découverte d’une amélioration), tous les autres faits (personnages historiques, événements clés, et même leur monde d’origine) ont été perdus pour toujours. Alors que les humains accordent une grande valeur aux actes et aux actions remarquables, pour les Banu c’est l’accumulation de biens qui matérialise une vie bien remplie. Et c’est dans leurs marchés que l’on en voit la preuve la plus éclatante.

Depuis les étals pleins à ras-bord de bric-à-brac jusqu’au fond des salles d’exposition immaculées d’un Merchantman, il est important de garder quelques points à l’esprit quand on commerce avec des Banu :

  • La négociation est très importante. Il sera considéré comme très étrange d’accepter une offre initiale.
  • Même si des objets ou des vaisseaux peuvent sembler identiques à première vue, il est important de les examiner de près car la fabrication Banu peut varier considérablement d’une Souli à l’autre. Il peut être utile de continuer vos recherches jusqu’à ce que vous trouviez le produit correspondant à vos attentes en terme de prix et de qualité.
  • Au fur à mesure que les échanges commerciaux se renforcent entre nos deux espèces, les Banu fabriquent des produits spécifiques pour répondre aux goûts des humains. Il existe par exemple à présent de nombreuses Souli de construction de vaisseaux qui se spécialisent dans des versions humaines de vaisseaux Banu comme le Merchantman ou le Defender.
  • Il est habituel pour un Banu qui négocie de vous offrir l’hospitalité, et vous verrez souvent des commerçants qui se sont rassemblés autour d’un slomaddon, un gros vaisseau brasserie très ornementé, chacun d’entre eux ayant apporté un ingrédient propre à la boisson, le sloma.

Si l’on vous en offre une tasse, soyez poli et buvez-en une gorgée, mais consommez raisonnablement — le sloma peut parfois être assez fort.

  • La plupart des Banu considèrent l’accord définitif une fois la transaction terminée.
    Assurez-vous donc d’avoir bien tout inspecté de près et de vérifier deux fois les termes
    de votre accord avant de vous séparer.
  • Un bon conseil pour trouver un marchand à la bonne réputation est d’observer où les autres Banu font leurs affaires. Si une Souli n’a pas beaucoup de clients, c’est qu’il y a sans doute une bonne raison.
  • Si vous voyez quelque chose qui vous plaît, allez-y et achetez-le ! Les commerçants Banu sont souvent itinérants et vous risquez de ne pas le retrouver la prochaine fois que vous reviendrez.

Sûreté et sécurité

Voici quelques conseils et indications à garder à l’esprit lors de votre visite :

  • De nombreux humains estiment qu’il peut être utile d’apporter des bouchons d’oreille ou autres protections auditives, l’ouïe des Banus n’étant pas aussi sensible et le niveau sonore pouvant être assez élevé.
  • Bien que de nombreux Banus soient prêts à traiter avec vous en toute honnêteté, ils ont une vision que l’on peut qualifier d’assez laxiste de la criminalité et s’attendent à ce que les visiteurs se débrouillent par eux-mêmes, restez donc attentifs en tous temps. Certains voyageurs considèrent qu’engager des mercenaires Banu locaux ou des escortes de Defender est un bon investissement.
  • Si vous êtes victime d’un crime, vous devrez engager un souli de sécurité pour enquêter sur l’affaire. En cas de vol, nombre d’entre eux acceptent de prélever un pourcentage sur les biens récupérés en guise de paiement.
  • L’esclavage est l’un des plus grands dangers auxquels les Humains peuvent être confrontés dans le Protectorat banu. Pour cette raison, nous vous conseillons vivement d’éviter les “Marchés des serviteurs” sur Kins II. Toutefois, si vous êtes capturé par des esclavagistes Banu, vous aurez très probablement la possibilité d’acheter votre propre liberté. Il existe quelques sociétés qui proposent aux voyageurs une assurance contre l’esclavage en cas d’urgence.
  • Bien que de nombreux visiteurs aient lu le livre populaire Une perspective humaine, nous tenons à rappeler qu’il s’agit d’une fiction et qu’il ne doit pas être considéré comme une source d’information fiable sur les Banus.

Le Guide de visite du Protectorat Banu

Le « Guide de visite du protectorat Banu » est rédigé par le Corps Diplomatique de l’Empire Unifié Terrien pour les membres de l’UEE, publics ou privés. L’utilisation des logos et photos doit faire l’objet d’une autorisation. Tous droits réservés.

Télécharger le Guide de l’UEE

Apprenez-en plus sur la culture unique des Banu et leur principal vaisseau de combat dans cette brochure.

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Présentation du Banu Defender

Dans le Protectorat Banu, les commerçants sont connus pour transporter de précieuses cargaisons sur de longues distances à bord de leur vaisseaux Merchantman. Bien que le Merchantman héberge une très grande zone de cargaison, il manque de possibilités offensives pour contrer des assaillants en grand nombre.

Voici le Banu Defender, un chasseur biplace dont la conception s’inspire de plusieurs origines : des propulseurs Xi’an, des boucliers Tevarin et quatre canons à tachyons Singe. Bien que l’espace de chargement soit limité, le Defender offre un modeste espace de vie pour son équipage et permet un accès aisé à ses composants. Il tire son nom de son rôle : être la première ligne de défense contre les attaques ennemies.

C’est pour cela que le Defender est le compagnon idéal du Merchantman : l’un sert de transport lourd et le second est capable de s’engager dans les combats mortels. Chaque commerçant Banu sait qu’un investissement dans la défense est un investissement pour son gagne-pain.

Vous pouvez maintenant acheter les deux vaisseaux dans le cadre du Pack Banu ! Ce pack exclusif de deux vaisseaux n’est disponible que pour une durée de temps limitée. Le Defender et le Merchantman peuvent également s’acquérir de manière individuelle dans deux versions différentes : la version Standard et la version War Bond. Cette vente spéciale prendra fin le 1er mai 2017.

Nous avons récemment publié une Q&R extensive sur le Banu Defender. Vous pouvre en apprendre plus à propos du vaisseau ici : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/transmission/15871-Q-A-Banu-Defender

Traduit par WRichter, relu par Silkinael, Lomelinde

The CitiZap : Avril

CITIZAP DU MOIS D’AVRIL

Hello citoyens !!

On se retrouve ce jour avec le Zap du mois d’avril ! Il s’agit là du zap le plus riche de la série ! Avec pas moins de 18 vidéos au menu ! (Et j’ai du faire quelques sacrifices pour respecter le format!)

Au menu du mois ;

  • Une magnifique chorégraphie en guise d’intro !
  • De belles créations dans le CryEngine ! On pensera à la série Combined Arms, mais encore notre Youtubeur “Xenthor Xi” qui nous à concocté un rendu magnifique d’un DragonFly et d’autres ship sur une planète verdoyante qui laisse rêveur !
  • Quelques images des ATV du mois !
  • Quelques bugs pour le plaisir des yeux !

Et bien plus encore !

Bon visionnage à tous, et rendez-vous dans 30 jours !

Une perspective humaine – Épisode huit

Une perspective humaine – Épisode huit

Par Timothy Brown

Charl était à peine conscient. Une douleur inconnue saisissait chaque fibre de son être. Toute autre sensation était reléguée au second plan. Il avait des fourmis dans les lèvres et le nez, et lorsqu’il cligna des yeux en direction de l’aveuglante lumière blanche, le frottement de ses paupières résonna lourdement dans son crâne. Des ceintures maintenaient ses bras et ses jambes en place, laissant un peu de mou, bien qu’il n’ait pas assez de force pour lutter contre elles. C’était sa tête qui était retenue – solidement attachée, du front jusqu’à l’occiput, par une sorte de casque en plastique sur-mesure. Bien qu’il se sentait aussi démuni qu’un chaton, il était sûr que même au mieux de sa forme, il n’aurait pu lutter pour sortir sa tête de cet étau.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » murmura-t-il fébrilement, mais personne ne lui répondit. Il savait que d’autres personnes se tenaient à côté de lui. Il pouvait entendre leurs voix Banu étouffées. Ils circulaient autour, tel des fantômes en manteaux jaunes s’immisçant dans l’esprit semi-éveillé et douloureux de Charl. L’un d’eux se pencha sur lui, éclipsant la lumière blanche en une lune découpée. On fit un ajustement. Charl plongea dans un sommeil encore plus profond.

Combien de temps passa avant son prochain moment de lucidité, il n’en avait aucune idée. Cette fois-ci, il avait troqué une douleur spécifique plus aiguë contre un peu plus de clarté. Il avait l’impression que l’on avait fait passer des pointes en métal du sommet de son crâne jusqu’à son palais, et il était certain que s’il bougeait, même un peu, elles déchireraient sa cervelle en morceaux. Il pouvait désormais mieux se concentrer, cela dit, et forcer ses yeux à regarder vers le bas pour voir une poignée de techniciens manipuler d’étranges stations de travail, régler des boutons et faire d’autres trucs techniques.

« Où est Lyshtuu ? » dit-il d’une voix haletante, bien que faire cet effort intensifia considérablement sa douleur. Un technicien se gratta la tête et fit signe à ses pairs, dont l’un d’eux se rapprocha. La vision de Charl était trop trouble pour l’identifier précisément.

« Où est Lyshtuu ? » articula-t-il silencieusement cette fois-ci, puis encore une fois en Banu pour être sûr d’être compris.

« Lyshtuu renvoyé », répondit simplement le Banu. Il se pencha sur la tête de Charl, tripotant – peut-être pour l’ajuster – l’appareil qu’on lui avait accroché.

« Laissez-moi partir », parvint-il à murmurer, mais il s’arrêta net lorsqu’un flot de souvenirs défila devant ses yeux, accompagné chacun d’une émotion bouleversante, comme s’il épluchait des mois de sa vie en quelques secondes, entièrement compressés. Cela cessa aussi vite que ça avait commencé, le laissant en piteux état.

D’autres techniciens s’attroupèrent à côté, marmonnant entre eux, et dans son état actuel, Charl n’aurait pu déchiffrer leurs paroles même s’ils avaient soigneusement articulé pour lui. Son esprit se remettait encore du déluge mémoriel. Il comprit cependant l’une de leurs paroles. Les techniciens étaient contrariés par quelque chose. Ils se disputaient, et il entendit parler de « coopération » et de « blocage ». Désormais, son visage tout entier semblait à la fois engourdi et léché de flammes, puis il ferma les yeux, mais pas avant que les techniciens ne se soient dispersés, ne laissant que l’un d’entre eux derrière pour procéder à de plus amples ajustements sur son casque infernal.

« Charl-Grissom peut-il me comprendre maintenant ? » demanda le technicien qui effectuait les ajustements. La clarté s’installa dans l’esprit de Charl comme si une couverture chaude était venue se poser dessus. Il ressentait toujours de la douleur et de la gêne, et il était toujours attaché, mais il se sentait comme si son esprit était sorti d’hyperespace pour revenir dans le monde réel.

« Laissez-moi partir ! » lança Charl avec suffisamment de vigueur pour le que technicien recule légèrement.

« Aucune libération. Détails contrat. » Le technicien maintint ouvert l’un des yeux de Charl et l’inspecta en profondeur, l’aveugla toujours plus de sa lampe de la taille d’un stylo.

« Au diable le contrat ! Vous ne pouvez pas me traiter comme ça ! Je demande à voir Lyshtuu ! » Reste fort. Les Banu respectent la force.

« Lyshtuu renvoyé. » « Renvoyé » pouvait être interprété de façon littérale en langue Banu, se rappela Charl, plutôt que de signifier quelque chose de plus sinistre.

« Alors, où est Angela ? » Tout visage familier pour l’aider à présent, pensa-t-il, même celui d’un androïde.

« Projet Angela annulé. » Annulé ? Cela signifie-t-il qu’elle a été désassemblée ? Ou peut-être abandonnée ? Dans un cas comme dans l’autre, il arrivait à court de connaissances avec lesquelles négocier, et ces techniciens ne semblaient pas particulièrement se préoccuper de ses exigences. Son esprit bouillit. Il devait faire valoir ses arguments avant qu’ils ne remettent en marche leur brouilleur de cerveau. N’importe quoi ferait l’affaire pour parvenir à une sorte d’arrangement, leur faire relâcher leur vigilance puis avoir une opportunité de fuite.

« Angela est-elle ici ? » demanda-t-il, légèrement haletant mais plus vigoureux désormais. « L’androïde Angela ? »

« Projet Angela annulé », répéta le technicien Banu. « Projet Charl-Grissom débuté. »

Les entrailles de Charl lui donnèrent l’impression de s’effondrer en un trou noir. Il est hors de question qu’ils fassent un androïde à partir de moi !

« Il doit y avoir une erreur », insista-t-il. Allaient-ils vraiment le transformer en androïde ? Préparaient-ils son cerveau à être retiré ? Rarement à court de mots, Charl demeura silencieux, la mâchoire serrée. L’ampleur de la situation le sonna.

« Je suis Tech Deux ». Un nouveau technicien se rapprocha pendant que Charl se languissait. Les Banu avaient pour habitude de prendre des numéros comme pseudonymes lorsqu’ils souhaitaient conserver l’anonymat, et ils ne recherchaient cedit anonymat que lorsqu’ils commettaient quelque chose d’illégal ou d’immoral ; ça ne présageait donc rien de bon.

« Nouveau projet initié », tenta d’expliquer le nouveau technicien. « Clause de contrat formulée… » Il hésita longuement, essayant d’exprimer ses pensées dans une langue étrange. Contrat ? Charl eut la désagréable impression qu’il aurait dû lire un peu plus attentivement son second contrat.

« Charl-Grissom rupture contrat », poursuivit-il. « Rupture volontaire par Charl-Grissom. Stipulation contrat claire. Rupture entame nouvelle clause… »

« J’ai rompu le contrat ? » demanda Charl, espérant vainement avoir droit à un avocat. « J’ai fait tout ce que spécifiait le contrat », protesta-t-il. « J’ai participé à chaque session d’évaluation… »

« Rupture contrat, affirmatif. Données compromises. » Merde ! Ils l’avaient surpris à explorer leurs données. Peut-être les avaient-ils rendues suffisamment accessibles pour pouvoir le piéger dans… dans cette situation, quelle qu’en soit la nature. Il concocta rapidement tout un tas d’excuses.

« Je ne faisais que vérifier les données » commença-t-il à dire, mais Tech Deux l’ignora. « Lyshtuu m’a suggéré d’y jeter un œil… » Il n’en crut pas un mot.

« Données compromises. Contrat rompu. Dédommagement accordé à victime. » Vraiment ? Ces Banu m’ont fait attacher sur une table et ils me disent que, au regard du contrat, ce sont eux les victimes ?

« Le contrat stipule que vous pouvez me torturer ? » Lyshtuu l’avait-il vendu ? Il se le demanda. Ils disent qu’il a été renvoyé, donc peut-être qu’il n’est pas mêlé à tout ça. Peut-être que le Protectorat tire les ficelles. « Je vous demande de me relâcher immédiatement ! »

« Charl-Grissom pas torturé. Pas blessé. Charl-Grissom exploité. »

Le trou noir dans ses entrailles gagna légèrement en intensité.

« Exploité ? » demanda-t-il fébrilement.

« Exploité », Tech Deux se tourna vers ses acolytes aux quatre coins de la salle pour vérifier, mais apparemment personne ne put trouver de meilleur terme. « Exploitation. Exploitation mentale. »

« O.K, attendez une minute. J’ai rompu le contrat sur votre androïde et ça vous autorise à exploiter mon esprit pour créer un nouveau projet d’androïde basé sur moi ? Vraiment ? Et tout ça, c’est légal ? Pas possible ! »

« Comme Charl-Grissom dit », vérifia Tech Deux.

« Donc vous n’allez pas écharpiller mon cerveau ? »

Deux des techniciens explosèrent de rire à la façon de Banu, puis échangèrent avec leurs pairs qui n’avaient pas immédiatement compris afin qu’eux aussi puissent saisir la blague. Charl ne trouva pas cela drôle.

« Négatif ! » Tech Deux insista davantage. « Charl-Grisom pas blessé. Exploitation mentale Charl-Grissom. » Le trou noir dans ses entrailles se calma quelque peu, mais il était toujours retenu contre son gré.

« Et au sujet de ça ? » demanda-t-il en levant les yeux pour « pointer » du regard. « J’espère que ce truc marche mieux que votre androïde. » Les Banu ne haussent pas vraiment des épaules, mais ils lui en donnèrent l’impression lorsqu’il les vit échanger des regards. « Copiez-vous des éléments de mon esprit, ou… »

« Copier seulement, Charl-Grissom. Aucun dégât. »

« Quelles garanties ai-je… ? » commença-t-il par demander, espérant avoir une ou deux cartes en main. Il leur promettrait n’importe quoi, décida-t-il, si cela lui donnait l’opportunité de s’enfuir.

« Aucun dégât. »

« Très bien, alors. C’est bien la meilleure nouvelle de la journée », dit-il, sachant très bien que les Banu ne comprendraient pas l’expression. « Mais ce machin me fait souffrir le martyre ! Pouvez-vous calmer la douleur ? » demanda-t-il, gigotant les épaules.

« Blocage égal inconfort », dit Tech Deux, désormais attentif alors qu’ils abordaient enfin ce dont il voulait parler. « Coopérer réduit inconfort. Coopérer fait meilleur transfert. Transfert plus court. »

« Donc je ne suis pas un prisonnier ? »

« Oh, si. Charl-Grissom prisonnier », répondit Tech Deux sans le moindre tact. « Obligation contractuelle. »

« Je vois ». Charl s’autorisa un instant de désarroi. Il avait été drogué, attaché, et son cerveau avait été brouillé par cet éventreur d’esprit extra-terrestre. Il lutta de son mieux pour encaisser tout ça.

« Du coup, il va y avoir un moi androïde qui se baladera quelque part, dehors ? » demanda-t-il, mais il ne s’attendait pas vraiment à une réponse. À quel point cela pourrait-il être mauvais ? Je peux toujours m’en occuper plus tard, je suppose. « O.K, je vais coopérer. » Je vais coopérer jusqu’à ce que j’aie une chance de me barrer d’ici !

« Coopérer. Affirmatif. » Tech Deux sembla soulagé.

« Et fini la douleur ? » demanda Charl.

« Coopérer réduit inconfort » répondit-il, ce qui était loin d’être une promesse, mais Charl savait que ce serait probablement tout ce qu’il obtiendrait. « Charl-Grissom relaxer. Coopérer réduit inconfort. »

Charl prit quelques profondes inspirations et tenta de se relaxer, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Il laissa son esprit vagabonder, espérant que cela aiderait. J’ai hâte de sortir d’ici et de retourner dans… mon vaisseau, le… pourquoi ne puis-je me souvenir du nom de mon vaisseau ?

« Aider Charl-Grissom coopérer », dit Tech Deux en tapotant doucement une seringue avant d’injecter quelque chose dans son bras. Pendant un instant le trou noir qui rongeait les entrailles de Charl se changea en un trou noir supermassif avant de s’évaporer dans une sorte de tourbillon en forme de lotus.

À suivre…

Traduction depuis l’Anglais par Hotaru, relecture par Duboismarneus – Source : https://robertsspaceindustries.com/comm-link/spectrum-dispatch/13081-A-Human-Perspective-Episode-8
Merci de contacter l’auteur de cet article pour toute faute ou remarque éventuelles.
Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter ce texte en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Cette semaine dans Star Citizen, le 01 mai 2017

Cette semaine dans Star Citizen
le 01 mai 2017

This Week in Star Citizen, May 1st, 2017

 Salutations Citoyens

Cette semaine, on vous la fait court, gentiment et simplement.

La vente conceptuelle du Defender banu prend fin aujourd’hui. Il s’agissait d’une vente exceptionnelle que nous avons pu présenter non seulement dans un segment dédié de l’ATV du jour précédent, mais aussi dans le magazine Jump Point, dans le Vault Update des Abonnés avec les coulisses de son développement et de ses concepts visuels inutilisés, entre les deux dans le Town Hall et, enfin, dans l’un des plus rigoureux Q&R que nous ayons eu à sortir, avant que la vente ne s’achève. Il n’y a pas eu d’informations manquantes pour cette vente et je pense qu’elle deviendra un modèle à suivre pour couvrir, dans le futur, le travail extraordinaire de nos développeurs.

Concernant les émissions pour la communauté, vous retrouverez cette semaine Gaige Hallman qui s’attaquera au défi des Quantum Questions ; le membre de la communauté Nighthawk Zale nous parlera du jeu de société qu’il en train de créer, Traverse the ‘Verse. Pendant ce temps, Dave Haddock explorera le système Rilah dans le Loremaker’s Guide to the Galaxy. L’ATV de cette semaine nous vient d’Austin et de Montréal. Enfin, l’Happy Hour Interview sera une nouvelle fois l’occasion pour vous d’interroger directement l’un de nos développeurs. Restez à l’écoute ; les différents horaires vous seront communiqués plus tard dans la semaine.

Maintenant que tout est dit, on se retrouve dans l’Univers.

Jared “Disco Lando” Huckaby
Community Manager

Contenu de l’Agenda Communautaire

Lundi 01 mai :

  • Citizens of the Stars (Citoyens des Étoiles).

Mardi 02 mai :

  • Publication hebdomadaire d’un Article du Lore.

Mercredi 03 mai :

  • Loremaker’s Guide to the Galaxy : Rilah System.

Jeudi 04 mai :

  • Around the Verse – CIG Austin et Turbulent Montréal.
  • Mise à jour du Vault.

Vendredi 05 mai :

  • Happy Hour – Interview.
  • Lettre d’Information Hebdomadaire (RSI Weekly Newsletter).

La communauté sous les projecteurs

01 mai 2017 – Fan Art Citizen

Le thème de cette semaine est « Fan Art Citizen » et met en avant les visuels cools que vous avez créés à l’aide de modèles inédits, de visuels conceptuels, de captures d’écran en jeu et de montages photo. En temps normal, nous aurions sélectionné quelques images que nos développeurs utilisent comme fonds d’écran au bureau, mais cette semaine, je pense qu’il est largement temps de mettre la lumière sur quelqu’un qui reste une source de bonheur dans nos bureaux partout dans le monde : AdzAdama.

Visiter le hub de la communauté

AdzAdama : cours introductif


%image_alt%AdzAdama a entamé sa croisade pour immortaliser, en pop art, les développeurs CIG il y a longtemps de cela, en octobre 2014. Selon ses propres termes, il s’agit d’une « compilation de travaux artistiques de montages photo en hommage aux équipes CIG que j’ai créés en remerciement du travail acharné de chacun des membres de leurs équipes qui se démènent sans relâche pour créer l’Univers pour tous les Citoyens ; je veux que vous sachiez que le Citoyen que je suis est véritablement reconnaissant pour tous vos efforts. »

Dans les mois et les années qui ont suivi, son sujet sur le forum a atteint les vingt-deux pages avec une trentaine de publications dans chacune d’entre elles et est devenu, dans les faits, un sommaire retraçant presque tous les développeurs que nous avons un jour présentés dans l’une de nos émissions, sans parler d’une sorte de machine à voyager dans le temps de notre développement.

Aujourd’hui donc, les quatre points de lumière sur la communauté de ce Cette Semaine dans Star Citizen sont dévoués à explorer l’incomparable vision d’AdzAdama. Au fil des années, la manière dont il a choisi d’exprimer son appréciation a touché les équipes de CIG.

Le rite de passage AdzAdama


%image_alt%Il n’y a rien d’inhabituel pour les membres des équipes de consulter, plus ou moins souvent, le sujet qu’il a ouvert sur le forum et c’est toujours un plaisir quand vous découvrez qu’Adz a posé son regard indubitablement unique et très créatif sur vous. Être le sujet d’une œuvre originale d’AdzAdama est vite devenu un rite de passage pour toutes les nouvelles recrues de CIG. Vous savez que vous avez réussi quand vous vous retrouvez dans ce fameux sujet du forum.

Sélectionner des visuels à présenter, parmi les centaines qu’il a produits au cours des deux dernières années, n’est pas une tâche facile et je suis certain que quatre ne pourront jamais entièrement traduire ce qu’est l’aventure AdzAdama. J’ai inclus cette image en particulier ici parce qu’aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Brian Chambers et j’imagine que c’est exactement comme ça qu’il passe sa journée.

Et si ce n’est pas le cas, eh bien, il devrait.

AdzAdama en action


%image_alt%Si vous visionnez régulièrement les Bugsmashers, vous savez que Mark a généralement une image originale sur son bureau. L’une des questions qui revient souvent à propos de l’émission est : « D’où ça vient !? » Eh bien, cessez de chercher. La réponse : AdzAdama. Ses œuvres ont orné les bureaux de nombreux développeurs ces deux dernières années et a même été épinglé sur le tableau d’affichage dans notre cuisine, plus d’une fois.

Destination : adzadama


%image_alt%AdzAdama a été très productif dans la création de centaines d’images au cours des vingt-quatre derniers mois, avec un style bien à lui et une bienveillance qui transpire dans chacune de ses créations. Si son sujet original était un hommage à notre «dévouement» et à notre «travail acharné», eh bien ce message aujourd’hui est mon hommage à son propre dévouement et à son travail acharné. Si vous découvrez les travaux d’AdzAdama pour la première fois, je vous encourage à allez visiter son sujet originel et à faire ce que tout développeur chez CIG fait la première fois qu’il le parcourt : vous demander si ce que ce que vous voyez est bien réel, accepter que tout ce qui se passe est réel, et vous abandonner au pur plaisir que procure chacune de ces images.


 

Source de cet article | Traduit par Weeliam, relu par Silkinael, Protheus
©2017 www.starcitizen-traduction.fr — (CC BY-SA 3.0)

FAST ATV – Casser le jeu

Bonjour à tous !

Et bienvenue dans la rubrique FAST ATV.

Pour cette semaine voici l’épisode FAST ATV – Casser le jeu du 27/04/17 avec :
– Les avancées du studio de Francfort, qui continue de travailler sur le développement des planètes procédurales. Il nous présente cela avec 3 lunes : Cellin, Yela et Daymar.
– Des visuels inédits de la station Levski sur Delamar.
– De nouvelles interactions intéressantes pour l’IA.
– Et un thème bien précis : la correction des bugs avec l’Assurance Qualité.
Je vous souhaite un bon visionnage, et vous dis à la semaine prochaine !

Vous pouvez aussi retrouver d’autres formats de vidéos sur ma chaîne Kmoz Games comme des vidéos cinématiques ou des guides de jeu.

The Citizens Comic – Numéro 3

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Traduit par Hotaru, Relu par Duboismarneus, Intégré par Ira_Skyx. Source.

Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Nouveaux produits dérivés disponibles !

Salutations Citoyens,

Dans un effort visant à améliorer la globalisation de nos services et afin de fournir davantage de choix dans les produits dérivés que nous proposons, nous changeons la façon dont les frais de transport sont gérés pour l’ensemble de ces derniers. Désormais, tous les objets seront prêts à l’envoi dès l’achat, et les frais de port ne seront plus inclus dans le prix affiché sur le magasin. À la place, ces frais changeront en fonction du pays et de la région de réception. Perdu ? Pas d’inquiétude. Le total sera automatiquement calculé avant le paiement.

Plus important, nous lançons notre nouvelle gamme de produits dérivés ! Faites étalage de votre esprit Star Citizen avec l’un de nos produits phares. Ceux-ci incluent un nouveau t-shirts Squadron 42, un nouveau t-shirt Star Citizen, une casquette militaire Squadron 42, une casquette Star Citizen et un tapis de souris à l’image de Terra. Les abonnés pourront également avoir l’opportunité de faire l’acquisition du t-shirt Polaris de RSI, qui est de retour à la demande générale ! Si vous êtes abonné, gardez un oeil sur le Subscriber’s Den pour de futurs sondages visant à déterminer quels vaisseaux vous souhaitez voir figurer sur nos prochains t-shirts.

Petite information additionnelle : il ne s’agit pas de la vidéo officielle de RSI mais de sa version traduite par la TradTeam. Pensez à activer le sous-titrage en français pour en profiter.

Traduit par Silkinael, relu par Fougère

The Citizens Comic – Numéro 2

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Traduit par Hotaru, Relu par Duboismarneus, Intégré par Ira_Skyx. Source.

Traduction soumise à la licence CC By SA 3.0. Vous êtes libre de copier et réadapter en mentionnant les auteurs originaux, les traducteurs et la source. Merci !

Au cœur du développement de Fake Citizen – épisode 1

Dans les entrailles de la bête

Si vous ne comprenez rien à ce qui se passe ici, lisez l’article précédent, ça aide.

Enfin, pas trop, mais ça fait du clic.

Bisous <3

Lorsque Mr Honorfinger poussa cérémonieusement les doubles-portes qui séparaient le couloir que nous remontions de la salle suivante, j’eu l’impression d’entrer à la western la plus clichée des années 20. Si je ne savais pas où je me trouvais, j’aurais pu jurer entendre le bruit des verres qui s’entrechoquent, les crachats des chiqueurs et les conversations bruyantes des cowboys me remplir les tympans. Et en fait, je n’en étais pas si loin. Devant moi se trouvait, semble-t-il, la “salle de repos” des employés de CIG. A vrai dire, ce n’était pas bien difficile à deviner : des fauteuils lounge, une chicha dans un coin, des cendriers débordants ; entre deux murs porteurs était même accroché un hamac qui, au bruit des ronflements qui s’en dégageait, était sérieusement occupé.

– Laisse-moi te présenter aux principaux membres de l’équipe. Tiens, le gars avec la calvitie camouflée, c’est Sean Tracy. Ne le chambre jamais à ce sujet, il essaye depuis si longtemps de sauver le peu de cheveux qui lui reste qu’il essayerait de t’étouffer avec ses chutes.

– Le hippie à la chemise à carreaux, appelle-le Jésus. Son vrai nom c’est Tony Zurovec, mais depuis qu’il est considéré comme le bras droit de Chris Roberts, il s’est mis un délire en tête et après tout, pour l’image à l’extérieur ça marche plutôt bien.

– Les deux inséparables là-bas, avec plus de cernes que tu pourrais en croire possible sur un être humain, c’est Tyler Witkin et Jared Huckaby. Faut dire que leur taff est pas facile : c’est les Community Manager, ils ont le plus de boulot, à maintenir la hype sur les réseaux et à pondre des vidéos bidons pour faire rentrer l’argent dans les caisses.

– Oh et avec eux il y a Ben Lesnick. Mais le pauvre est un peu déprimé, il avait vraiment cru qu’après Wing Commander, Chris Roberts pondrait à nouveau un vrai bon jeu. Business is business, mon bon Ben !

– Le tatoué là-bas, c’est Eric Kieron Davis. Si tu veux lui plaire, propose-lui un café, il ne fonctionne qu’à ça. Nan mais sérieusement ! Je suis sûr qu’il en chie des graines et que l’intégralité de son sang n’est qu’un Death Wish bien épais qui tuerait d’excitation un éléphant.

Il me présenta ainsi les différents lurons de l’équipe, qui ne m’accordèrent tout au plus qu’un bref coup d’œil, tout occupés qu’ils étaient à…eh bien…ne rien faire. Mon regard balaya la salle et je remarquai quelque chose.

– Vous n’êtes pas très nombreux, il y a-t-il une sorte de rotation du personnel ?

– Oui, en effet.

– Je me disais bien qu’il ne pouvait pas y avoir l’intégralité des employés ici !

– Ah, si si. Là c’est la pause complète, de 10h à 15h. Sinon, l’équipe 1 travaille de 8h à 10h, et l’équipe 2, elle, de 15h à 17h.

– Vous voulez dire que tout le monde n’abat que 2h de travail par jour ?

– Il n’y a pas vraiment besoin de plus. Je vous parlé du WE de 4 jours ? Vous allez voir, vous vous plairez ici, je vous assure.

– Mais…il ne peut pas y avoir aussi peu de personnes…vous reposez-vous donc essentiellement sur les trois autres studios ?

– Ah ah ah ! Vous, vous êtes tombé dans le panneau de l’opération d’intox que nous avons monté de toute pièces au nez et à la barbe d’internet et des médias du monde entier ! Belle pièce n’est-ce-pas, hein ? Il n’y a qu’un seul studio. Plus Turbulent. De temps en temps, nous prenons des photos et des vidéos d’une partie différente du lieu et nous mettons ça dans les ATV pour leur faire croire que ça se passe tout autour du monde. Les naïfs !

– Et…et les différents développeurs que l’on voit dans certaines images ? Il y en a beaucoup trop !

– Vous voulez parler des intermittents du spectacle qu’on engage pour dire deux-trois lignes de dialogue devant un objectif ? Bon, ils sont mauvais, mais d’un on s’en fiche, de deux ça marche, de trois ils demandent vraiment pas grand-chose en compensation. Ah les Facultés d’Art et Spectacle…quels lieux privilégiés de chômeurs qui feraient n’importe quoi pour dix pauvres euros ! Ouais…n’importe quoi…

Je l’observe avec horreur prendre un air lascif et horriblement concupiscent. Dieux, qu’Internet ne m’avait jamais préparé à une telle chose ! Et pourtant, j’en avais vu des horreurs sur la toile. Je déglutis avec peine le jambon-beurre de midi. Il fallait que je continue. Pour le bien des millions de personnes qui continuaient de donner, encore et encore, en ce moment même. Une grande clameur me fit cesser mes pérégrinations mentales. Tous les regards s’étaient brusquement tournés vers un écran que je n’avais pas vu jusqu’ici. Celui-ci affichait un compteur dont le chiffrage s’élevait en millions : les donations ! Un conséquent 10.000 dollars venait de s’être ajouté à la cagnotte.

[Félicitations, encore un qui va prendre une très grosse quenelle.]

Incrédule, je me rendis compte que c’était l’ordinateur qui venait de prononcer ces mots. L’ensemble de la pièce éclata soudainement d’un immense rire gras. Mon accompagnateur se plia, et il lui fallut cinq bonnes minutes pour qu’il se relève et m’explique, entre ses larmes, la situation.

– Ah ah ah. Ce que vous venez d’avoir la chance de voir, c’est une promotion supplémentaire et inattendue pour l’équipe. Il arrive encore de temps en temps qu’un donateur plus crédule qu’un autre tombe dans le piège et achète le Pack Complétionniste. Et à chaque somme supplémentaire, l’ordinateur joue une réplique programmée adaptée à la situation. N’est-ce-pas tordant ? Ah, tenez, quelqu’un vient d’acheter un Super Hornet.

[Ouuuh, je n’aimerais pas être son portefeuille à celui-là.]

– Ah ah, oui, en effet, c’est plutôt subtil et bien trouvé, j’adore !

L’hilarité générale n’en finissait pas. Par politesse, je lâchais quelques rires bien sentis.

– Il ne s’arrête jamais ?

– Non, mais les donations non plus, en même temps. Regardez, encore un petit 300 dollars pour un Reedemer qui n’existe qu’en démonstration moche et en hangar pas fini.

[Aller, pour ce prix, la vaseline est offerte.]

Il y avait de quoi grincer des dents, mais l’association de malfaiteurs dans laquelle je me trouvais ne pouvait s’empêcher de trouver extrêmement drôle cette petite “fonctionnalité”. 15h sonna brutalement, et certains durent quitter la pièce avec les lamentations d’une foule devant un toréador empalé.

– Suivons-les cher ami ! Il est temps que vous preniez un peu connaissance de “l’énorme” travail que nous abattons tous les jours à la sueur de notre front.

Il avait ponctué “énorme” d’un signe de guillemets à l’aide de ses mains, et d’un rire sardonique qui m’aurait fait frissonner si je n’avais pas ici un rôle capital à jouer. Je devais me concentrer, englober mon personnage et temporairement devenir tout ce que je détestais. Peste, que c’était difficile ! Mais la perspective de révéler tout ceci au grand jour me motivait au plus haut point et me donnait de la force. Je lui rendis la grimace et le suivit docilement.

– Bienvenue dans notre antre du mal ! Attention, ne te prends pas les pieds dans les cartons de faux ordinateurs. Qui les a laissé traîner ? Tyler ! Fais-moi plaisir, je sais que ces ordis sont importants pour la timelapse de ce soir et le prochain ATV, mais ne nous mets pas tout ça dans les pattes !

– Hem. Euh, alors, que fait ce groupe là-bas, filmé par une caméra ?

– Eux ? Eh bien ils font semblant d’être en pleine réunion pour la préparation du planning de la 3.0. Chris Roberts ne devrait pas tarder à les rejoindre, vu l’heure, sa partie de golf doit bientôt être finie.

– Mh. Et donc toutes les autres personnes ici sont chargées de créer et programmer les fonctionnalités du jeu ?

– Ah ah, vous êtes très drôle vous savez. On va dire ça, plus ou moins. Ils sont surtout chargés de créer des mécaniques bidons qui ne fonctionneront jamais sauf dans une version de travail complètement buggée.

– Je vois. Et vous avez une équipe chargée de résoudre les bugs et tout ?

– Une équipe ? Non non, Mark Abent a toujours été tout seul à s’en occuper, voyons. Ca reste entre nous hein, mais je crois que je ne l’ai jamais vu quitter cette chaise depuis le début du développement en 2012. Y’en a qui trouvent qu’on lui en demande trop, mais allons donc, Eric vient lui faire une transfusion de temps en temps et basta, ça marche du tonnerre. La seule raison pour laquelle nous chassons les bugs, c’est pour rendre à peu près stable la poubelle qu’on donne à tester à nos pig…nos donateurs, alors pourquoi engager toute une équipe ?

– Oui, le raisonnement se tient parfaitement.

Nous fîmes donc le tour des bureaux, une aubaine pour ma petite caméra cachée, qui ne manquait absolument rien de tout ça. Ici une réfaction des décors pour la prise de captures d’écran racoleuses, là le développement d’une fonctionnalité destinée à camoufler une série de bugs graphiques sur des vaisseaux,… nous nous attardâmes un instant dans la pièce de capture de mouvements : au milieu, bardé de capteurs, un hurluberlu s’agitait dans tous les sens, au point d’en tomber au sol. Malgré tout, ses mouvements erratiques ne s’arrêtèrent pas.

– Qu’est-ce donc ? Une animation d’attaque par une meute d’insectes aliens ou quelque chose comme ça ?

– Ah non, ça c’est les chargés d’animation qui s’amusent : ils engagent un épileptique, lui mettent un casque VR, puis lui font regarder du gameplay compétitif sur LoL jusqu’à ce qu’il ait une attaque. Après ils rajoutent ça au jeu et font des paris sur le nombre de fois que les joueurs rapporteront l’animation en croyant que c’est un bug.

– C’est un peu cruel, non ?

– Meuh non, les donateurs s’en remettront.

– Je veux dire, pour cet homme.

– Ah ! Bah écoutez, il faut bien s’amuser un peu de temps en temps hein.

J’avais de la peine pour ce pauvre hère, mais je ne pouvais pas griller ma couverture maintenant, l’enjeu était bien trop grand. Mon guide m’entraîna plus profondément dans ces ténèbres, où tout espoir pour l’industrie du jeu vidéo semblait s’être évaporé. Chose rare, j’y trouvai une personne qui avait l’air de réellement travailler.

– Vous êtes bien occupé vous, c’est quoi votre boulot ?

– Moi ? Eh bien je suis chargé de rédiger les patchs.

– Rédiger ? C’est à dire ? Vous rassemblez les éléments auprès des développeurs et les listez ? J’ai pu voir que y’en avait un certain paquet, c’est un gros travail.

– Ah oui en effet, mais pas pour la raison que vous pensez. En fait, je suis surtout chargé de surcharger d’informations les notes de mise à jour, les embellir, pour gonfler le travail. C’est un peu déprimant, je vous avouerais.

– Oui, je comprends bien, falsifier n’a rien de très glorieux.

– Non c’est pas ça. Figurez-vous que je me décarcasse pour créer des patchs longs comme le bras, et ces ingrats de pig…de donateurs, arrivent encore à trouver que c’est pas assez !

– Oh.

– Il est temps que nous passions à votre entretien final, et non le moindre. Venez avec moi.

Le bon DRH me prends par le bras, et m’emmène le long de quelques couloirs, pour atterrir devant une grande porte blindée. Il procède alors à son ouverture en déclenchant un complexe et apparemment coûteux processus de sécurité. Identification biométrique, réticulaire, vocale, digitale, tout y passait. Après un long moment, la lumière de sécurité devint brusquement verte, et la porte s’ouvrit lentement, cérémonieusement.

A l’intérieur, je n’en cru pas mes yeux. Étaient entassées des montagnes de billets et de lingots. En son centre, une baignoire, remplie de dollars sonnants et trébuchants. Je pouvais y voir un homme, de dos, les cheveux légèrement grisonnants, enfoncé jusqu’aux bras et se prélassant, Chamillionnaire dans les haut-parleurs. Mes yeux ne pouvaient me tromper, et j’aurais reconnu cet homme même s’il était déguisé en Mariachi. Chris Roberts ! Le plafond de la pièce disparaissait dans la fumée d’un gros joint, et je retins une quinte de toux ; sous peu, ce coffre-fort géant ne serait qu’un brouillard épais.

La chose ne sembla pas gêner Mr.Honorfinger, qui s’avança et apostropha le légendaire créateur.

– Monsieur ! Je suis parfaitement désolé de vous importuner -je tiens malgré tout à vous rappeler humblement que vous devriez être en train de tourner un clip de propagande pour la 3.0- ; et nous avons ici un nouveau développeur à intégrer dans l’équipe, je vous l’amène pour un briefing, comme vous l’aviez ordonné. Est-ce bien la consigne ?

Il ne répondit pas immédiatement, sa tête faisant un quart de tour lent et appuyé dans notre direction. Finalement, de sa voix la plus tonitruante et chargée de volutes de fumée, il éructa :

– BULLSHIT !

A suivre…

Lettre du président : La voie à suivre

Salutations Citoyens,

Après plusieurs mois d’estimation et de planification, je suis heureux de partager avec vous le calendrier et la feuille de route de Star Citizen pour le reste de l’année.

Tout d’abord, je voudrais prendre un moment pour remercier nos remarquables producteurs qui ont travaillé avec les directeurs et les responsables afin que nous puissions partager publiquement ce calendrier. Concevoir un calendrier de production convenable est une tâche herculéenne en soi, et c’est une perspective assez intimidante de savoir qu’il sera visible pour des millions de fans impatients partout dans le monde. Le calendrier que vous regardez maintenant est basé sur des estimations de centaines de développeurs de la société, collectées et intégrées en priorité sur nos projets globaux pour le jeu. Pour vous donner une idée du travail requis pour construire et maintenir un programme d’une telle complexité nécessaire pour Star Citizen, je voudrais partager une vidéo avec vous. Elle vaut la peine puisque vous verrez le travail et l’effort fourni pour gérer un calendrier de l’envergure de Star Citizen.

La prochaine sortie est un jalon important pour nous puisque ce sera la première fois que la communauté pourra profiter de la technologie planétaire dans une version publique.

La numérotation/chiffrage dans l’Alpha de Star Citizen passe de 1.3 à 2.0 lors du passage à notre très grande carte, avec sa précision 64 bits et sa technologie de grilles physiques locales nous permettant de sortir un jeu à la hauteur, à la fois de nos exigences, et de l’échelle d’un système solaire. La 3.0 représente un pas de géant dans le potentiel de jeu depuis le code de la branche 2.x. Pour commencer, elle contiendra à peu près neuf mois de notre branche de développement principale au-delà de la 2.6.x et également presque deux ans de développement de la technologie planétaire entrepris par l’équipe “Moteur” de Francfort depuis la seconde moitié de 2015. La technologie planétaire ouvre un tout nouveau paysage dans lequel s’aventurer. De la même manière que la grande carte et les grilles physique ont créé de nouvelles possibilités de jouabilité en permettant aux joueurs de se balader dans une station spatiale, embarquer dans un vaisseau, voler avec durant des centaines de milliers de kilomètres, puis quitter le siège de pilote, marcher jusqu’au sas, l’ouvrir et faire une SEV jusqu’à une station abandonnée, et le tout depuis le même point de vue. La technologie planétaire pousse cela bien plus loin. Quand vous voyez une planète ou une lune, vous pourrez voler jusqu’à elle, vous y poser et l’explorer à pied, ou depuis votre vaisseau ou un véhicule au sol que vous avez amené avec vous. Tout cela sans transition, avec tous les détails bluffants en vue à la première personne pour lesquels Star Citizen est connu. Avec ça, nous proposons quelque chose qui va bien au-delà de la conception et des promesses initiales de Star Citizen : nous simulerons un univers à la première personne presque sans limite. Cela illustre bien qu’avec le soutien d’une communauté aussi géniale que celle de Star Citizen, tout est possible.

Avec la 3.0 qui arrivera fin juin, nous débuterons par les trois lunes autour de Crusader : Cellin, Yela et Daymar. En plus, nous espérons aussi avoir le planétoïde Delamar et sa zone d’atterrissage Levski comme « objectif secondaire ». Puis au fur et à mesure que l’année avancera, l’univers va s’étendre pour incorporer toutes les zones d’atterrissage de Stanton. Nous avions originellement espéré pouvoir délivrer la plupart des zones d’atterrissage principales de Stanton avec la première sortie de la technologie planétaire, mais ça s’est révélé optimiste une fois que l’équipe talentueuse de BHVR, qui avait construit ArcCorp, Levski, Grim HEX et avait commencé à travailler sur les zones d’atterrissage restantes de Stanton, fut partie de Star Citizen vers un autre de leurs projets en décembre. Nous avons progressivement repris l’indépendance de nos ressources externes, trouvant injuste de leur bloquer l’opportunité de travailler sur leur propre jeu. Malheureusement, remplacer une équipe d’environnement de 20 personnes n’est pas une tâche facile, ce qui a retardé l’avancement que nous avions prévus d’avoir à l’origine pour les zones d’atterrissage de Stanton. Aujourd’hui, nous venons tout juste de remplacer l’équipe avec des embauches internes et continuons d’embaucher des artistes environnementaux aussi vite que nous pouvons, atteignant bien sûr notre seuil de qualité. L’équipe environnement est maintenant composée de 37 artistes, nous pensons donc être mieux placés sur le long terme pour délivrer la grande quantité de lieux dont Star Citizen et Squadron 42 ont besoin.

Plutôt que de faire attendre tout le monde le temps que toutes les zones d’atterrissage soient terminées, nous avons décidé que le meilleur plan d’action serait de mettre la technologie planétaire et les autres améliorations dans les mains de tout le monde dès que possible. Notre objectif pour la 3.0 est encore une fois de faire ce que nous avons trouvé le plus important quand nous avons conçu Arena Commander : impliquer la communauté le plus tôt possible. Plus que dans tous les autres processus, ce sont VOS retours qui aident davantage le développement de Star Citizen… Ce qui veut dire que nous avons besoin de vous sur ces lunes pour cette prochaine mise à jour. Les mondes que nous créons sont massifs, et qui dit grandes planètes dit que nous avons besoin de beaucoup d’yeux (et de souris,claviers et joysticks) en vous assurant qu’ils soient à la hauteur de vos espérances. Qu’est-ce que j’entends par grandes ? Il faut à peu près quatre heures et demie pour faire le tour de Cellin avec un Dragonfly en pleine post combustion soit douze jours et demi de marche ! Si chaque personne inscrite à RSI aujourd’hui se tenait sur la même lune à la même distance, ils ne se verraient même pas. Il y a beaucoup à explorer et BEAUCOUP à tester dans cet immense pas en avant pour Star Citizen.

Alors que la technologie planétaire est peut-être le plus gros titre, ce n’est qu’une des nombreuses nouvelles technologies qui débuteront avec la 3.0. Avec l’augmentation des détails apportés par les rapports hebdomadaires des studios, vous avez pu avoir des aperçus des systèmes fondamentaux que nous avons conçus et qui vont radicalement augmenter vos capacités d’interaction et d’immersion dans l’univers de Star Citizen. Des systèmes comme le système d’objets 2.0 et son nouveau mode d’interaction avec le joueur qui permet une plus large variété d’actions et de gameplay, tel que la gestion d’un plus grand ensemble des fonctionnalités de votre vaisseau ou encore l’utilisation et la manipulation d’objets comme c’est possible dans la vraie vie. Mais il y a également le Gestionnaire d’appartenance des entités qui nous permettra de faire persister des états d’appartenance sur les joueurs, les vaisseaux et les objets peu importe où ils sont, même s’ils ne sont plus chargés en mémoire ou possédés par un joueur. Si votre vaisseau s’est fait tirer dessus, il sera toujours endommagé quand vous vous reconnecterez ou vous pourrez retourner voir si vous l’avez laissé sur une lune. Ou le tout nouveau système de grilles physiques dynamiques qui gère les besoins des planètes et la large étendue de l’espace. Vous pouvez tenir sur une lune tandis qu’elle tourne sur son axe, regarder le soleil se lever et se coucher ! Il y aura aussi les cargaisons et les kiosques qui ouvriront la possibilité aux joueurs d’avoir des professions et de gagner de l’argent en tant que commerçant, transporteur ou pirate. Bien sûr, les transporteurs ont besoin de protection et les pirates ont besoin de chasser, ce qui crée des opportunités pour les mercenaires et les chasseurs de prime, via la nouvelle App Mission du MobiGlas. Il y aura aussi le début du système de missions de subsomption qui offrira un système évolutif et flexible qui sera étroitement intégré avec nos nouveaux systèmes d’IA, nous permettant ainsi de générer des rencontres et des scénarios difficiles lors de vos trajets, tout en créant une structure pour des missions multipartites et narratives sur un plus long terme.

Je pourrais poursuivre sur plusieurs pages encore au vu de toutes les nouveautés et contenu qui vont arriver dans la prochaine mise à jour mais je vais garder un esprit concis : allez ici pour voir une liste détaillée des fonctionnalités de l’Alpha 3.0 de Star Citizen.

Star Citizen 3.0 Alpha n’est que le premier pas, ceci dit. Nous avons décidé de partager notre plus grande feuille de route pour le reste de l’année, de cette manière vous aurez suffisamment de visibilité sur quelle partie du Système Stanton arrivera en LIGNE et à quel moment, avec les pans de jeu associés. Notre plan est d’avoir deux sorties supplémentaires dans la branche publique de Star Citizen cette année après la 3.0 qui rempliront le Système Stanton au-delà de ce que nous avons énoncé l’année dernière.

C’est un pari risqué de partager ce calendrier de notre feuille de route à long terme, mais nous avons pensé que ça pourrait aider tout le monde à savoir quand certaines fonctionnalités et contenus pourront sortir et quand les choses prennent plus de temps ou encore quand des changements de priorité interviennent dus à des problèmes imprévus. Nous ne serions pas ici sans tout votre soutien et d’une certaine manière la communauté est une extension de l’équipe de développement nous confiant les fonds et les retours sur les gros engagements que nous prenons.

Personne n’a jamais tenté de créer un jeu aussi ambitieux que Star Citizen et je doute qu’un quelconque éditeur ait la patience ou l’endurance qui sont requises pour construire quelque chose qui sort autant des moules traditionnels du monde de la production. La 3.0 avec sa technologie planétaire est un témoignage du pouvoir du financement participatif, de l’enthousiasme et de la puissance de la communauté. Mon équipe et moi-même vous sommes éternellement reconnaissants de nous permettre de concevoir Star Citizen de la façon dont nous voulons, prenant ainsi le temps de concevoir les choses pour le long terme, ce qui permettra à l’univers de s’épanouir dans les années à venir. Ensemble nous faisons l’histoire.

On se retrouve dans l’Univers !

— Chris Roberts

Traduit par YldenSen, relu par Silkinael, Fougère, Ira Skyx