Orbital Supermax : épisode onze

Les mots sont de petites créatures très puissantes. À eux seuls, les bons mots, des gros mots par exemple, ont une certaine puissance. Mis bout à bout pour former des phrases, ils peuvent provoquer un sentiment de crainte chez la personne qui les entend. La phrase qui provoque toujours le plus de crainte chez moi, c’est “Il y a quelque chose que vous devriez savoir.”

Orbital Supermax : épisode dix

J’ai piloté des chasseurs avant, quand ils étaient ravitaillés en plein combat. Vous êtes une cible facile, stationné pendant de précieuses minutes à côté d’une citerne qui, en réalité, n’est rien de plus qu’une boule métallique de combustion prête à repartir. Qu’importe l’intensité du combat, vous êtes paralysés pendant que votre jauge de carburant se remplie. Votre coucou a besoin de carburant. C’est l’une des constantes du combat.

Orbital Supermax : épisode cinq

J’étais officier dans une prison à moitié détruite par des pirates, dont la plupart des prisonniers s’étaient échappés et erraient à présent sans entraves dans les couloirs. Nous avions sauvé la vie de ces quelques prisonniers, et pourtant ils ne me faisaient toujours pas confiance. Wes Morgan, le mercenaire que nous avions sorti d’une cellule, devait me prendre pour un fou, et Wyrick… et bien Cayla Wyrick était ma psy.

Orbital Supermax : épisode trois

Se retrouver en charge d’une armée de prisonniers fraîchement évadés n’était pas aussi glorieux que ce qu’on aurait pu le croire. Non que je ne me le sois déjà représenté, mais lorsque vous êtes assigné à, disons, la surveillance des prisonniers, votre imagination s’emporte quelque peu. À présent, à cause d’une attaque de pirates ayant tué tous les officiers supérieurs de la station, l’ordinateur de bord avait placé la psy de la prison aux commandes, et étant son seul patient gradé, je me retrouvais avec une certaine autorité.

Orbital Supermax : épisode deux

Le feu se propageait à travers les conduites de câbles des sous-plafonds du bloc de haute sécurité, brûlant si fort que le plastique des tableaux de bord commençait à fondre sur les murs. L’épaisse fumée noire qui se répandait dans le couloir me faisait penser à de l’encre qui se diffuse dans l’eau.